lundi

Louis Duchesne, une mémoire de l'intime


"Louis Duchesne, une mémoire de l'intime", colloque sur Louis Duchesne (1843-1922) du 17 octobre 2016. Une exposition consacrée à cet archéologue, historien et membre de l'Académie française se déroule du 17 au 27 octobre 2016 à Saint-Malo et Saint-Servan-sur-Mer, organisé par la Société d'Histoire et d'Archéologie de l'Arrondissement de Saint-Malo et la Ville de Saint-Malo présidée par Mme Annick Magon de Saint-Elier.
Le colloque a eu lieu dans la salle du théâtre Chateaubriand (6, place Groult Saint-Georges, intra-muros), de 9 h 30 à 17 h 30.
Une réception s'est tenu vers 18 h 00 autour d'un vin d’honneur. Après une présentation de Mme Magon et de l'anthropologue Jean-Luc Blaise, cinq conférences ont eu lieu autour de la vie et de l'œuvre de l'illustre Malouin, dont : "Duchesne l’archéologue, 1872-1894" par M. Christian Bouchet ; « Duchesne, directeur de l’EFR, 1895-1922 » par M. André Vauchez ; "Mgr Louis Duchesne, l'humour "sale gosse" d'un prélat iconoclaste" par M. Jean-Yves Ruaux ; l'historien de l'ancienne église par Mme Brigitte Waché.
LE TELEGRAMME DE BREST DU 14 OCTOBRE : "Lundi, la Société d'histoire et d'archéologie (SHAASM) consacre un colloque à Mgr Duchesne, fils de pêcheur servannais, prêtre, historien, directeur de l'École française de Rome, académicien et humoriste. Explications. Moins connu que Surcouf parce qu'il ne fut ni pirate, ni marchand d'esclaves, Mgr Duchesne (1843-1922) était, selon le pape Paul VI, « un être libre, et par conséquent plein de surprises et riche de révélations... un esprit pour le moins très indépendant dans la critique ». La SHAASM lui consacre un colloque 43 ans après le symposium organisé par le Vatican pour réhabiliter le grand historien de l'église dont certains ouvrages avaient autrefois été interdits comme... sulfureux ! Mais cet audacieux homme d'Église était un héritier de l'ironie de Voltaire dont il faisait profiter les salons et la presse parisienne. Célèbre, il apparaissait même dans des « pubs » de la Belle Époque. Un drôle de prêtre. Il nageait dans l'anse Saint-Père Jean-François Miniac, historien du crime, dressera le portrait de Duchesne. Gamin des grèves, professeur à Saint-Brieuc, puis Monsignore romain, revenant l'été, nager, écrire et lire dans l'anse Saint-Père, pour présider avec humour et solennité le 15 août, à Sainte-Croix.
L'humour ravageur est la signature de Duchesne, comme l'évoquera Jean-Yves Ruaux. Son humour n'épargne ni les cardinaux, ni Marie Curie ! Un rebelle servannais surdoué que rien ne destinait à devenir historien de l'église et seul ecclésiastique dont Jean Jaurès salua l'élection à l'Académie française (1910)... contre un cardinal dans l'Humanité ! Chasseur de papes
Mgr Duchesne est ordonné prêtre à Saint-Brieuc (1867). Il déteste les études religieuses et leur préfère l'archéologie qu'il pratique en Grèce à partir de 1874, comme le rappellera Christian Boucher.
Brigitte Waché, de l'université du Mans, lui a consacré ses recherches et parlera de l'historien de l'église ancienne ; d'autres diraient chasseurs de papes car il élimina de la liste historique ceux dont l'existence n'était pas vérifiée. Duchesne écrivait beaucoup, avec vivacité, mais cela ne l'empêcha pas de diriger pendant 27 ans les chercheurs à l'École française de Rome. Période que l'académicien André Vauchez, son successeur, retracera.
Concoctée par M. Christian Boucher, concepteur de l'ensemble des manifestations, l’exposition (du 17 octobre au 27 octobre inclus) se tient au centre ville de Saint-Servan, dans la salle Bouvet, au premier étage du Théâtre sis 6, place Bouvet, devant l'ancienne mairie.
Dans la continuité de cette initiative saluant cette sommité du monde intellectuel, bretonne et malouine aussi, un ouvrage est lancé en souscription au prix de 15 euros pour les adhérents de la SHAASM. Un ouvrage des éditions Cristel laissant une large part à l'iconographie afin d'élargir le cercle des passionnés de Louis Duchesne. Cet ouvrage est la quatrième de la collection "Les Dossiers de la Société d'Histoire" des éditions Cristel.
Louis Duchesne, l'incontournable monument de l'Histoire, collectif (Boucher, Miniac, Ruaux, Vauchez, Waché), Editions Cristel, Saint-Malo, 180 pages, mars 2017. Prix public : 18, 50 euros.

