mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire n°2, revue historique


Les Grandes Affaires de l'Histoire est une nouvelle et belle revue trimestrielle consacrée à l'Histoire, comme son nom l'indique, et éditée par le groupe de presse parisien Oracom. Consacré aux 30 grandes affaires criminelles saillantes de France, son premier numéro est sorti en kiosque en juillet 2013, fort d'une pertinente maquette. Parmi les plumes rassemblées, vous retrouvez de grands spécialistes de la criminalité : le prolifique mémorialiste de la criminalité parisienne Sylvain Larue, Thierry Desseux, Vincent Brousse, auteur des Grandes Affaires Criminelles Politiques, Jean-Christophe Belser, Philippe Grandcoing, professeur agrégé d'Histoire en classes préparatoires et docteur en histoire contemporaine. Et l'interview du spécialiste des tueurs en série mondialement reconnu, Stéphane Bourgoin, lequel a interrogé soixante-quinze serial killers. Cent cinquante pages passionnantes à lire à la plage ou ailleurs. A dévorer ! (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) Les Grandes Affaires de l'Histoire n°2. Le second numéro de la revue, celui de l'automne 2013 (octobre-novembre-décembre), est consacré à "15 grandes affaires qui ont bouleversé l'Histoire", entre assassinats, corruptions et scandales, de Raspoutine à JFK, de Stavisky à Gandhi, de Panama à Sarajevo. Dans ce cadre, le lecteur retrouvera, outre Philippe Grandcoing, Vincent Brousse et Christophe Belser déjà cité, deux nouveaux auteurs, deux spécialistes du genre True crime : Jean-Michel Cosson et Jean-François Miniac, dont les quatre pages de l'interview recueillie par Elodie Plassat se focalisent sur les dessous du monde du renseignement. Il est à noter que la maquette de ce nouveau numéro est toute aussi soignée que la précédente. Passionnant de bout en bout pour qui aime l'Histoire.

mercredi

Les Grandes Affaires Criminelles du Rail

Les Grandes Affaires Criminelles du Rail Comme le rail, la criminalité ferroviaire a sa propre mythologie. Et ses noirs héros, victimes ou criminels, anarchistes ou militaires, gangsters ou terroristes, les Saint Leger Goold, Albert Prince, Carbone et Spirito. C’est à train d’enfer qu’ils assouvissent leurs desseins crapuleux, politiques ou passionnels, d’attaques de diligences en braquages de convoyeurs, de casses épiques en malles sanglantes, de séditieux attentats en chantages au terrorisme. Si tout un chacun sait que le Hezbollah instrumentalisa une série d’explosions ferroviaires à Paris en 1986, que la vague d’attaques islamistes en 1995 en France fut revendiquée par le GIA, qui se souvient du train d’affaires criminelles épousant le XXème siècle, ses affres comme ses conflits ? Saviez-vous que l’inventeur du cinéma a tragiquement disparu en gare de Dijon le 16 septembre 1890 ? Que deux timbrés ont transporté leur victime sur un Paris-Cherbourg en 1896 ? Qu’un vainqueur de Wimbledon devint assassin à Monaco en 1907 ? Qu’un magistrat de l’affaire Stavisky tomba dans un guet-apens ferroviaire en février 1934 ? Que l’or du Congo fut dérobé à Marseille en septembre 1938 ? Que les casses ferroviaires de la Résistance en 1944, dont celui du milliard de la Banque de France en Auvergne, ont érigé quelques fortunes à la Libération ? Qu’une cellule communiste fit dérailler un Express Paris-Tourcoing en décembre 1947 ? Que l’OAS serait impliquée dans le déraillement d’un Strasbourg-Paris un certain 18 juin 1961 ? Que le mystérieux M5 fit chanter le gouvernement de 1984 ? Non, vous l’ignoriez ? Alors, en voiture ! Renversons la vapeur et remontons ensemble le fil du temps comme celui du rail.
* 11 : Les Grandes Affaires Criminelles du Rail, De Borée, Paris, 22 novembre 2013. (400 pages, ISBN : 978-2-8129-0714-2).
