dimanche

La toile de Chalva / Wladimir Torgoff


Je n'ai finalement pas trouvé grand chose sur le net sur le peintre Chalva, auteur de mon "Amazon" achetée trois francs six sous dans une petite galerie sympa lors de nos vacances en Bretagne début juillet, juste quelques bribes d'information. "Chalva est un peintre franco-américain des XX et XXIe siècles. D'origine slave, Wladimir Torgoff (parfois Torgov) dit Chalva (1959-) est un peintre de l'école américaine contemporaine. Né en Tchécoslovaquie de parents fonctionnaires, puis naturalisé en 1995, Torgoff est un artiste autodidacte. Il a adopté le pseudonyme de Chalva, en hommage son grand-père maternel georgien, également artiste, pour pratiquer la peinture parallèlement à sa carrière professionnelle outre-Atlantique. Ses travaux, souvent des huiles sur toile, sont des oeuvres colorées au graphisme fluide, à la figuration un brin naïve. Les thèmes équestres, les cavalières en particulier, sont ses thèmes de prédilection. Il a participé à quelques rares expositions de groupe aux Etats-Unis." "Il a signé quelques oeuvres d'un "W. Torgoef" à ses débuts, dans les années 80." La mienne, d'un format 70 par 80, doit dater de cette époque donc. En tout cas, elle fait maintenant pas mal dans le couloir du RDC, donne une bonne touche de couleur avec ce beau vermillon et ce cobalt.

Portrait par Akim Elmam


En mars 2015, le jeune peintre normand Akim Elmam a brossé mon portrait. Depuis quelques années, je suivais, admiratif, son talent en pleine éclosion. J'apprécie autant la fougue de sa touche que la justesse de ses modelés et la vitalité de ses scènes de genre.
En tant que représentation, ce portrait à l'huile de petit format m'a personnellement convaincu : comme modèle, je me retrouve totalement dans ces traits. Merci également à Akim pour sa disponibilité et son écoute envers le commanditaire. C'est à Rouen, à la Brasserie Paul, place de la cathédrale, qu'Akim m'a dévoilé sa toile, une huile sur toile au format 6 figure. Un bonheur. Et un plaisir de discuter avec un jeune peintre passionné de son métier, enthousiaste, admiratif de ses pairs et maîtres du passé. Un garçon généreux pour une peinture naturaliste qui ne l'est pas moins. Voici la version définitive livrée le 25 avril 2015, ici, en visuel au format extra-large. Akim a obtenu les prix de peinture suivants : * Invité d'honneur du salon de Bosc-Mesnil (76), en mai 2015. * Prix du groupe Les Escales au salon international de Fourges en juin 2015. * Prix à la Journée des Arts d'Etretat en juillet 2015. * Premier prix à la Fête de la Mer et de la Peinture, à Yport en 2015 * Premier prix à Maisons-Lafitte en 2016 (Déjeuner sur l'herbe- France Galop). Et, la toile au format original :

jeudi

Les sanglots longs sont au violon


Le monde est petit. Rond même. Busset, à deux pas de Vichy, dans l'Allier. C'est dans la campagne de ce village du Bourbonnais qu'a résidé l'écrivain Sébastien Japrisot à la fin de sa vie, de 1990 à 2003. C'est précisément à l'auteur du polar ferroviaire "Compartiment tueurs" que je dédie mon prochain ouvrage : "Les crimes du Rail en France" (400 pages, ISBN : 978-2-8129-0714-2), à paraitre le 22 novembre aux éditions de Borée, en souvenir de notre rencontre à Merlieux voici plus d'une décennie, à l'automne 1999 précisément. Par extraordinaire, c'est l'une des voisines de Jean-Baptiste Rossi, son nom à la ville, qui prend contact aujourd'hui avec moi, en juillet 2013, au sujet d'une vieille affaire normande publiée dans mon premier livre, "Les Grandes Affaires Criminelles de l'Orne" en 2008, et intitulée "Les sanglots longs sont au violon", l'affaire de la célèbre bande à Moizot. Décidément, après la prise de contact de la gendarmerie d'Exmes en décembre 2012, cette affaire du canton de Gacé fait beaucoup parler, sept décennies après les faits.