samedi

Les Grandes affaires de l'Histoire, n°26, octobre-novembre-décembre 2016


Pour ce numéro 26, Les Grandes Affaires de l'Histoire devient trimestriel et court sur octobre-novembre-décembre 2016. Cette nouvelle formule du magazine est consacrée à l'histoire des Etats-Unis, de la Constitution de 1787 à la politique de Barack Obama, en passant par la guerre de Sécession ou le New Deal du président Roosevelt. Un nouveau logo, une mise en page davantage épurée, plus aérée avec toujours une sélection iconographique de premier ordre sont proposées aux lecteurs.
Les Grandes affaires de l'Histoire, n°26, octobre-novembre-décembre 2016.

lundi

Les Grandes Affaires Criminelles n° 10 (août-septembre-octobre 2016)


Bert Spaggiari, Emile Buisson, Jules Bonnot, Pierre Loutrel, Jacques Mesrine, le gang des Lyonnais et l'attaque du train postal Glasgow-Londres font l'objet de sept articles signés Jean-François Miniac dans le nouveau numéro du trimestriel des Grandes Affaires Criminelles. Dans ce superbe magazine grand format laissant une part belle à l'iconographie et au talent du graphiste Franck Lecacheur, une vingtaine des " plus grands vols et braquages de l'Histoire" sont évoquées sur 150 pages par cinq auteurs, Jean-Michel Cosson, Philippe Grandcoing, Michel Benoit, Christophe Belser et votre serviteur : du poète François Villon au vol du "Cri" et de la "Madone" du peintre Edvard Munch, en passant par Arsène Lupin, Al Capone, Bonnie and Clyde. Père du commissaire Merle, le romancier bourguignon Michel Benoit revient notamment sur le massacre de la Saint-Valentin. Aujourd'hui, ce titre de presse s'est imposé comme la revue emblématique de l'histoire de la criminalité en France. Bref, concocté par Anthony, ce numéro s'avère être une belle lecture, estivale et salvatrice, à déguster les doigts de pied en éventail dans le sable balnéaire, la tête dans ces incroyables récits de mauvais garçons. En somme, le temps conférant une indéniable patine aux affaires saillantes du passé et anéantissant la charge émotionnelle initialement inhérentes à celles-ci, cette lecture reste un échappatoire à la trivialité ambiante de ces jours anxiogènes.
Les Grandes Affaires Criminelles n° 10, est disponible dans tous les bons kiosques de France, de Navarre et du Diable Vauvert.

vendredi

Les Grandes affaires de l'Histoire, n°24, juillet-août 2016


Retrouvez à nouveau la plume de Jean-François Miniac dans le numéro 24 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, celui de juillet-août 2016 centré sur les femmes saillantes du XXe siècle et la guerre d'Espagne, brouillon de la Seconde Guerre mondiale. Parmi dix plumes, Michel Benoit narre les destins de Marie Curie et de Simone de Beauvoir. Ma dernière interview est celle consacrée à l'excellent Christian-Louis Eclimont, écrivain et historien du cyclisme comme de la chanson, précisément autour des chansons de l'Histoire de France auxquels il consacre un ouvrage. Ce magazine illustré d'une pertinente iconographie et d'une belle mise en pages, c'est aussi et surtout 150 pages d'Histoire et d'histoires écrites par des historiens, des universitaires et des narrateurs de l'histoire.
Les Grandes affaires de l'Histoire, n°24, juillet-août 2016.

Les Grandes Affaires Criminelles, n° 9s (été 2016)


Ecrit par Sylvain Larue, Vincent Brousse, Alain Dommangé, Charles Bottarelli, Bruno Dehaye, Christophe Belser, Thierry Desseux et votre serviteur, ce numéro spécial du magazine Les Grandes Affaires Criminelles s'avère une compilation de récits de crimes passionnels et d'affaires insolites. Quatre des récits sont de la plume de Jean-François Miniac : Mestorino, Renaud et Courtois,
Les Grandes Affaires Criminelles, n° 9s (été 2016), est disponible dans tous les bons kiosques de France et de Navarre.

lundi

Léon Trémisot (1808-)


