jeudi

Le Festival International des Ecrits de Femme 2015 : Les Reines du Crime.


La manifestation est organisée par la Maison de Colette, sis à Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l'Yonne. En cette année 2015, la 4ème édition du Festival international des écrits des femmes a mis en lumière les « Reines du crime » d’Agatha Christie à Fred Vargas.
" Aujourd’hui, les femmes ont investi tout le champ de la littérature policière, notamment celui du roman noir, longtemps resté exclusivement masculin. Elles remportent partout un immense succès : elles battent des records de vente, raflent les prix littéraires, sont adaptées à l’écran… Encore faudrait-il rappeler qu’elles étaient là dès l’origine. Au commencement, les pionniers du genre policier étaient aussi des pionnières ! Ainsi le premier auteur important après Edgard Poe fut l’américaine Anna Katharine Greene… Le temps d’un week-end le festival international des écrits de femmes vous propose de redécouvrir celles qui ont fait et qui font aujourd’hui, en France et dans le monde, l’histoire et la richesse du roman policier, d’Agatha Christie à Donna Leon et à Fred Vargas, en passant par Dorothy Sayers, Patricia Wentworth et Patricia Highsmith : « Les Reines du crime » !" (Site du festival)
Avec la participation de : Brigitte Aubert, Jacques Baudou, Chantal Bigot, Virginie Brac, Suzanne Bray, Violette Cabesos, Isabelle Casta, Catherine Chauchard, Hélène Couturier, Jean-Pierre Croquet, Nicole Decuré, Virginie Despentes, Pascale Fonteneau, Sophie Hannah, Isabelle Laffont, Elisabeth Legros-Chapuis, Jean-François Miniac, Ruth Morse, Nicolas Perge, François Rivière, Josyane Savigneau, Alexandra Schwartzbrod, Dominique Sylvain, Danièle Thierry et mes sympathiques et talentueuses voisines de signature : Ingrid Astier, Bénédicte Desforges et Elsa Marpeau.
Organisatrice du festival, la Maison de Colette maintient la mémoire de l'auteure des Claudine née à Saint-Sauveur-en-Puisaye. La dame du Palais-Royal était également une prolifique chroniqueuse de fait-divers pour Le Temps, ayant suivi nombre de procès parisiens, de Landru à Violette Nozière.
Le FESTIVAL "La forte présence des femmes écrivains apparaît comme une des caractéristiques de la littérature de langue française. Elle participe de son image et de son rayonnement à l’étranger. À toutes les époques, des femmes ont contribué par leurs écrits à la richesse de la culture, au mouvement des idées et de l’histoire. Aucune manifestation culturelle ne leur était consacrée jusqu’à présent.
L’idée de créer le « Festival international des écrits de femmes » est née au sein de l’association « La Maison de Colette ». Colette est avec Mme de Sévigné, George Sand, Simone de Beauvoir ou Marguerite Duras, un des écrivains français les plus connus et les plus lus, traduits et étudiés dans le monde. Elle incarne pour beaucoup le génie littéraire, l’audace et l’indépendance. Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne), son village natal, était tout désigné pour accueillir ces rencontres internationales, les premières du genre. Chaque année, le deuxième week-end d’octobre, des lecteurs, des écrivains, des artistes et des chercheurs venus du monde entier se retrouveront autour d’un thème à chaque fois différent.
"(Site du festival)
LE PROGRAMME DU WEEK-END (cliquer pour agrandir) :
Elsa Marpeau et Ingrid Astier. Le festival privilégie des tables rondes avec de multiples intervenants. L'exceptionnelle particularité de ce salon est également la qualité de son public, venu de loin pour participer à cet événement. Chacune des tables rondes est écoutée par quelques 250 personnes. Ici, l'essayiste Jean-Pierre Croquet, le réalisateur Nicolas Perge, François Rivière et Jacques Baudou, éditeur, critique littéraire et chroniqueur au Monde.
Le samedi, Agatha Christie sera à l'honneur du salon :
LA TABLE RONDE "Agatha Christie dans tous ses états" :
Animé par le réalisateur Nicolas Perge, un table-ronde intitulée "Agatha Christie dans tous ses états" se focalisera sur les adaptations d'Agatha Christie dans le domaine visuel, cinéma et bande dessinée notamment. Durant trois quarts d'heure, trois intervenants animeront cette table-ronde : le romancier et essayiste François Rivière, le réalisateur de cinéma Pascal Thomas et votre serviteur.
(Cliché Laurence Navarro pour FIEF) De 2004 à 2012, le cinéaste Pascal Thomas a réalisé quatre adaptations de romans d’Agatha Christie : "Mon petit doigt m’a dit…", "Le crime est notre affaire" et "Associés contre le crime…" (Ces trois films ont pour acteurs Catherine Frot et André Dussollier) et enfin, "L’Heure zéro" (avec Danielle Darrieux, Melvil Poupaud, Clément Thomas et Laura Smet), tournée à Dinard, près de Saint-Malo. On ne présente plus François Rivière, essayiste du noir, romancier et scénariste de BD. Exégète de la duchesse de la mort, s'il en est.
PRATIQUE Nous rejoindre à Saint-Sauveur : Mairie - 1 place Paultre des Ormes 89520 Saint-Sauveur-en-Puisaye *En train : Une liaison régulière est assurée depuis la gare de Paris-Bercy et la gare d'Auxerre. Le temps du festival une navette (5 euros) sera assurée 4 fois par jour entre la gare d'Auxerre et la mairie de Saint-Sauveur-en-Puissaye. *En car depuis Paris : Une liaison Paris-Place d'italie - Saint-Sauveur-en-Puisaye est assurée par les cars Tisserand. Horaires et renseignements au 03 86 82 83 13
Le Festival International des Ecrits de Femme 2015, quatrième du nom, débute par l'accueil à notre maison d 'hôte pour le week-end. Au lieu-dit Les renards, la maison attend six auteur(e)s pour le week-end : la marseillaise Valentine Leÿs, , spécialiste de Colette chroniqueuse judiciaire, l'amiénoise Isabelle Casta, universitaire spécialiste de Gaston Leroux, et monsieur, Elisabeth Legros-Chapuis, le rémois Jacques Baudou, critique littéraire au Monde, et votre serviteur. Pour dormir et se restaurer : Le village et ses environs proposent de nombreuses possibilités d'hébergements (hôtels, gîtes et chambres d'hôtes) et de restauration. Nous vous invitons à contacter l'office de tourisme de Puissaye-Forterre où à demander une liste à notre secrétariat.
(Site du festival)
A Mézilles, où le dîner du vendredi soir se déroule dans un établissement réputé, Le Moulin de Corneil, un curiosité locale nous cueille : un gué au cœur du village, à la sortie du restaurant. Dîner des plus agréable en compagnie du scénariste Jean-Pierre Croquet, de Frédéric Marget et Jean-François Brégy, pour les convives les plus proches. Après l'excellent diner au Moulin, nous traverserons ce gué pour le retour aux Renards.
Bref, concocté par l'association présidée par Frédéric Maget, le FIEF de Saint-Sauveur-en-Puisaye est véritablement une manifestation exceptionnelle, bénéficiant notamment d'un public de qualité, attentif et curieux, loin de tant de salons littéraires dont l'essence même reste la vente de livres. Un idéal de salon, en somme. Un plaisir également, que de côtoyer mes voisins, de délicieux libraires anciens sur Paris : Les Amazones, rue Bonaparte, et Eric Busser, rue Monge.

