jeudi

Les sanglots longs sont au violon


Le monde est petit. Rond même. Busset, à deux pas de Vichy, dans l'Allier. C'est dans la campagne de ce village du Bourbonnais qu'a résidé l'écrivain Sébastien Japrisot à la fin de sa vie, de 1990 à 2003. C'est précisément à l'auteur du polar ferroviaire "Compartiment tueurs" que je dédie mon prochain ouvrage : "Les crimes du Rail en France" (400 pages, ISBN : 978-2-8129-0714-2), à paraitre le 22 novembre aux éditions de Borée, en souvenir de notre rencontre à Merlieux voici plus d'une décennie, à l'automne 1999 précisément. Par extraordinaire, c'est l'une des voisines de Jean-Baptiste Rossi, son nom à la ville, qui prend contact aujourd'hui avec moi, en juillet 2013, au sujet d'une vieille affaire normande publiée dans mon premier livre, "Les Grandes Affaires Criminelles de l'Orne" en 2008, et intitulée "Les sanglots longs sont au violon", l'affaire de la célèbre bande à Moizot. Décidément, après la prise de contact de la gendarmerie d'Exmes en décembre 2012, cette affaire du canton de Gacé fait beaucoup parler, sept décennies après les faits.