Léon Trémisot est un peintre et dessinateur français né à Paris en 1808. Oeuvre Considéré comme un peintre de marines, Trémisot exposa ses huiles sur toile au Salon à Paris de 1846 à 1893. Son oeuvre comprend aussi nombre de dessins et aquarelles, en témoignent des paysages de Saint-Cloud, de Venise, de Bretagne, des natures mortes, des voiliers et des pêcheurs. Elle comprend également des lithographies, tel Le Tombeau de Chateaubriand ou encore Château et Casino de Saint-Malo. On lui doit notamment un Souvenirs des bords de Rance près de Saint-Servan ; vue prise de la Vicomté exposé au Musée Royal à Paris en mars 1846 et un Saint-Malo vu de la pointe de Dinard, peint en 1840 et négocié 3600 euros en 2002. Dans sa production, son huile représentant une vue de Saint-Malo depuis la Vicomté en 1865 est remarquable. Anciennement dans les collections de la famille de Robert Surcouf, son toile intitulée Abordage du Triton par le Cartier est propriété de la ville de Saint-Malo depuis 1977, par legs aux Musées de France, et est aujourd'hui conservé au Musée d'histoire de Saint-Malo. Ce musée conserve également trois autres oeuvres : la toile Le tombeau de Chateaubriand sur l'île du Grand bé. datée de 1850 ; une aute toile, Vue de Saint-Malo, datée aussi de 1850 ; La vue de Saint-Malo, une commande exécutée en 1850-1852 et exposée en 1853. En 1845, Trémisot réside au 55 rue du Faubourg Saint-Denis à Paris. Il résida également au 10 rue Chabrol à Paris, ou encore au 10 rue des Magasins. La signature du peintre est : "L. Tremisot".
Une œuvre de Trémisot conservée au Musée d'histoire de Saint-Malo.
Une mer houleuse signé Trémisot.
Aquarelle, 21 par 30.

Miniac sur France 24


Sur la chaîne télévisée internationale France 24, le magazine hebdomadaire "Sept Jours en France" consacre un reportage à Guillaume le Conquérant à l'occasion du 950e anniversaire de la Bataille d'Hastings. Le 14 octobre 2016, le documentaire de 12 minutes 30 intitulé "Guillaume, une vie de conquête" présente longuement notre travail sur Guillaume.
La commémoration est l'occasion de présenter à nouveau ce travail dans la presse régionale, ici dans le n° 15 du trimestriel MyNormandie (numéro d'automne 2016) ou encore dans l'hebdomadaire Tendance Ouest Magazine du 13 octobre 2016.

Edmond Pierre Bazire, peintre français


Edmond Pierre Bazire est un peintre français né en 1938. Poétique, sa production picturale s'apparente quelque peu à l'art naïf par la précision de sa figuration mais s'en démarque nettement par la justesse de ses perspectives et de ses atmosphères colorées. Ses sujets sont essentiellement des paysages, dont nombre situés en Normandie. Il est toujours actif en 1972.
Ce village normand peint par Bazire est l'antithèse d'une vison de carte postale. Le sujet communément principal, l'église, est masqué par la frondaison des arbres tandis que le sujet de la toile est révélée : la mise en scène du trivial travail des jardins en pourtour des villages. Je suis à la recherche de toute information sur ce peintre. Grand merci.

mardi

Kremke, peintre de l'école suisse


La toile ci-dessous, datée de 1874 et présentée comme présentée étant une œuvre de l'école suisse, est signée M. Kremke. Elle a été exposée à Berlin, à l'exposition annuelle des arts de Prusse, probablement en 1875.
La qualité de son travail pictural, de son clair-obscur et de sa composition laisse deviner un artiste-peintre au parcours académique. Or, je ne trouve rien sur lui sur le net. Peut-être l'orthographe de ce patronyme germanique est-elle un peu erronée ? Tout renseignement sur ce peintre, M. Kremke, serait la bienvenue.

Thierry Bruet honoré par la Fondation Taylor


Artiste dont l'une des toiles a illustré la couverture de mes Flamboyants Escrocs de Normandie paru voici quelques années maintenant, l'artiste-peintre parisien Thierry Bruet nous apprend que, depuis le 15 juin 2016, une de ses compositions picturales a reçu le Prix Fernand Cormon (1845-1924) de peinture, prix annuel décerné par la prestigieuse Fondation Taylor (1844) à un peintre figuratif lors de son assemblée générale au théâtre Saint-Georges à Paris. Par le passé, ce prix doté a honoré d'autres grands peintres figuratifs, parmi lesquels l'élégiaque Robert Delval, le mystérieux russe Igor Bitman, le sombre Laurent Dauptain. Toutes mes félicitations au sympathique récipiendaire dont l'acuité du regard ironique et expressionniste éclate de toile en toile.