vendredi

Notre Guillaume le Conquérant exposé à Bayeux


Excellente nouvelle de ce 8 octobre 2015 de la part de mon éditeur : le Musée de la Tapisserie de Bayeux, dans le Calvados, consacrera sa grande exposition de l'été 2016 à notre récent travail sur Guillaume le Conquérant, une adaptation en BD de la vie du duc-roi avec Borja. Le report annuel de l'an dernier aura finalement été salutaire puisque nous sommes désormais les seuls à être exposé. Un grand plaisir en perspective, naturellement.
A posteriori, le plaisir n'aura malheureusement pas totalement été de la partie pour les auteurs qui, au passage, ont découvert les us et coutumes des expositions publiques, à l'image de la maquette de cette affiche que nous aurions aimé voir modifiée, ne serait-ce que pour la lecture même de nos noms. Bref. Cependant, l'exposition en question, conséquente bien que nous ne la connaissons pas de visu, a naturellement le mérite d'exister, de présenter notre travail dans un cadre culturel et couru de la cité du Bessin. Anthony, l'un de mes éditeurs, l'a jugé remarquable. Le mérite en revient à tous les acteurs du dossier, éditeur comme ville de Bayeux. Conçue et réalisée par le seul Musée de la Tapisserie de la Reine Mathilde, elle sera visible dans la capitale du Bessin de juin à décembre 2016. Maintenant, notre espoir réside surtout dans le fait qu'après ce semestre d'exploitation à Bayeux, l'exposition trouvera prochainement d'autres écrins muséaux en Normandie, voire Ligériens semble-t-il, pour poursuivre son existence et, accessoirement, nous permettre de tirer un revenu légitime de la présentation publique de notre travail d'auteurs.
La Renaissance du Bessin, 28 juin 2016. En définitive, à la demande du conservateur, M. Verney, et après accord commun de toutes les parties, ville, éditeur et auteurs, l'exposition devrait être finalement reconduite à compter de janvier 2017 dans le cadre même du musée de la Tapisserie de Bayeux.

