mardi

Le Crime.fr, critique des Grandes Affaires d'Espionnage de France


Les grandes affaires d’espionnage de France Par Jean-François Miniac Editions De Borée (mai 2013) "Comme pour les autres, et nombreux ouvrages, sur les affaires criminelles de cet éditeur dont nous avons déjà parlé avec enthousiasme, voici à nouveau un formidable recueil, complété d’une riche iconographie. Cette fois, plutôt que le crime sanglant, c’est l’espionnage – non moins cruel parfois – qui est au rendez-vous. Et, comme l’actualité nous le rappelle en ce moment, ce n’est pas une activité, entre criminalité et géopolitique, en déclin, loin de là. Encyclopédique, il vous fera aussi sortir des frontières françaises, par définition …" Aurélie Poupée, in Le crime.fr, avec Planète Justice. Ancienne de l'Express et du Figaro, auteure de trois livres criminels en 2008 et 2009 aux éditions Scènes de Crimes (Crimes en familles, Crimes de série, Dead Zone A6), la journaliste Aurélie Poupée est aussi depuis octobre 2012 cofondatrice du site Le crime.fr, un site généraliste sur les affaires criminelles, proposant analyses, livres, récits et rencontres.

jeudi

K-Libre, critique des Grandes Affaires d'Espionnage de France.


"Spécialiste des affaires criminelles normandes dont il a fourni plusieurs tomes pour la fameuse collection des éditions De Borée, Jean-François Miniac (...) s'attèle à une gigantesque entreprise : détailler les plus grandes affaires d'espionnage françaises dans un recueil abondamment illustré, relié en hard-cover, dont le poids et les coins pointus pourraient engendrer efficacement son utilisation comme arme de crime. Une redoutable bibliographie détaillée affaire par affaire vient lester ce travail.Pour l'iconographie, les grandes photos des protagonistes ont été remplacées par des portraits à la sanguine réalisés par l'auteur lui-même ! (...) À part Mata Hari, la Cagoule, le piège de Caluire qui fit tomber Jean Moulin et l'Affaire du Rainbow Warrior, le bateau de Greenpeace coulé par un couple d'agents secrets en 1987, peu d'affaires surnagent dans notre mémoire. On lira donc avec profit les chapitres sur les relations étroites entre certains autonomistes bretons et les nazis, le périple de Madeleine Corabœuf, dite "Magda Fontanges", jeune journaliste exaltée qui passa dans les bras de Mussolini, avant de finir dans ceux d'Henri Lafont, le patron collabo de la milice de la Carlingue ; celui de Mathilde Carré dite "La Chatte" qui créa puis dénonça un réseau de résistance. Mais ce sont surtout les relations avec les Soviétiques qui nourrissent le double, voire le triple jeu." Michel Amelin, in K-Libre, 17 mai 2013. Jean-François Miniac, Riom : De Borée, avril 2013, 382 p. ; illustrations en couleur ; 25 x 17 cm, ISBN 978-2-8129-0611-4, Coll. "Histoire et documents"

Salon du livre de Caen 2013


Le 25 mai 2013 à Caen, le salon du livre organisé par la ville, Passages à témoin, s'est déroulé dans l'enceinte même du château médiéval, sous un immense et agréable chapiteau. Grosse machine parfaitement huilée : après un déjeuner sous forme de buffet à la proche et antique salle du sépulcre, dans le quartier du Vaugueux, a eu lieu une séance de signatures en compagnie de l'historien Roger Jouet pour Normandises et de la nouvelle romancière Brigitte Piedfert, sous l'égide du Centre Régional des Lettres de Basse-Normandie. D'autres belles rencontres et retrouvailles aussi, un spécialiste passionné de la marque Delage, un romancier "passeur du temps" flérien, un vieux et fidèle lecteur ornais, une cousine. NB : "Le juste milieu". 2013,

