mardi

Plaisir d'auteur


Pour tout auteur, il est plaisant d'apprendre par la bande qu'un lecteur a tellement apprécié la lecture de votre livre qu'il a grignoté sa nuit pour le finir d'une seule traite, emporté par le suspens que vous y avez distillé. Cela a été le cas du beau-frère d'une amie à laquelle j'avais récemment offert un exemplaire de mon "Affaires d'Etat, Affaires Privées", paru chez Métive en avril dernier.
Ce lecteur de Courchevel, Yves, professeur de physique-chimie en classe prépa, que je n'ai pas le loisir de connaître, a fini l'ouvrage en question à plus de deux heures du matin. Même si j'écris en premier lieu pour mon propre plaisir, savoir que mon travail a été partagé et aimé s'avère naturellement gratifiant, ce d'autant que, tombant une fois n'est pas coutume dans la satisfaction, j'ai la faiblesse de beaucoup aimer ce volume, dans le fond comme dans la forme. Et le travail artistique et éditorial effectué par la maison d'édition sur ce titre, ciselé, à l'économie parfaite. Par ailleurs, ajouté à sa diffusion dans quelque 70 librairies indépendantes de l'hexagone, sa présence rapportée dans les relais H des gares françaises n'est pas également pour me déplaire. Puisse ce livre plaire autant à nombre de lecteurs, c'est tout le bonheur que je lui souhaite. Car, d'expérience, le bouche à oreille reste son seul véritable vecteur d'existence.