* Ce livre bénéficie d'un important crédit iconographique, illustré par 150 visuels précisément, dont les sanguines de votre serviteur. Permettez-moi de remercier ici la direction éditoriale pour sa confiance renouvelée. * Cet ouvrage a été composé par : Atlant’ Communication Patrice Jeanneau Les Landes 85560 Le Bernard 33 (0)2 51 98 05 75 atlant.com@orange.fr AVIS DES MEDIAS J'ai dévoré ce livre. C'est un sans-faute ! Jacques PRADEL, le 27 janvier 2014, sur RTL. Critique dans l'hedomadaire La Vie du Rail magazine, n° 3446, du mercredi 18 décembre 2013 : "Jean-François Miniac a eu la bonne idée de recenser les grands faits-divers ferroviaires de l'histoire. Depuis l'affaire Bayon qui assassina un négociant dont le corps fut découvert au pied d'un talus tout près de la voie, entre les gares de Saulce-sur-Rhône et de Lachamp-Cadillac ( Drôme), et qui défraya la chronique judiciaire en 1870, aux attentats de 1995 perpétrés par le GIA, l'auteur raconte dans le détail les crimes qui font partie de l'histoire du rail de notre pays. Assassinats crapuleux, braquages audacieux et attentats : la lecture de cet ovrage est à déconseiller avant de monter dans un train... Anxieux s'abstenir, mais amateurs de faits-divers et de train, ce livre est pour vous !" S.D La Vie du Rail magazine est un hebdomadaire français consacré au chemin de fer. Il est édité par le groupe de presse français La Vie du Rail. La Vie du Rail est à l'origine une revue interne de la SNCF s'appelant Notre Métier, née le 15 mai 1938, six mois après la création officielle de l'entreprise. Elle prend le titre de Vie du Rail le 7 janvier 1952 et deviendra un hebdomadaire payant en 1965 tout en prenant son indépendance vis-à-vis de la SNCF, qui en reste un actionnaire minoritaire du groupe La Vie du Rail. Aujourd'hui quatre éditions régionales s'adressent spécifiquement aux salariés de la SNCF, tandis que l'édition magazine vise un public plus large de lecteurs intéressés par le chemin de fer. Critique lue sur ACTION-SUSPENSE, le site de la Littérature policière de l'érudit Claude Le Nocher, le 24 novembre 2013 : "Il ne vous a pas échappé que le livre " Les grandes affaires criminelles du rail " , de Jean-François Miniac chez De Borée, et dont je disais avoir vu l'annonce, de parution était paru ce mois-ci ? Je l'ai acheté mercredi et, en plus bien sûr de l'exactitude ferroviaire, je remarque dans la préface que l'auteur dit d'emblée son choix de ne pas traiter d'affaires bien connues qui ont déjà été racontées dans d'autres ouvrages récents sur les trains - telles que Charles Jud, meurtrier d'un juge en 1860 sur une ligne passant par Bonneville en Savoie, ce qui aurait incité à l'installation d'un système d'alarme dans chaque compartiment de train, et inspiré les créateurs de Fantômas ; le livre ne parlera pas non plus de Laetitia Toureaux, cette jeune femme retrouvée en 1937 sur la ligne 8 du métro parisien à la station Porte Dorée, sans explication sur la façon pour l'agresseur de sortir de la rame. L'auteur a en effet choisi d'évoquer d'autres crimes ferroviaires moins médiatiques, et que je ne connaissais pas pour la plupart. Je recommande donc vivement l'acquisition de ce livre. Philippe" Critique dans le mensuel LOCO-RAIL n°801, d'avril 2014 : "Reste le talent de narrateur de l'auteur qui ajoute mille et un détails rendre plus passionnante l'histoire racontée. Le livre idéal pour tous ceux qui voyagent régulièrement. Une excellente lecture pour passer un agréable voyage en TGV aujourd'hui." AP. Critique dans le mensuel RAIL MINIATURE FLASH de février 2014 : " Miniac remonte le temps pour faire revivre les plus grands crimes ferroviaire. Au fil des 376 pages fort bien illustrées, le lecteur découvre que la criminalité ferroviaire a sa propre mythologie. On est vite passionné par le récit détaillé des desseins crapuleux, des casses épiques ou encore des chantage au terrorisme. Bref, c'est un ouvrage captivant, qu'il faut s'offrir ou offrir. ". Critique dans le quotidien L'ALSACE du 24 janvier 2014. Chronique