Wislin, peintre.


Charles Wislin, né à Gray en 1852 et mort en 1932, est un artiste-peintre français. Biographie Le Franc-Comtois Charles Joseph Victor Wislin est le fils de Joseph Wislin (1804-1893), pharmacien chimiste à Gray. Il est l'élève de Jules Noël et de Jean-Paul Laurens. La fortune familiale étant assurée par les brevets pharmaceutiques de son père ( conservation de produits alimentaires, dont la viande en 1832, etc.), le licencié en droit Charles Wislin peut mener une vie aisée à Paris, résidant au 46 rue de Rennes, puis au 26, avenue de Wagram à Paris jusqu'en 1891, date à laquelle il fait édifier un immeuble au 28, rue Ballu1. En 1892, la Société J. Wislin et Cie (fabrication du « papier Wlinsi », et des « perles purgatives Guyon »), siège au 31 rue de Seine à Paris.
Charles Wislin se consacre essentiellement à la peinture des paysages de Montmartre et multiplie les voyages, tant en France qu'à l'étranger, notamment en Italie. Il est notamment présent à Fréjus en 1881, à Cabourg en 1900, à Pierrefond en 1901, à Pont-Aven en 1906, 1907, 1910, à Quimperlé en 1910, à Binic en 1911, à Thonon-les-Bains en 1912, à Carolles en 1913 et 1914, à Dinard en 1916 et 1917, à Pierrefitte-Nestalas en 1918, à Argelès-Gazost et à Luz en 1919, à Diekierch en 1925, au château de Jaulzy en 1928, à Tessé-la-Madeleine en 1929. En France, outre Fontainebleau et les côtes picardes, ce paysagiste amateur de photographie peint aussi la Bretagne, le vieux Saint-Servan d'avant-guerre entre autres et son quartier de la Cité d'Aleth, la maison de l'académicien Louis Duchesne où résident sa fille Yvonne et son gendre, l'architecte Alexandre Miniac. Pastels et huiles sur toile de petits formats forment l'essentiel de l'œuvre de ce pleinairiste remarqué dès 1886 par Guy de Maupassant. Durant plus d'un demi-siècle, ses œuvres sont exposées aux Salons annuels à Paris : Artistes français, Indépendants. Actuellement, une grande partie de son œuvre appartient à son petit-fils, l'avocat parisien Marcel Wislin, par ailleurs donateur de plaques photographiques de Lucien Tignole au musée du quai Branly.