Brèves de Tour


Nouvelle proposition éditoriale de ce jeudi 8 octobre : un court opus écrit et dessiné à réaliser pour le printemps prochain, à l'occasion du Tour de France 2016. Texte validé début janvier, 52 illustrations livrées en avril, après un envoi de 60 roughs à l'éditeur. Ce livre a été fort agréable à réaliser avec l'éditeur et son coordinateur éditorial. Que vive la petite reine et que ce livre trouve son lectorat !
Brèves de Tour, Abécédaire savoureux de la Grande boucle, Texte et dessin de Miniac, Orep, juin 2016.

jeudi

Criminocorpus


Mon dernier titre, Affaires d'Etat, Affaires Privées, Les Très Riches Heures de la République, parue en avril 2015, est chroniqué sur Criminocorpus, dans un article de Philippe Poisson daté du 5 octobre 2015 : https://criminocorpus.hypotheses.org/11883/comment-page-1#comment-23347 Grand merci à lui.

lundi

Alain Loison, ses Nouveaux Mystères.


Voici quatre ans maintenant, j'avais eu le loisir de présenter le travail de l'ami Loison aux éditions de Borée. Depuis, l'eurélien Alain Loison a publié trois ouvrages d'histoire dans la collection Histoire de Documents de la maison d'édition, dont celui-ci :
Prochainement, au printemps 2016, sortira son nouvel opus chez de Borée : Les Nouveaux Mystères d'Eure-et-Loir. Amateurs de récits historique, courez-y sans hésitation. L'homme est sympathique, le chercheur en histoire pointilleux, le banquier révolu. A la suite de l'inopiné redressement judiciaire des éditions de Borée qui s'étala de septembre 2015 à mars 2016, la sortie du titre fut malheureusement reportée à une date ultérieure, comme Les Nouvelles Affaires Criminelles de Normandie et Les Mystères de Bourgogne. ... Finalement, le voici paru en ce printemps 2016 pour le grand plaisir des Euréliens férus d'histoire. Et les autres.

mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire n° 17 (septembre-octobre 2015)


Le numéro 17 de l'excellent bimestriel "Les Grandes Affaires de l'Histoire" est paru hier, jeudi 10 septembre 2015. Parmi d'autres plumes historiques, dont celles des bourguignons Michel Benoit et Thierry Desseux, retrouvez celle de Jean-François Miniac pour l'entretien d'un éminent spécialiste du Proche-Orient et grand-reporter à France Inter : Christian Chesnot. Dans le présent numéro, en partie focalisé sur l'Antiquité, sa rubrique judiciaire "Histoire en procès" est consacrée aux trop fameux "Chauffeurs de la Drôme", de sinistre mémoire en région rhônalpine. Le prochain entretien complétera le sujet si contemporain de la question du Proche-Orient et de ses conflits, abordé ici par Christian Chesnot, en le mettant dans un perspective historique plus ample avec un philosophe, chrétien maronite, acteur de l'histoire et conseiller politique d'un amiral français. Selon la formule désormais consacrée, le numéro est disponible dans tous les bons kiosques de France et de Navarre.
* Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 17, septembre-octobre 2015.