littéraire de Michel GIARD sur FRANCE BLEU Cotentin, samedi 30 novembre 2013 : Les grandes affaires criminelles du rail, un ouvrage signé Jean-François Miniac aux éditions De Borée. Jean-François Miniac nous avait régalés avec les grandes affaires criminelles de la Manche puis de l’Orne parues chez le même éditeur. Il nous propose aujourd’hui un livre passionnant avec pour cadre une belle innovation du XIX è siècle, le chemin de fer. La France a connu à cette époque un développement spectaculaire de son réseau ferroviaire. Le wagon du train devient un microcosme, un résumé de la société avec ses braves gens et ses criminels. A ce titre, le livre souligne l’évolution de la société au travers du prisme des actes criminels commis dans un train. On ne tue pas de la même manière en 1847, en 1947 ou en 1980. L’auteur nous propose un florilège d’une quarantaine d’affaires criminelles ferroviaires. Les arrêts aux quatre coins de la France ne vont donc pas manquer. Arrêt sur la ligne Paris- Mantes, près de Maisons- Lafitte le 13 janvier 1886 pour l’assassinat du préfet de l’Eure, une affaire dont Emile Zola s’inspirera pour écrire La Bête Humaine. Arrêt à Brunoy dans le département de Seine-et-Oise le 15 décembre 1905 pour un crime commis par deux crapules. Arrêt à Couville près de Cherbourg pour découvrir une malle sanglante, une malle en osier qui contient le corps d’un jeune homme passionné de philatélie... Bref, vous l’avez deviné, on ne s’ennuie pas en compagnie de Jean-François Miniac à l’occasion de ce tour de France insolite. En voiture ! Le train va démarrer sous peu. Un coup de sifflet, un panache de fumée, je vous souhaite bon voyage ! Ecrivain du patrimoine maritime et normand, Michel GIARD est l'auteur d'une vingtaine de titres. Chronique de Michel AMELIN in K-LIBRE, le 2 décembre 2013, extraits : ""UN BEL OBJET A OFFRIR " Fonds de trains On sait combien le motif du train est inscrit dans l'histoire du roman policier. Voilà un monde clos dont les classes de voitures représentent celles de la société. Du Train Bleu, au Nord Express, de la Bête Humaine au Transperceneige, ce contenant au contenu aléatoire se rend d'un point à un autre en pénétrant des tunnels forcément freudiens. À l'intérieur, des drames mis entre parenthèses car le voyage dilue le avant pour se concentrer sur le pendant. On est dans la rêverie, dans l'observation engourdie, voire le sommeil et c'est là que le destin frappe... Jean-François Miniac s'attèle à un nouveau tome thématique à couverture rigide (parus : les affaires politiques, les crimes passionnels, les femmes criminelles et les espions). Papier glacé, jeu de typographies, beaux portraits dus au talent de l'auteur, documents, nombreuses photos et aquarelles, intéressante couleur sépia se retrouvant dans les bandeaux, les titres et les grossissements de vues, font de ce livre un bel objet à offrir. Si le thème est pointu, l'imaginaire est grand. (...) Somme toute, une conduite à un train d'enfer." Le site K-Libre notant ses lectures, le critique Michel Amelin accorde la note de 4 K au volume. Grand merci à lui ! "Les Grandes affaires criminelles du rail : Note accordée au livre: 4 sur 5." Critique d'Aurélie POUPEE in CRIME.FR, 2 décembre 2013 : "A VOUS FAIRE FRISSONNER, MEME DANS UN TGV". "Il est peu d’endroits dont le huis clos soit mobile, sinon les transports en commun, a fortiori le train. Ce n’est pas un hasard si Agatha Christie en a fait de nombreuses fois sa scène de crime, à commencer par son roman le plus célèbre : le crime de l’Orient-Express. Mais dans la réalité aussi, le train a servi de dernier voyage pour certaines victimes. Cela nous renvoie, entre autres, au Chapeau de M.Briggs de Kate Colquhoun, l’histoire du premier crime commis à bord d’un train anglais. Ici, même décor mouvant, et histoires tout aussi étonnantes. Disparition étrange quand personne ne descend du train : qu’est-il ainsi advenu de cet être tant attendu par ses amis à Paris, Louis Aimé Augustin Leprince en septembre 1890, inventeur du premier