Une fête médiévale normande bâtie autour d'un chapitre des Mystères de l'Orne

Dans cette manifestation ornaise ayant eu lieu à La Ferté-Macé le 18 mai 2013, tout était au rendez-vous : une affiche graphiquement efficace et élégante, une évocation de l'affaire en radio par Michel de Decker, un accueil fertois fort amical, une belle séance de dédicaces dans la chapelle romane jouxtant l'églie néo machin chose, plein de belles rencontres, notamment de nouveaux lecteurs férus d'histoire, et de fidèles retrouvailles, entre autres rânaises autour des affaires de la Libération. Cette séance fut suivie d'un pertinente conférence du jeune historien Louis Guillotte sur les procès d'animaux au Moyen-Age. Dehors, les animations étaient multiples : jeux médiévaux, métiers anciens tel celui de lattier, un métier des vieux bucherons établis dans les bois et disparus il y a un demi-siècle, farces, tournois, escrime, producteurs locaux dont l'un d'un excellent poiré fermier, magnifiques chants médiévaux interprétés par la chorale Oléna sur le parvis et naturellement dégustation de cinq cochons grillés pour le plaisir de la populace fertois, manants comme premier échevin. Vraiment dommage que la pluie se soit invitée au soir, à la sortie de cette conférence pour troubler la manifestation patiemment concoctée par la mairie et une équipe soudée de dynamiques bénévoles, et surtout handicaper la déambulation théâtrale et équine à travers les rues, sur l'histoire de la condamnation de la truie de Falaise en 1386, qui est, de fait, celle de la Ferté-Macé puisque son crime, avoir tué un nourrisson, s'est produit chez un Fertois. Autant dire que je ne regrette pas que la lecture du chapitre consacré à cette truie dans mon Mystères de l'Orne par Christian Van Aerden ait induit l'organisation de cette belle manifestation ; il n'est pas courant qu'un livre induise cela et qu'une séance de signatures ait lieu dans un endroit, la chapelle romane, où quelques 627 ans auparavant, la mémoire de l'infortunée petite victime du suidé fut honorée. Bref, du bonheur !

Violette Nozière

Du groupe surréaliste à Claude Chabrol...

...du livre au cinéma...

...l'affaire Violette Nozière a fait coulé beaucoup plus d'encre que de sang.

Saviez-vous que Violette se fit normande à sa sortie de prison ? Quel fut son étonnant repentir dans l'Orne et en Seine-Maritime ? C'est à découvrir chez de Borée, dans :

Les Nouvelles Affaires criminelles de l'Orne, de Borée, Paris, septembre 2009. Question annexe : qui est "Lionel76" ?

Lise, Pierre-Auguste et Aline

Lise, belle et oubliée Lise... Lise cousant, une huile d'Auguste Renoir datée de 1866 ( Dallas Museum of Art, Texas, The Wendy and Emery Reves Collection) représente Louise Tréhot(1848-1922), son amie et premier modèle.

Lise Tréhot, photographié en 1864 (The Burlington Magazine for Connoisseurs, mai 1959) Dans le numéro de ce magazine anglais, un article de Douglas Cooper, Renoir, Lise et la famille Le Coeur évoque la jeune femme). Maurice Le Coeur évoque ce sujet dans son Renoir au temps de la bohème, paru en 2009. Peintre de la femme s'il en est, Renoir eut une fille avec la belle Lise, initialement ornaise, descendance retrouvée aux archives de l'Orne voici une dizaine d'années par un amoureux de l'histoire du pays de Carrouges, Jean-Claude Gélineau, et rendu public en 2002 dans le catalogue d'une exposition brésilienne, Renoir, o Pintor da Vida à Sâo Paulo. L'histoire est amplement racontée dans un long article de 28 pages, "Renoir, sa fille Jeanne Tréhot et l'Orne", paru en 2003 dans la revue de la SHAO, puis dans son livre paru en 2007 : Jeanne Tréhot, la fille cachée de Pierre Auguste Renoir.

Baigneuse avec un griffon ou Lise au bord de la Seine, une toile de Renoir datant de 1870, est exposé au Sao Paulo Museum of Art, au Brésil.

Jean Moulin, l'intrigue de la Résistance

L'affaire est traitée dans Les Nouvelles Affaires criminelles de l'Orne, De Borée, Paris, septembre 2009.

Les Mystères de l'Orne dans la nouvelle collection Les Mystères.

De Borée lance une nouvelle collection : "Les mystères"
"Cette collection s’adresse à tous les curieux de l’Histoire de leur région. Ils y découvriront des mystères en tout genre et tout l’insolite dont regorgent nos jolies provinces. Par ces histoires originales, étranges, criminelles ou extraordinaires, le lecteur « est embarqué » dans une succession d’événements pour la première fois sortis de l’oubli. Quoi de plus passionnant qu’une énigme historique élucidée ; de plus entraînant que des pratiques de sorcellerie dévoilées ; de plus « magique » enfin que des lieux sacrés visités ? La lecture de ces livres convie à une passionnante promenade dans les frontières du passé ; elle permet l’exploration du tréfonds de l’âme humaine, et de ses richesses aussi. Ces ouvrages ont une vertu de jouvence. " Source : SNDP, syndicat national des dépositaires de presse, 2011.