Les Grandes Affaires Criminelles n°5 ( septembre-octobre-novembre 2015)


Retrouvez la plume de Jean-François Miniac dans le cinquième numéro de l'excellent trimestriel Les Grandes Affaires Criminelles, celui de la rentrée 2015, un numéro centré sur les victimes politiques historiques ( Lincoln, Indira Ghandi, Henri III). Concocté par l'historien breton Christophe Belser, un dossier sur la Bretagne se focalise sur huit affaires de la région, dont celle de l'Egorgerie, se déroulant sur les bords de Rance en décembre 1790.
Pour ce cinquième numéro, après l'interview du si médiatique auteur de best-sellers Michel Bussi, j'ai eu le plaisir de m'entretenir avec un écrivain que j'affectionne particulièrement pour l'avoir rencontré voici déjà quatre ans dans le Perche : Nan Aurousseau. Publié dans la collection La Bleue chez Stock, la fameuse collection créée par feu Jean-Marc Roberts, le romancier tout en sensibilité, en humanité et en introspection incarne aujourd'hui le mythe inauguré par François Villon au Moyen-Age, celui du truand repenti en littérature.
Dans ce cinquième numéro, vous trouverez également une affaire criminelle historique normande, saillante et médiatique, laquelle défraya la chronique nationale sous la Seconde Restauration : l'affaire Wilfrid Regnault à Amfreville-la-Campagne.
De surcroît, j'ai eu la charge de brosser les cinq illustrations (dont Omar Raddad, Pierre Chanal, Emile Louis) de la rubrique "Un œil sur notre temps", une rubrique rédigée par une talentueuse nouvelliste, la bourguignonne Fabienne Desseux. Par ailleurs, Didier Decoin, que j'ai eu le bonheur d'interviewer récemment, m'a confié à cette occasion avoir apprécié la revue, tant sur le fond que sur la forme. Ce qui n'est naturellement pas pour déplaire à la rédaction du magazine coordonné par l'ami Anthony comme à ses fidèles contributeurs, également pour ce présent numéro : Philippe Grandcoing, Marie-Christine Bessou, Bruno Dehaye et l'excellent Jean-Michel Cosson. "Les Grandes Affaires Criminelles" n°5, septembre-octobre-novembre 2015, 116 pages, 9 euros 50. Dans tous les bons kiosques de France, de Navarre et d'ailleurs, par abonnement également.

lundi

8319


8319 visites en ce mois d'août 2015 : merci à toutes et à tous de vos passages sur mon blog d'auteur, et notamment pour la fidélité de certains. Au plaisir.

mardi

Plaisir d'auteur


Pour tout auteur, il est plaisant d'apprendre par la bande qu'un lecteur a tellement apprécié la lecture de votre livre qu'il a grignoté sa nuit pour le finir d'une seule traite, emporté par le suspens que vous y avez distillé. Cela a été le cas du beau-frère d'une amie à laquelle j'avais récemment offert un exemplaire de mon "Affaires d'Etat, Affaires Privées", paru chez Métive en avril dernier.
Ce lecteur de Courchevel, Yves, professeur de physique-chimie en classe prépa, que je n'ai pas le loisir de connaître, a fini l'ouvrage en question à plus de deux heures du matin. Même si j'écris en premier lieu pour mon propre plaisir, savoir que mon travail a été partagé et aimé s'avère naturellement gratifiant, ce d'autant que, tombant une fois n'est pas coutume dans la satisfaction, j'ai la faiblesse de beaucoup aimer ce volume, dans le fond comme dans la forme. Et le travail artistique et éditorial effectué par la maison d'édition sur ce titre, ciselé, à l'économie parfaite. Par ailleurs, ajouté à sa diffusion dans quelque 70 librairies indépendantes de l'hexagone, sa présence rapportée dans les relais H des gares françaises n'est pas également pour me déplaire. Puisse ce livre plaire autant à nombre de lecteurs, c'est tout le bonheur que je lui souhaite. Car, d'expérience, le bouche à oreille reste son seul véritable vecteur d'existence.