film et de la première projection cinématographique, disparu sans laisser de traces en gare de Dijon ? Meurtre, suicide, « évaporation » organisée ? Quand, dans d’autres cas, il ne s’agit pas de « malles sanglantes » contenant les restes d’un être assassiné mais qui continue de voyager… Des crimes crapuleux aussi, comme ce maquignon morvandiau découvert mort dans un wagon traversant toute la Bourgogne en 1909. En voulait-on seulement à l’argent qu’il transportait ? Puis, au fur et à mesure des histoires et de la chronologie, nous en arrivons aux crimes plus récents, qui nous semblent alors encore plus proches, plus terrifiants. A vous faire frissonner, même dans un TGV." Aurélie Poupée, diplômée en journalisme (ISCPA Lyon, promotion 2005), ancienne documentaliste de presse, auteure de trois livres aux éditions Scènes de Crimes. Récits d'affaires criminelles, analyses et entretiens, LeCrime.fr est le premier site généraliste au contenu éditorial enrichi à parler des faits divers avec sobriété et recul. Affaires jugées, ou mystérieuses, anciennes ou plus récentes, portraits concis, revues de presse et de médias quotidiennes, avec l'appui de Planète + * Critique d'André PAPAZIAN in le mensuel Rail Flash Magazine de février 2014 : "Miniac remonte le temps pour faire vivre ou revivre les plus grands crimes ferroviaires. Au fil des 378 pages fort bien illustrées, le lecteur découvre que la criminalité ferroviaire a sa propre mythologie. On est vite passionné par le récit détaillé des desseins crapuleux, des casses épiques ou encore des chantages au terrorisme. Bref, c'est un ouvrage captivant qu'il faut s'offrir ou se faire offrir" Fils du dessinateur Pape, le percheron André Papazian est un grand spécialiste de la matière ferroviaire en France, auteur d'une trentaine de livres sur la question.

Interview de Jean-François Miniac sur SNCF La radio, au micro de Simon Tatreaux le 9 décembre 2013 : SNCF La Radio est une radio française appartement au groupe SNCF. Elle a été mise en service début 2010 pour améliorer la communication de la marque, jugée trop faible. Cette radio est produite par Goom Radio. La radio est diffusée 24h/24 et 7j/7 sur internet et les mobiles, avec de l'info trafic tous les 15 minutes de 6h à 21h. De l'info nationale et internationale est diffusée en chaque début d'heure, ainsi que la météo des régions. L'info trafic est ciblée, avec 21 décrochages régionaux correspondant aux 21 régions administratives françaises. De nombreuses chroniques sont également en place, ainsi que de la musique tout au long de la journée. Depuis septembre 2010, la radio propose un rendez vous quotidien avec les auditeurs, le 17/20, où l'animatrice répond aux questions des auditeurs et reçoit des invités, parmi lesquels Guillaume Pépy, PDG du groupe SNCF tous les mardi2. Depuis septembre 2013, la radio a élaboré une nouvelle grille des programmes. Elle propose plusieurs émissions phares comme: - SNCF MATIN, 6 h - 10 h : Présentée par Thomas Lequertier. - L'info en continu : Présentée par Simon Tatreaux et Priscilia de Selve. AVIS DES CONFRERES : J'ai dévoré ce livre. C'est un sans-faute ! Jacques PRADEL, 27 janvier 2014, RTL. 'C'est un excellent livre que je recommande. Passionnant et très documenté. Quand on a commencé de le lire, difficile d'interrompre sa lecture... Ce livre est un must ! Offrez-le ou faites vous plaisir : achetez-le pour vous. Vous serez captivé !' André PAPAZIAN, 15 janvier 2014. André PAPAZIAN est l'un des grands spécialistes de la matière ferroviaire en France, auteur d'une trentaine d'ouvrages sur le sujet. Autant dire que son avis me comble. AVIS DES LECTEURS *Je viens de terminer ton livre après avoir erré dans tous les étages de Gibert Joseph pour finalement le trouver au rayon ''Histoire ". C'est passionnant , bien écrit, avec beaucoup de recherches. Tu méritais vraiment ton passage chez Pradel dont j'avais adoré l'émission et où tu connaissais bien ton sujet. Toutes mes félicitations ! Annette Lejeune, Paris, avril 2014. * "Je vous connaissais grâce à votre dernier livre : Les grandes affaires criminelles du rail, livre tout simplement passionnant et très bien écrit." Matthieu Gaillard, La Rochelle, 17 mai 2014. Catalogue des centres Leclerc, Noël 2013. MEDIATHEQUES ET BIBLIOTHEQUES Le titre Les Grandes Affaires Criminelles du Rail est présent dans les médiathèques et bibliothèques suivantes : * Bibliothèque municipale de Biganos (Gironde). * Médiathèque de la ville de Bourges.