dimanche

Une fête médiévale normande bâtie autour d'un chapitre des Mystères de l'Orne


Dans cette manifestation ornaise ayant eu lieu à La Ferté-Macé le 18 mai 2013, tout était au rendez-vous : une affiche graphiquement efficace et élégante, une évocation de l'affaire en radio par Michel de Decker, un accueil fertois fort amical, une belle séance de dédicaces dans la chapelle romane jouxtant l'églie néo machin chose, plein de belles rencontres, notamment de nouveaux lecteurs férus d'histoire, et de fidèles retrouvailles, entre autres rânaises autour des affaires de la Libération. Cette séance fut suivie d'un pertinente conférence du jeune historien Louis Guillotte sur les procès d'animaux au Moyen-Age. Dehors, les animations étaient multiples : jeux médiévaux, métiers anciens tel celui de lattier, un métier des vieux bucherons établis dans les bois et disparus il y a un demi-siècle, farces, tournois, escrime, producteurs locaux dont l'un d'un excellent poiré fermier, magnifiques chants médiévaux interprétés par la chorale Oléna sur le parvis et naturellement dégustation de cinq cochons grillés pour le plaisir de la populace fertois, manants comme premier échevin. Vraiment dommage que la pluie se soit invitée au soir, à la sortie de cette conférence pour troubler la manifestation patiemment concoctée par la mairie et une équipe soudée de dynamiques bénévoles, et surtout handicaper la déambulation théâtrale et équine à travers les rues, sur l'histoire de la condamnation de la truie de Falaise en 1386, qui est, de fait, celle de la Ferté-Macé puisque son crime, avoir tué un nourrisson, s'est produit chez un Fertois. Autant dire que je ne regrette pas que la lecture du chapitre consacré à cette truie dans mon Mystères de l'Orne par Christian Van Aerden ait induit l'organisation de cette belle manifestation ; il n'est pas courant qu'un livre induise cela et qu'une séance de signatures ait lieu dans un endroit, la chapelle romane, où quelques 627 ans auparavant, la mémoire de l'infortunée petite victime du suidé fut honorée. Bref, du bonheur !

jeudi

Le Républicain Lorrain présente Les Grandes Affaires d'Espionnage de France


Jeux d'Ombres "Mata Hari, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt. La France a connu bien d’autres histoires d’espionnage que celle de la danseuse orientale fusillée dans les fossés de Vincennes, un matin d’octobre 1917. Jean-François Miniac rouvre vingt-sept dossiers, dont certains ont fait pas mal de bruit, en leur temps. On se souvient du Rainbow Wa rrior, en 1985, de l’enlèvement du terroriste Carlos à Khartoum en 1994, des affaires qui ont marqué la présidence Pompidou (Markovic, les vedettes de Cherbourg). Mais saviez-vous que la Chatte, l’espionne incarnée par Françoise Arnoul sur les écrans de 1959 et 1960, a réellement existé ? Celle qui se nommait Mathilde Carré a joué un trouble jeu en 1941 entre la Résistance et l’Abwehr, le service de contre-espionnage des nazis. Arrêtée à Londres, elle fut condamnée à mort en 1949. Sa peine fut commuée en vingt ans de travaux forcés, mais elle fut libérée en 1954 pour raisons de santé… et mourut presque centenaire en 2007. L’amiral Canaris, chef de l’Abwehr, était un redoutable manipulateur qui, dans les années trente, amena les autonomistes bretons à faire le jeu de l’Allemagne. Magouilles et manipulation ne sont pas l’apanage du XXe siècle : exemple, les manœuvres, en 1775-76, d’Achard de Bonvouloir et son rôle d’intermédiaire entre Louis XVI et les insurgés américains. L’ouvrage revient aussi sur l’"affaire des fiches" qui déstabilisa le gouvernement Combes, sur l’activisme des royalistes de la Cagoule, les coucheries très intéressées de Magda Fontanges, le réseau d’espionnage communiste Orchestre Rouge, etc." Un article signé du chroniqueur judiciaire et auteur Richard SOURGNES, in Le républicain Lorrain,le 26 mai 2013.