vendredi

Terrorisme ferroviaire et incurie médiatique


Quand au soir du 21 août 2015, j'entends un criminologue médiatique, estimable par ailleurs, et d'autres journalistes évoquer l'attentat du Thalys 9364 Amsterdam-Paris entre Oignies et Arras, à 17 h 50, je sursaute. De fait, je ne peux que leur conseiller la lecture des "Grandes Affaires Criminelles du Rail". Pour le grand public comme pour l'historien, les approximations de ces commentateurs entendus sur une grande chaine d'information restent tout de même regrettables dans de telles circonstances, pour l'heure dramatiques. La criminalité ferroviaire a malheureusement son histoire, aussi longue que l'existence de ce mode de locomotion et le terrorisme ferroviaire n'est lui-même pas nouveau, loin de là, en France également. Comme pour l'islamisme radical d'ailleurs. En l'espèce, à l'aune du terrorisme puisque telle est la qualification retenue pour le forfait commis par le jeune Marocain Ayoub El Khazzani, Arras n'est pas étranger à une ancien attentat terroriste, datant de l'immédiat après-guerre, fomenté par une cellule communiste à l'époque, d'un bilan bien plus tragique que celui qui consterne et soulage l'hexagone en ce soir du 21 août 2015. Même à une heure de grande écoute, l'émotion ne devrait pas dédouaner, ni de la précision journalistique, ni de la mise en perspective historique. Remarquez, quand on écoute les versions sur le simple déroulé des faits eux-mêmes se multiplier au fil des heures, et se contredire au fur et à mesure, cela en dit long sur l'incurie de trop de médias, trop soucieux d'épouser l'actualité au plus près, quitte à balancer ineptie sur connerie. Quand l'objet des médias est d'être présent coûte que coûte, nécessité fait loi et peu importe la vérité, présente comme passée.
https://www.youtube.com/watch?t=54&v=VzgkMR1RuKQ

dimanche

Quatre histoires courtes sur France Bleu Haute-Normandie


Le vendredi 4 septembre 2015, l'enregistrement radiophonique de quatre histoires courtes s'est déroulé à Rouen, avec le journaliste Richard Gauthier de France Bleu Haute-Normandie. Quatre affaires d'escroquerie parmi celles que la région a suscitées, issues de mon dernier volume, "Affaires d'Etat, Affaires Privées", paru chez l'excellent Métive en avril 2015. Centrées sur Lisieux, Le Havre, Rouen, Evreux, Saint-Georges-du-Vièvre et Amfreville, elles passeront à l'antenne le vendredi 11 septembre prochain. Soyez à l'écoute si vous en avez le loisir, ce d'autant qu'une surprise attendra les auditeurs de la station régionale...
Georges Rème.
Clément Passal.
Gisèle de Gisors. Roméo et sa Juliette, Villemessant Tout commence à Rouen, en 1810. Le 22 avril, nait Hyppolyte de Villemessant. L’enfant apparait dans une famille bourgeoise de la ville aux cent clochers. Mais ce n’est pas dans le commerce de rubans que l'ambitieux jeune homme réussit. Après la faillite de son négoce, il se lance dans la presse à Paris. Son domaine. Dès 1839. Il sera le grand patron de presse du Second Empire. Il reprend notamment le moribond Le Figaro en 1854 et assoit son succès. C’est dans ce bihebdomadaire libéral qu’en mai 1877 parait un article relatant l’histoire d’une jeune héroïne de la guerre de 1870,vous savez, celle entre Français et Prussiens. L'héroïne est une jeune Française de 22 ans, elle était alors employée auxiliaire du bureau télégraphique de Pithiviers, dans le Loiret. Lors du conflit, elle a espionné dans son bureau de poste, permettant de sauver 40.000 soldats français. Dès lors, son nom vole de bouche en bouche. Elle se nomme Juliette Dodu. Les faits relatés dans l’article signé d’un prête-nom sont édifiants. Lorsque les Prussiens envahirent Pithiviers le 20 septembre 1870, ils investirent le bureau du télégraphe des Dodu, lesquels furent dès lors relégués au premier étage de la poste. La jeune fille était téméraire : elle bricola alors une dérivation sur le fil télégraphique passant dans sa chambre. Et elle intercepta les transmissions des Prussiens. Mieux, elle fit parvenir secrètement ces dépêches aux autorités françaises. Mais pour son malheur, le montage de la dérivation fut découvert par les occupants. Lesquels condamnèrent la jeune espionne à la peine capitale. Fort heureusement, l’armistice fut signé et, in extremis, Juliette fut graciée par le prince Frédéric-Charles de Prusse. Dès lors, après la révélation du Figaro, l’héroïne française est couverte d’honneurs. Elle devient la première femme en France à recevoir la médaille militaire, en 1877, et la Légion d'honneur à titre militaire, en 1878. Cependant, des esprits tatillons s'interrogent. Ils s’aperçoivent que ce récit héroïque possède ses parts d’ombre. D'énormes parts d'ombre. Aucune source d’archives ne le corrobore. Ennuyeux, bizarre même. Les Prussiens avaient quitté Pithiviers trois semaines avant les faits relatés. Juliette ne connaissait ni la langue de Goethe, ni les codes prussiens, indispensables pour capter au son des messages chiffrés. Il n'y a pas trace de la condamnation à mort de Juliette, ni de sa grâce princière. Le directeur des Postes et Télégrammes de l'époque avait relaté tous les actes de résistance de ses employés durant le conflit. Mais pas celui de Juliette. Aucune mémoire de guerre de haut-gradés ne la cite. Alors, pourquoi cette mystification ? Parce que la jeune Juliette est avenante. Et qu’elle a un Roméo. Ce Roméo, elle l’a rencontré en 1873, alors qu’elle était responsable du bureau télégraphique d'Enghien-les-Bains. Et ce Roméo s’amouracha de la belle Juliette. De la jeune Juliette, de 38 ans sa cadette. Au point de lui obtenir la légion d’honneur. Ce Roméo-là meurt en 1879 à Monte-Carlo. Il se nomme Hyppolyte de Villemessant. Il ne verra pas la mort de sa protégée, trente ans plus tard. Juliette meurt en 1909 chez le peintre Odilon Redon, son beau-frère. Aujourd’hui, parmi les nombreux lieux commémorant l’auteure de cet exploit fictif, il existe une rue au Havre. Les légendes ont la vie dure. Même celle imaginée par un Roméo rouennais nommé Villemessant.