Expositions Salon des artistes français, Paris, 1880. Salon des artistes français, Paris, 1881. Salon des artistes français, Paris, 1883. Salon des artistes français, Paris, 1884, salle 27 : deux paysages d'Etretat. Salon des artistes français, Paris, 1885 : "Labour d'automne en Picardie". Salon d'Etretat, été 1885. Salon des artistes français, Palais des Champs-Elysées, Paris, mai 1886. Salon des artistes français, Palais des Champs-Elysées, Paris, mai 1887. Salon des artistes français, Palais des Champs-Elysées, Paris, mai 1888. Toile "Honfleur", salle 29. Exposition universelle de Paris, 1889, exposition de la toile "Journée d'août sur les falaises d'Etretat". En 1889, il devient membre honoraire des artistes français. Salon des artistes français, 1890. Salon des artistes français, 1891. Salon des artistes français, 1893. Salon des artistes français, Champs-Élysées, 1895 : toile "Le champ du repos". Galerie Chaine et Simonson, au 19, rue Caumartin, à Paris : exposition collective en 1899. Salon des artistes français, 1899, exposition des toiles "Ciel sur Montmartre" et "L'église du Sacré-Cœur".. Exposition universelle de Paris, 1900. Cercle de la rue Volney, exposition collective, 1901. Cercle de la rue Volney, exposition collective, 1902. Cercle de la rue Volney, exposition collective avec Charles Léandre, André Devambez et Lucien-Victor Guirand de Scevola, 1905. Salon des artistes français, Grand-Palais, Paris, 1906. Salon de la société des Indépendants, Jardin des Tuileries, Orangerie, 1906. Sept toiles dont "La retenue au Tréport", "Blés à Moussy", "Saint-Gilles à l'Ile-Bouchard", "La Vienne à L'Ile-Bouchard", "Roches à Trestraou" et "Le château à Trestignel". Salon de la société des Indépendants, Jardin des Tuileries, Orangerie, 1908. Cinq toiles : "La mer à Perros-Guirec", "A Trestraou", "Côte de Port-Manech", "La pointe de Trévignon" et "La chapelle Saint-Philibert" . Salon de la société des Indépendants, Jardin des Tuileries, Orangerie, avril-mai 1909. Deux toiles : "Marée basse à la baie du Hénant, Finistère" et "Larchant, novembre". Salon de l'Ecole française, Grand-Palais, Paris, janvier-février 1911. Wislin est membre du jury. Salon d'hiver, Grand-Palais, 1926, Salon d'hiver, Grand-Palais, février-mars 1930. Six toiles dont "Saint-Valéry-sur-Somme", "Le fort national à Saint-Malo", "Le Tréport". Wislin est alors sociétaire du salon d'hiver. Salon d'hiver, Grand-Palais, février-mars 1933. Depuis 2006, le Musée d'Orsay référencie Charles Wislin (Notice Artiste n° 79710). Prix Wislin est primé à l'Exposition Universelle de Paris en 1900. Critique "Une petite charrue abandonnée est peinte avec grand talent par M. Wislin" Guy de Maupassant, journal Le XIXe siècle, 10 mai 1886, à propos du Salon. Collections Wislin est présent dans les collections de : Charles Hermann-Léon, Notes et références 1.↑ Photographies de la façade sur bricksinparis.blogspot.fr Sources (fr) Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays (14 vol.), éditions Gründ, 1999 (4e édition) (ISBN 2-7000-30109) Charles Watt, A monthly journal of chemical and physical science, London, 1842. Annales d'hygiène publique et de médecine, Baillière et fils, Paris, juillet 1857. Théodore Véron, Dictionnaire Véron, Salon de 1880, Bazin, Paris, 1880 (article sur Wislin, p 505). Théodore Véron, Dictionnaire Véron, Salon de 1881, Bazin, Paris, 1881( long article sur Wislin, p 493). Emile Bellier de la Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'Ecole Française, 1882,long article sur Wislin p 725. Eugène Véron, Courrier de l'Art, hebdomadaire, 1883. Citation de l'envoi de Wislin au Salon de 1883, page 171. Théodore Véron, Dictionnaire Véron, Salon de 1884, Bazin, Paris, 1884 (article sur Wislin, p 407). L'Europe artiste, 6 janvier 1884. Le Monde illustré, 14 juin 1884, critique élogieuse sur sa participation au Salon. Gil Blas, 16 septembre 1885, citant Wislin. Le Radical, premier mai 1888, article sur le Salon citant l'envoi de Wislin. Auguste Dalligny, Agenda de la curiosité, des artistes et des amateurs, Journal des Arts, Paris, 1889. Le Gaulois, 26 avril 1895, citation d'un envoi de Wislin. Le Gaulois, 12 avril 1899, citation de Wislin. Le Rappel, 26 janvier 1901, article sur l'exposition du cercle Volney citant l'envoi de Wislin. L'Humanité, 27 février 1905, citant positivement Wislin à sa Une. L'Aurore, 21 janvier 1911, citation de Wislin. La France judiciaire, 5 juin 1932, annonce du décès de Wislin. Léo Kerlo et Jacqueline Duroc, Les peintres des côtes de Bretagne, tome 4 (de Quimper au Pouldu), Chasse-Marée-Glénat, 2006. (ISBN 9782914208833) Dictionnaire des Peintres à Montmartre, éditions André Roussard. 
Cote : les prix en vente publique varient entre 80 et 500 euros selon le format des huiles. De facto, les cessions sont faibles.

Seconde carte postale


Une nouvelle carte postale de la rue des Forges à Bazouges-la-Pérouse(35), œuvre d'Alexandre, est en cours de réalisation avec l'aimable autorisation du collectionneur Pierre-Henri Brunet.

mercredi

Les Grandes Affaires Criminelles, n° 8 (juin-juillet 2016)


Retrouvez la plume de Jean-François Miniac pour quatre des récits de ce huitième numéro du bimestriel Les Grandes affaires criminelles. Par ailleurs, une nouvelle rubrique apparaît dans le titre de presse, plus graphique, dont j'ai la charge.
Les Grandes Affaires Criminelles, n° 8 (juin-juillet 2016).

jeudi

Bazouges


Une aquarelle de Bazouges-la-Pérouse brossée par Alexandre, collection Michel Brunet, est désormais éditée sous forme de carte postale par nos soins.

mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 22, mai-juin 2016.