Journées du Livre et Nuit des Soudeurs de Granville


Aux excellentes journées du Livre de Granville, étaient présents les auteurs suivants : le corsaire Michel AUMONT, Philippe et Pierre BAS, Philippe BERRUER, Franck BERTRAND, Janine BOISSARD, Jean-Claude BOUILLON-BAKER, Nathalie de BROC en bavarde voisine, Evelyne BRISOU-PELLEN, Madeleine CHAPSAL qui tutoie les 90 ans, le caennais CHAUNU, Fred COCONUT et sa cocogirl, le dynamique et jeune romancier Martial DEBRIFFE, auteur de Borée, Didier DECOIN, Michel de DECKER qu'on ne présente plus, Arnaud DELALANDE, Gisèle et Roger DELAPORTE, la gouaille criminelle, le brillant Raphaël DELPART qui ne laisse pas la sienne aux lions, Carole DUPLESSIS-ROUSÉE dont mes Grandes Affaires d'Espionnage font un cadeau d'anniversaire à Laurent G., Catherine ECOLE-BOIVIN et son prince consort, Joseph FARNEL en éternel séducteur de lectrices, Georges FLEURY à l'élégance toute coloniale, le réalisateur Jean-Pierre FLEURY, frère du premier, l'historien de la Seconde Guerre Mondiale Dominique FRANÇOIS qui, blaque l'apart, découvre combien la moutarde ne tardera pas à lui monter au nez, Joseph FROMAGE, Jean-Louis GAZIGNAIRE, Michel GIARD, la mer fait encre, Michel HEBERT, Gilles HENRY, le romancier Yves JACOB, Jean-François KAHN toujours aussi sympathique, enthousiaste et abordable, Catherine LABOUBÉE, Jean-Claude LAMY, la romancière du terroir Karine LEBERT, Maurice LECŒUR, l'historien Yves LECOUTURIER, Jean-Jacques LEROSIER, Laurent L’HERMITTE, le discret Marc MASSE, Helène MAURICE-KERYMER, l'acteur américain Edward MEEKS comme sympathique voisin, le romancier psychologue Christian MILLERET, un Audiard raffiné, Mireille MIREJ, Guillaume de MONFREID au légendaire patronyme, la romancière Jacqueline MONSIGNY, Jean MOUCHEL , Nadine MOUSSELET, Bruno MOUTARD lui monte au nez, Scholastique MUKASONGA, Monique PELLETIER, Michel PINEL, le tenace Stéphane PUISNEY, l'historien de la WW2 Jean QUELLIEN, Dominique de RABAUDY MONTOUSSIN, Nicolas de RABAUDY en gastronome invétéré, Philippe RENAUD, Béata de ROBIEN, la noire Sylvie ROUCH, l'aquarelliste Yves de SAINT JEAN, l'indépendance toujours dynamique et souriante, Philippe de SAINT-ROBERT, Julie-Anne de SÉE, Alain-Gérard SLAMA, l'aventurier Eric SURCOUF confirmant que la fameuse Suzy Solidor était bel et bien de sa célèbre famille, Nadine TRINTIGNANT, Bernard VERNOCHET, le chaeureux Jacques VIQUESNEL, Marina VLADY toujours élégante avec sa longue chevelure grise, Nicole VRAY et Gordon ZOLA, le Frédéric Dard normand.