vendredi

Plaisir partagé.


De retour de Saint-Vaast-la-Hougue, un excellent salon concocté par Edmond Thin, Josette Cauchon et une fine équipe de bénévoles, entre retrouvailles d'amis et découvertes de nouveaux auteurs, notamment de mon voisin néphrologue Olivier Kourilsky, auteur de thrillers médicaux dont l'un se déroule non loin de Dinard dans les années 1970. Un agréable déjeuner en excellente et impromptue compagnie samedi midi, une belle conférence de l'enthousiasmant Didier Decoin, un diner amusant le samedi soir en compagnie de deux romanciers du terroir sur le mode "Bouge-toi Bérénice !". Cerise sur le gâteau : le lectorat est au rendez-vous. Pour ma part, 48 livres, bien que mes trois livres sur la Manche ne soit pas présents sur le site.
Au-delà des chiffres, nécessaires, c'est pour cela que nous écrivons : le plaisir de partager avec autrui. La réaction de ce lecteur m'a fait particulièrement plaisir. La veille, un autre lecteur passait devant moi et me demandait si j'étais l'auteur de tel livre. Devant mon acquiescement, il tendit un pouce levé et ajouta un appobateur : "Quel humour !" en se faufilant dans le flot des visiteurs. Sympa.
Dimanche, un passage matinal à l'institution locale, l'épicerie Gosselin, en compagnie de l'érudit Jean-Paul Gourévitch qui découvre le lieu insolite, épaté.
Chez Gosselin, on déniche de tout, même des brosses à brosse !
L'Hôtel de France, celui de l'essentiel des auteurs. Un must. Les autres auteurs dorment à Tatihou, l'île voisine.
Petit-déjeuner dominical et instructif, sur le mode livre jeunesse, caricatures et dessins d'humour, en compagnie du pertinent auteur de l'ABCDaire de la littérature jeunesse.

mercredi

Les Grands Mystères de l'Histoire n°7 (juillet-août 2015)


Retrouvez la plume de Jean-François Miniac dans le numéro 7 du bimestriel Les Grands Mystères de l'Histoire, celui de juillet et août 2015, lequel comprend notamment un cahier de 100 pages sur l'espionnage. Pour sa première publication dans cette jeune revue historique, Miniac accorde un entretien sur le monde du renseignement à la revue, livre également un entretien accordé par l'ingénieur Xavier Ameil, (le fameux agent français de l'affaire soviétique Vladimir Vetrov, sans doute l'affaire d'espionnage majeure de la Guerre froide), un article sur l'affaire Farewell et un autre sur le mystérieux Jean Cremet, breton et éminent agent communiste.