Dans le numéro 22 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, retrouvez la plume de Jean-François Miniac pour sa rubrique judiciaire "Histoire en procès ainsi que pour un entretien avec une personnalité de la bande dessinée, le dessinateur espagnol Ruben Pellejero autour de Corto Maltese. * Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 22, mai-juin 2016.

dimanche

Nostalgérie


Alain Ruscio, Nostalgérie. L'interminable histoire de l'OAS, Paris, La Découverte, collection « Cahiers libres », 2015.
Petite découverte du jour, ce 2 avril : mon travail est cité dans cet ouvrage paru l'an passé. Un livre signé d'Alain Ruscio, chercheur en histoire et par ailleurs politiquement engagé, communiste en l'espèce. Un ouvrage consacré à l'OAS, sujet toujours sensible s'il en est, des deux côtés de la Méditerranée. Pourquoi cette citation ? Sans doute par rapport aux divers récits écrits sur Alfred Locussol, membre du Parti Communiste Algérien assassiné à Alençon en janvier 62 lors d'une "ponctuelle" de deux tueurs de l'OAS, peut-être en lien avec l'évasion d'Henry Alleg, auteur de La Question. A vérifier donc. Après lecture de livre, il s'agit bien d'une référence au sujet de l'affaire Locussol, mais sans interprétation erronée de mes propos sur la question. Parfait.

mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire, n° 21 (mars-avril 2016)


Dans le numéro 21 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire consacré aux reines qui ont marqué l'histoire de l'Europe, retrouvez la plume de Michel Benoit, celle de Jean-François Miniac pour sa rubrique judiciaire "Histoire en procès ainsi que pour un entretien avec une personnalité.
* Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 21, mars-avril 2016.

Les Grandes Affaires Criminelles n°7 ( mars-avril-mai 2016)


Dans le septième numéro du trimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, consacré au grands procès de l'histoire de France, retrouvez la plume de Jean-François Miniac pour l'évocation de trois procès, l'un de 1894, l'autre de 1917 et le dernier de 1977. Ce numéro ouvre une nouvelle formule pour le titre de presse spécialisé né en août 2014 de la revue Les Grandes Affaires de l'Histoire. Désormais, il est doté d'une pagination plus importante, soit 150 pages de récits historiques.
Les Grandes affaires criminelles n°7 ( mars-avril-mai 2016). Disponible en kiosque dès le 17 février 2016.

samedi

Arts Sous Les Clochers 2017


Basée dans la Manche, l'association Arts Sous Les Clochers proposent d'exposer temporairement des œuvres d'art dans les églises de Normandie.
Parcours artistique contemporain 2017 : Offrir à 4 ou 5 artistes de créer des oeuvres...
Site pour le crowdfunding : www.kisskissbankbank.com
Site de l'association: Site Internet: www.artsouslesclochers.fr Mail: h.aumont2@netcourrier.com

Des coccinelles dans des noyaux de cerise - Nan Aurousseau


Après six romans parus dans la prestigieuse collection Bleue chez Stock, remarqué par feu Jean-Marc Roberts, le romancier Nan Aurousseau sort en janvier 2017 un nouveau volume, Des coccinelles dans des noyaux de cerise, chez l'éditeur Buchet-Chastel. "Une histoire vraie, terrible", selon les propres mots de l'auteur qui place son nouvel écrit sous le double signe d'Alfred Jarry et de Jim Thompson. Des coccinelles dans des noyaux de cerise, Buchet-Chastel, janvier 2017, ISBN : 978-2-283-02963-3, EAN : 9782283029633.
C'est dans le Cantal durant l'été 2016 que Nan Aurousseau a tourné son troisième long-métrage, Jour de Pêche, d'après une histoire authentique advenue à l'un de ses amis, avec Jean-Hugues Lime et Kachev notamment. Richard Bohringer a fait une apparition dans ce film dont la sortie est prévue à l'été 2017. Nan a tourné ses deux dernières scènes courant janvier 2017. L'avant-première du film a eu lieu le 10 juin 2017 au Saint-André-des-Arts à Paris. Le métrage est présenté dans le cadre du Festival du Film Francophone à Angoulême le 25 août à 18 heures à la salle Laloux du CBDI. Avec Nan, je prépare depuis début 2016 un récit romanesque à quatre mains qui, signé et suivi par un éditeur, devrait paraître prochainement. Ensemble, nous avons notamment disséqué le dossier d'instruction. Entre autres. Livré à l'éditeur au printemps 2017, le roman devait paraître en juillet mais sa sortie a malheureusement été retardée à la suite de la sortie annoncée d'un autre livre sur le même sujet courant août. Cela nous permet d'en changer la forme romanesque.

"Romain Souber" et Romain Souverbie : un même peintre.