lundi

Saint-Vaast-la-Hougue, 20-21 juillet 2013


Dans la Manche, plus précisément dans ce Cotentin cher à Paul Bedel, le salon du livre "Ancres et Encres" de Saint-Vaast-la-Hougue est une date toujours aussi agréable, concoctée par l'équipe de Festival en Cotentin sous l'égide d'Edmond Thin, d'une organisation parfaitement huilée, dans un cadre exceptionnel, celui du fort de la Hougue, bénéficiant cette année d'un temps particulièrement exotique dans une France sous la canicule : du vent, de la fraicheur. Du bonheur, quoi. Signature avec notamment le sympathique romancier Roger Farnel comme voisin, une leçon de communication, de gouaille, de séduction, l'art et la manière de séduire son lectorat féminin. Autant d'années que de livres signés. Une lectrice : "Monsieur, je n'ai pas le souvenir de vous avoir rencontré!" "Mais madame, vous êtes celle que j'ai toujours rêvé" ! Madame Chignon ne goûte guère la toile illustrant les Grandes Pages amoureuses de Normandie mais en a apprécié la lecture. Petites attentions aux auteurs sous forme des fameux biscuits manchois de Sotteville dont je raffole, ainsi que ma voisine et bonne camarade haguaise. Gourmandise version pirate. Les sempiternels et nécessaires discours officiels, que le vent rend inaudible au public poli et attentif sous le cobalt estival d'un jour venteux. Huitres, petit-fours et menus plaisirs. Madame Noix de coco et mamie Casse-bonbons, le poète Michel Delaunay, l'Orne, encore et toujours. Avoir un agent, un Monsieur 2 %. La vache à lunettes. Homard m'a dit. Les éditions L'appart, ex-Cheminements, sont à nouveau en déconfiture, après quatre années d'activité, Bruno Moutard en pâtit. Les éditions du Télégramme, du journal brestois, cessent aussi leurs activités éditoriales cet été. Editions Maritimes et d'Outre-Mer, exit depuis belle lurette. Cela tangue dans le maritime. Apéritif et dîner aux Fuschias, la belle table de Saint-Vaast, en compagnie du romancier Yves Jacob, de Roget Jouet et madame, les jeunes mariés du Débarquement, de l'excellent et drôle Jean-Paul Gourévitch, essayiste du livre jeunesse et de l'univers africain à la voix éraillée, de la criminologue vaudoise Anca Visdei, auteur de la biographie de Jean Anouilh, du mémorialiste des guerres perdues Raphaël Delpard, la bonhomie incarnée, Catherine Ecole-Boivin, biographe du populaire paysan haguais Paul Bedel, camarade qui n'a heureusement jamais la langue dans sa poche. Dîner plein d'esprit, mets exquis. Choix du convive destiné à sustenter nos estomacs sur l'ile des survivants. "Merci les garçons, c'était drôle, c'est un de mes meilleurs salons" conclue notre Slave d'un soir. Passer la nuit sur l'île voisine de Tatihou est aussi d'un exotisme bien tempéré. Prendre le bateau à 23 h, se perdre sur le port pour trouver l'embarcadère à l'autre bout du quai, traverser le chenal sous la lune grise, embruns, silhouette bleue électrique de la tour Vauban dans la noir, nuit calme dans l'ancienne maison des équipages, concert des mouettes au lever du jour, une aube blafarde, blanche, brumeuse, automnale depuis la fenêtre de ma chambre donnant sur le jardin exotique de l'ancien lazaret, foultitude d'espèces de cactus, plantes grasses. Petit-déjeuner en tête-à-tête avec le méridional Jean-Paul Gourévitch, consultant auprès de ministères et d'instances internationales, croissant et géostratégie africaine au menu, dépaysant, passionnant, amusant. Une idée de séjour en pension complète. Visite du fort Vauban embrumé avec les mêmes, sous la houlette du maritime Michel Giard, dans une ambiance à la Chabrol ou encore à la Maurice Tillieux, selon sa culture visuelle. Du Gil Jourdan grandeur nature. Retour au port. A midi, déjeuner avec Roger Jouet et consort, Michel Aumont venu en voisin depuis Granville et naturellement notre atout éditorial et essarteur que, pour l'occasion, Audiard aurait probablement surnommé "Fifi le balafré". Un plaisir, surprenant et rare, d'évoquer l'historien Louis Duchesne avec Roger Jouet, fin connaisseur de l'oeuvre de Monseigneur Duchesne, de son Liber Pontificalis, de son Eglise au Vème siècle. Bref, un week-end plein de bonnes rencontres et retrouvailles, annonciateur de nouvelles collaborations aussi. "Courage, toujours" comme conclurait le père de la petite Mathilde, tout feu, tout flamme.