Les Grandes Affaires de l'Histoire n°16 (juillet-août 2015)


Le numéro 16 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, est essentiellement focalisé sur les reines de France, sur le leader afro-américain Martin Luther King et sur la dynastie des Tudors. Dans cet excellent magazine, retrouvez dix plumes dont celles de Michel Benoit, de Philippe Grandjean, de Jean-François Miniac. Ce dernier a livré sa rubrique judiciaire "Histoire en procès", ponctuellement consacrée à la fameuse Violette Nozière, et également un foisonnant entretien avec un prince de la bande dessinée oeuvrant dans l'histoire : Didier Cromwell. Plus précisément autour de sa superbe adaptation du Dernier des Mohicans. Outre le talent plastique, évident et éclatant, l'homme a du caractère, du vrai, la passion de l'art et la mémoire de faits historiques. Et il cultive également l'art du secret, le bougre. "L'interview est superbe. Merci Jean-François pour cette réécriture brillante de nos entretiens téléphoniques ; je ne me suis jamais aussi bien exprimé dans ce genre d'exercice !" précise Didier Cromwell à la sortie du magazine, satisfait de la prestation. Un plaisir. Dans tous les bons kiosques de France et de Navarre, demandez : Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 16, celui de juillet-août 2015. Notons que le n° 15, sorti fin juin, est un numéro spécial consacré à la Révolution française, dans lequel vous retrouvez les plumes de Michel Benoit, spécialiste de Robespierre, Vincent Brousse, Philippe Grandcoing, Christophe Belser et Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon.

Les Grandes Affaires Criminelles, trimestriel n°4 (juin-juillet-août 2015)


Retrouvez Jean-François Miniac dans le quatrième numéro du trimestriel Les Grandes Affaires Criminelles, celui de l'été 2015, notamment pour le long entretien d'un auteur de polar de premier plan, le normand Michel Bussi, un dossier constitué de huit affaires majeures de la criminalité normande, le récit des frasques du fameux escroc Bolo Pacha et les dessins illustrant une rubrique rédigée par l'historien Christophe Belser ( la rubrique intitulée "Un Œil sur notre temps"). Parmi les articles concoctés par l'équipe de rédaction ( dont Vincent Brousse, Bruno Dehaye, le si médiatique Sylvain Larue, Philippe Grandcoing et Jean-Michel Cosson), vous trouverez, au fil des 116 pages de la revue, une longue interview d'Anthony Frot et Sylvain Larue avec Stéphane Bourgoin, spécialiste français des serial killers, quatre affaires saillantes incluses dans la rubrique "Ces affaires qui ont fait basculer l'histoire", les deux portfolios "Les Images du Crime", les deux autres récits de la rubrique "Les Grandes Affaires Criminelles de guerre" et, pour finir, les actualités de l'Histoire et du polar. Bref, encore un superbe numéro de ce nouveau magazine destinés aux passionnés d'Histoire, aux férus d'histoires authentiques et, en l'occurrence, aux amoureux de notre belle Normandie.
"Les Grandes Affaires Criminelles", trimesriel n°4, juin-juillet-août 2015, 9 euros 50. Disponible dans tous les bons kiosques de France, de Navarre et de Normandie ou sur abonnement.
Le numéro bénéficie de deux couvertures légèrement différentes, l'une d'entre elles mettant en avant l'aspect normand, destinée à la Normandie, l'autre l'aspect historique pour le reste du territoire français.

Courrier de M. le maire.


Pour un auteur, il n'est pas si fréquent de recevoir un courrier manuscrit de son maire, qui ne soit pas purement administratif. C'est le plaisir que j'ai eu, en juillet 2015, en ouvrant sa sympathique lettre au sujet du volume paru chez Métive en avril : "Affaires d'Etat, Affaires Privées". Qu'il en soit remercié ici comme il se doit.

Corto Maltese, le grand retour.


Ruben Pellejero, j'adore ! Son style est fait pour reprendre cette série mythique. Le duo Pellejero et Zentner étaient formidable, alors je vais me précipiter sur ce nouvel opus de Corto Maltese, sans son créateur Hugo Pratt.

Nouvelles aquarelles


Belles découvertes, que celles permises par Pierre-Marie et Michel Brunet, anciens Bazougeais qui détiennent et partagent de petits trésors.
Une rue de Bazouges, aquarelle d'Alexandre. Collection Michel Brunet.
La Rue des Forges à Bazouges, aquarelle d'Alexandre. Collection Pierre-Henri Brunet. NDR : Pour toute personne qui détiendrait une oeuvre d'Alexandre Miniac, n'hésitez pas à ma contacter à : miniacreation@yahoo.fr Je serais particulièrement intéressé par la découvrir, par recevoir une photo de votre œuvre, en vue de catalogue.