dimanche

Mistral gagnant



"Comme une aquarelle de Marie Laurencin" chantait l'épicurien Joe Dassin, évoquant l'artiste cubiste caractéristique du territoire dont l'ouvrage envisagé en cette mi-février 2013 brossera le portrait. Ce recueil s'inscrit dans une collection patrimoniale déclinée par territoire, laquelle s'amorce actuellement chez un éditeur établi en Occitanie et avé l'assent chantant de circonstance s'il vous plait. Que mister C. soit à nouveau chaleureusement remercié ici ; c'est grâce à sa complicité et son entremise que cet éditeur passionné par l'Histoire m'a inscrit dans son dispositif et m'a confié l'écriture de deux titres. Pour le présent, l'objectif est aussi de 300.000 signes, pour une probable livraison au printemps 2014, puis une éventuelle sortie en librairie pour les fêtes 2014. Ce devrait être mon quinzième volume de nouvelles. Bref, un plaisir ! (Toile de Thierry Bruet-DR)

samedi

Ile de Ré, ma belle adorée...

Ancien rédacteur en chef du journal Le Phare de Ré, hebdomadaire le plus lu sur l’île, Yann Werdefroy écrit un ouvrage sur... l'île de Ré. Logique, si ce n'est que son ouvrage sera illustré de caricatures de votre serviteur. La forme du livre, le nombre de dessins et la trame générale est arrêtée. Livraison en octobre 1016 et rendez-vous en mars 2017 pour sa sortie. Initialement, évoqué par l'éditeur, ce projet est par l suite tombé dans les oubliettes.

dimanche

Criminalité ferroviaire


Les Grandes Affaires du rail France Comme le rail, la criminalité ferroviaire a sa propre mythologie. Et ses noirs héros, victimes ou criminels, anarchistes ou militaires, gangsters ou terroristes, les Saint Leger Goold, Albert Prince, Carbone et Spirito. C’est à train d’enfer qu’ils assouvissent leurs desseins crapuleux, politiques ou passionnels, d’attaques de diligences en braquages de convoyeurs, de casses épiques en malles sanglantes, de séditieux attentats en chantages au terrorisme. Si tout un chacun sait que le Hezbollah instrumentalisa une série d’explosions ferroviaires à Paris en 1986, que la vague d’attaques islamistes en 1995 en France fut revendiquée par le GIA, qui se souvient du train d’affaires criminelles épousant le XXème siècle, ses affres comme ses conflits ? Saviez-vous que l’inventeur du cinéma a tragiquement disparu en gare de Dijon le 16 septembre 1890 ? Que deux timbrés ont transporté leur victime sur un Paris-Cherbourg en 1896 ? Qu’un vainqueur de Wimbledon devint assassin à Monaco en 1907 ? Qu’un magistrat de l’affaire Stavisky tomba dans un guet-apens ferroviaire en février 1934 ? Que l’or du Congo fut dérobé à Marseille en septembre 1938 ? Que les casses ferroviaires de la Résistance en 1944, dont celui du milliard de la Banque de France en Auvergne, ont érigé quelques fortunes à la Libération ? Qu’une cellule communiste fit dérailler un Express Paris-Tourcoing en décembre 1947 ? Que l’OAS serait impliquée dans le déraillement d’un Strasbourg-Paris un certain 18 juin 1961 ? Que le mystérieux M5 fit chanter le gouvernement de 1984 ? Non, vous l’ignoriez ? Alors, en voiture ! Renversons la vapeur et remontons ensemble le fil du temps comme celui du rail. La criminalité ferroviaire est un sous-genre du True Crime, genre littéraire initié par les écrivains anglo-saxons et notamment Truman Capote (1924-1984), auteur de De sang froid (In cold blood). Apparenté au journalisme, le genre du true crime de type ferroviaire s'oppose au fiction crime, en français par [[roman policier]], de type ferroviaire dans lequel s'est notamment illustré Michael Harvey, Edward Marston, [[Agatha Christie]] avec [[Le crime de l'Orient-Express]]. Ce genre traite notamment de la criminalité ferroviaire, décrivant soit de récentes affaires criminelles, parfois non encore jugées, soit d'affaires anciennes et célèbres. La criminalité ferroviaire prend l'univers des chemins de fer (gares, dépôts, voie ferrées, etc...) pour cadre de la commission des faits criminels, quelle que soit la phase de l'acte criminel ( commission même des crimes, assassinats et tentatives, transport des victimes ( les fameuses "malles sanglantes"), arrestation des auteurs de faits). Par extension, jugée parfois abusive, elle inclut les crimes commis par ou sur des employés des chemins de fer, même si ceux-ci ne l'ont pas été dans le cadre géographique ferroviaire. == Thèse == * Lionel Pourtau, DU de 3ème cycle « Analyse des menaces criminelles contemporaines », [[Université Paris Panthéon-Assas]] (Paris 2). Mémoire sur Les spécificités de la criminalité ferroviaire nationale et internationale, sous la direction de [[Christophe Naudin]], 2006. == Quelques titres parus en France == * Pierre Darmon, ''La malle à Gouffé. Le guet-apens de la Madeleine'', éditions [[Denoël]], 1988. * Serge Janouin-Benanti, ''Le tueur du Paris-Mulhouse. L'histoire de Charles Jud'', Cheminements, Turquant, 2010. * Serge Janouin-Benanti, ''Les Trains du crime'', L'Apart, Turquant, 2010. * Patrick Eris, ''Histoires vraies sur les rails'', Papillon Rouge, Montpellier, 2012. * Jean-François Miniac, ''Les Crimes du Rail en France'', de Borée, Paris, 2013. == Quelques titres parus en langue anglaise == * David Brandon et Alan Brooke, ''Blood on the Tracks: A History of Railway Crime in Britain '', 2010. * Jonathan Oats, ''Great train crimes : murder and robbery on the railways'', Barnsely : Wharncliffe Books, 2010. * Jonathan Goodman, ''The railway murders'', London : Allison & Busby, 1984. * Sellwood, ''The Victorian railway murders'', Newton Abbot : David & Charles, 1979. Crime train gare rail assassinat chemin de fer ferroviaire affaires criminelles casse siècle

samedi

Vent du Sud

(Toile de Thierry Bruet-DR) C'est une plaisante surprise lorsqu'à la mi-février 2013, un éditeur méridional dont vous appréciez la démarche éditoriale tout autant l'esthétique des couvertures vous propose une collaboration, par l'initiative d'un bienveillant écrivain en Midi-Pyrénées. Ce recueil de nouvelles s'inscrira dans une collection en amorce, laquelle aborde un thème sur lequel je souhaite écrire depuis quelques années. L'optique historique de cette collection concoctée en Septimanie est assurément un bel axe pour répondre aux exigences d'un lectorat, pour le valoriser aussi. Par ailleurs, le titre choisi devrait me permettre de brosser le portrait d'un nouveau territoire et donc d'un nouvel univers patrimonial. "Va où le vent te mène, va où le vent te mène, va" ? Pour ma part, mistral et tramontane me porteront dans l'un ou l'autre des territoires plus septentrionaux... En attendant, que maitre C. soit vivement remercié ici de son appréciable complicité. Objectif : 300.000 signes, soit environ 300 pages, pour le premier février 2014 et, in fine, pour une sortie du volume au printemps 2014. Toile d'un solaire impressionniste, Henri Lebasque.