Je recherche tout renseignement sur l'artiste Romain Souverbie alias "Romain Souber".
Six femmes, huile sur toile, signé R.Souber en bas à gauche, format 65 par 100 cm. (Cession Tradart Deauville, maître James Fattori). Si l'huile est non datée sur le catalogue, la facture est d'évidence du XXe siècle. En tapant "Souber" sur le moteur de recherche, un seul document apparaît, un catalogue d'expo. Bibliographie : * Romain Souber, peintures récentes, dessins: catalogue de l'exposition à la Galerie Gérard Mourgue (Librairie), Paris, du 5 au 18 avril 1963, Éditeur La Galerie, 1963. Peintre du XXe siècle, Romain Souber expose donc dessins et peintures à la fameuse galerie Mourgue, à Paris, en avril 1963. Un autre "Romain Souber" est jadis passé aux enchères à Drouot : * Romain Souber, « Composition à l'atelier », huile sur toile signée en bas à gauche, 46 x 37 cm. Bref, si tant est que la signature "R. Souber" soit celle de ce Romain Souber, ma toile est l'une des deux seules connues sur le net. Curieux pour une huile dont la qualité démontre un incontestable métier et donc une trajectoire artistique. C'est tout ce que révèle internet de ce bien mystérieux artiste au talent affirmé mais si discret.. Intriguant.
Ce d'autant que la galerie Mourgue s'avère une prestigieuse galerie parisienne. Si elle a accroché les œuvres de Souber à ces cimaises, parmi les noms de la Nouvelle école de Paris, c'est que le peintre a une œuvre derrière lui...
Romancier couronné par divers prix de l'Académie française, président-directeur général adjoint de la Librairie Julliard, chef de service des émissions littéraires de l’ORTF, puis de Radio-France et de France Culture, le galeriste Gérard Mourgue (1921-1995) dirige alors cet ensemble de librairies et galeries parisiennes( 29, boulevard Raspail et 9, avenue de l'Opéra). Les galeries Gérard Mourgue exposent aussi Maurice-Elie Sarthou (1911-1999) en 1957, Sabine Darrigan et Jean Cocteau en 1957, Georges Artemoff (1892-1965) en 1958, George Choquet-Perez (1923-) en 1959, Richard Jeranian (1921-) en 1959, Jacques Yankel (Jakob Kikoïne au civil) après 1959, Raymond Mirande en 1960, Monique Le Beguec (1929-) en 1961, Jacques Palumbo (1939-) en 1962, Rafel Tona (1903-1987) en 1962, 1963 et 1966, André Sablé (1921-2013) en 1963, Janine Béraud ( épouse de Marcel Arland) en 1963, Victor Laks (1924-2011) en 1963, Jean-Pierre Charpy (1935-) en 1964, Lydie Chantrell (1931-) en 1965, Jacques Chevalier (1924-) en 1965, Jean Bertholle (1909-1996) en 1966, Jean Cuillerat (1927-1998) en 1966, Georg Firmans en 1966, Georges Arnulf en 1967, Etienne Blanc en 1967, Hrair Diarbekirian (1946-) en 1967, Gérard Economos (1935-) en 1967, Jean Nicolle en 1967, Camille Hilaire en 1968, Kazimierz Dzyga en 1968, Libor Sir (1933-) en 1970, Barkev, Mohamed Bouzid (1929-2014).
Huile de Camille Hilaire. Il écrit également une monographie sur Hilaire en 1975 et participe à une monographie sur Boncompain paru en 2005.
HYPOTHESE : Une hypothèse apparaît, à la suite de mes recherches infructueuses sur la toile. Et si ce nom de Souber, rare et une seule fois référencé comme peintre pour l'expo chez Mourgue, était finalement un pseudonyme ? Et, si oui, de qui ? Parmi d'autres, le patronyme Souverbie m'apparait au fil de mes recherches sur le net. "Romain Souber", tel que l'indique le catalogue de la galerie Mourgue, serait-il le peintre Romain Souverbie (1929-), fils du peintre cubiste et académicien Jean Souverbie (1891-1981) ? (L'étymologie de Soubervie provient de l'agglutination de mots d'occitan, dont sober. Variante graphique : Souberbie. En graphie alibertine : Sobervia.) Jeune peintre, 34 ans en 1963, Romain Souverbie aurait-il adopté ce pseudonyme afin de se distancer de la brillante carrière académique de son illustre père exposé chez Bernheim-Jeune ?
Toile de Jean Souverbie. Au soir du 16 août 2016, après avoir glané des informations sur ce peintre dont les jalons biographiques pourraient correspondre, je pose une question publique, au hasard balthazar, sur le blog Blogruz d'un cousin de Romain Souverbie. La grand-mère de ce monsieur est Marcelle Souverbie, sœur de Jean Souverbie et tante de Romain. : " Bonsoir Monsieur, Je possède une toile signée "R.Souber", probablement de "Romain Souber", lequel peintre exposa à la galerie Mourgue en avril 1963. Je me pose la question de savoir si, derrière ce pseudonyme, ne se cacherait pas Romain Souverbie, né en 1929, fils du fameux Jean Souverbie ? Ma question s'apparente à une bouteille à la mer, mais, sait-on jamais, peut-être attendra-f-elle votre rivage ? Au plaisir, Jean-François Miniac." A cette improbable demande, je reçois une sobre et rapide réponse de la part de ce cousin, qui n'est autre qu'un écrivain, Rémi Schulz (Sous les pans du bizarre, Baleine, 2000) : "Bonjour JFM, il s'agit bien de Romain Souverbie." Nouvelle épatante, que cette confirmation validant mon intuition.
ROMAIN SOUVERBIE Élève de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris où son père est alors chef d'atelier (1945-1962), Romain Souverbie est à 26 ans lauréat de la 26e promotion artistique de la Casa Velásquez, à Madrid, en 1955-1956. Ce pensionnaire de la Casa Velásquez, l'Académie de France en Espagne alors dirigée par Paul Guinard, y est encore présent une dernière année en 1956-1957, notamment avec le peintre concarnois Jean Le Merdy (1928-2015). Le Merdy est élève de Jean Souverbie à l'ENSBA de Paris dès 1949, tout comme l'admirable Philippe Lejeune (1924-2014), élève dès 1943 ou encore André Even, Jean Pierre Cassigneul, Jean Chevolleau, Claude Gaveau, Paul Collomb, Françoise Gilot (1921- ; compagne de Picasso de 1944 à 1953), Jean Maufay, Alain Le Nost, Georges Rocher, Yves de Valence et Wu Guanzhong. En 1961, Romain Souverbie devient professeur de peinture à l'école des Beaux-Arts de Dijon. De 1987 à 1992, il y enseigne toujours. Selon l'un de ses étudiants, François Lamy, Romain est un "amoureux inconditionnel de Pablo Picasso, période rose comme période bleue", tout comme son père, peintre cubiste figuratif apprécié de Maurice Denis et influencé par Picasso dont il est ami. L'Espagnol a d'ailleurs visité l'atelier de Jean à l'école du quai Malaquais. Son fils Romain a aussi rencontré le maître du cubisme à Vallauris où ce dernier résidait avec Françoise Gilot de 1948 à 1953. "Yves de Saint-Front est à Vallauris, son ami Romain Souverbie rencontre Picasso ; enthousiaste, il propose à Yves de l'introduire près du maître. Il décline l'offre et l'avoue si simplement que je ne comprends pas." indique Gilles Artur, conservateur du musée Gauguin à Tahiti, au sujet du peintre Yves Durand de Saint-Front (1928-2011), fils du célèbre peintre maritime Marin-Marie et élève de Jean Souverbie dès 1947 aux Beaux-Arts de Paris. "J'étais pourtant revenu à Paris depuis, mais je n'avais pas pensé aux tableaux familiaux, et l'évidence dorée m'a fait contacter un fils de Jean Souverbie, Romain, peintre également, lequel m'a appris qu'effectivement le nombre d'or avait été essentiel pour son père, qu'il avait construit son propre compas de proportions, qu'il l'utilisait intensivement dans sa peinture... En 1946, année de son élection à l'Institut, il avait été également appelé à enseigner dans une académie privée de peinture, qu'il avait rebaptisée Académie de la Section d'Or...", écrit Rémi Schulz, féru du nombre d'or, sur son blog pointu. A suivre donc ! Eu égard à la qualité de la toile acquise sur un coup de tête, j'aimerais beaucoup en connaître davantage sur l'oeuvre de ce mystérieux Romain Souverbie, lauréat du prix de la Casa de Velásquez 1956, dont le brouhaha numérique ne distille que de trop rares informations. "Romain est toujours en vie, et accessible à Fontaine-lès-Dijon." me précise ensuite Rémi Schulz. De fait, le 18 août, j'envoie un courrier postal à M. Souverbie, en espérant que ma curiosité artistique n'importune pas cet homme de 87 printemps.
Par ailleurs, réceptionnant la toile à Deauville le 18 août, je découvre une mention "Souverbie" inscrite au crayon sur le cadre, lequel est également tamponné de la maison du quai Voltaire, "Sennelier". Je découvre aussi une date, "62", juste après la signature. Question : cette toile aurait-elle été exposée chez Mourgue ?
Wait and see...