(avril 2015) * Médiathèque Mendès-France de la ville de Barentin ( Seine-Maritime), (Côte 364.15 MIN, vu en 2014). * Bibliothèque de l'Heure du Crime-RTL. * Les médiathèques du CRE-RATP dés janvier 2014 (Les grandes affaires criminelles du rail/. Jean-François Miniac. (Cote: 364.1 MIN.). * Médiathèque du Centre culturel Joseph Kessel de Villepinte (9320) (février 2014) * Bibliothèque municipale de Saint-Mesme, dans les Yvelines (78730). Code livre : 364 MIN. (avril 2014) * Bibliothèque municipale de Salbris. (avril 2015) * Médiathèque Malraux, Strasbourg, Monde et société (3ème étage) (Catalogue des médiathèques de la Ville et de la Communauté urbaine de Strasbourg). (avril 2015) Les Grandes Affaires Criminelles du Rail dans L'Heure du Crime, chez Jacques Pradel, sur RTL, le 27 janvier 2014 : Chaque jour de la semaine, du lundi au vendredi, de 14 à 15h, le journaliste-écrivain Jacques Pradel anime l'émission L'Heure du crime sur les ondes de RTL, première radio de France devant Europe 1, France Inter, Europe 1, RMC et France Bleu avec 12, 5 % d'audience en parts cumulées. Depuis le 25 août 2010, il présente L’heure du crime, ce rendez-vous quotidien relatant au moins un fait divers ayant marqué les Français, analysant les grands faits divers judiciaires de France. Auteur de quatre livres de "True crime" à compter de 2010, parus aux éditions Télémaque, Jacques Pradel a écrit une dizaine de livres en parallèle de son activité journalistique, couronnée d'un Prix Roland Dorgelès. Chaque jour, l'émission est écoutée par 900.000 auditeurs en 2013. L'émission ayant initialement contacté les éditions de Borée pour un passage à l'antenne en décembre et ne pouvant être disponible à l'époque, nous avons convenu d'un nouveau rendez-vous après les fêtes, en janvier, précisément le 27 lundi janvier 2014. EDITO : "Bonjour à tous ! Tout le monde a en tête « le crime de l’Orient Express » d’Agatha Christie ou, plus près de nous, le film de Costa Gavras « Compartiment tueur ». On a eu envie de savoir ce qu’il en était dans la réalité. Mon invité, Jean-François Miniac, scénariste et dessinateur, est littéralement fasciné par le sujet. Avec lui nous allons remonter le temps, depuis l’été 1984 où un mystérieux groupe terroriste « M5 » a fait trembler la France avec ses attentats contre des gares, à Lyon, à Grenoble, à Annecy. On évoquera la mystérieuse affaire de la mort du conseiller Prince, retrouvé déchiqueté sur une voie de chemin de fer près de Dijon, à l’époque du scandale Stavisky. Dans les « incontournables », nous vous raconterons une affaire de malle sanglante qui plonge les enquêteurs de la sûreté parisienne dans le milieu des collectionneurs de timbres. Bref, nous constaterons que la fameuse phrase gravée sur les vitres des compartiments de chemin de fer « E pericoloso sporghersi » est toujours d’actualité !" Jacques Pradel Le vendredi 24 en fin d'après-midi, après avoir été averti d'un premier choix en début d'après-midi, j'ai été informé par l'assistante de Jacques Pradel, Perrine, des quatre affaires ferroviaires qui seront évoquées durant l'émission, toutes quatre issues du livre de chez De Borée, comme illustration de la criminalité ferroviaire. Pour l'équipe de L'Heure du crime, le fait d'avoir du matériel sonore est aussi une condition dans le choix des histoires. Un nécessité s'impose : diffuser du matériel sonore pour l'une ou l'autre des affaires. Les voici donc : L'affaire Joseph Aubert et Marguerite Dubois, samedi 15 mai 1896, Paris et Couville (Manche). Cour d'assises de la Seine, Paris, 5 novembre 1896. L'affaire du conseiller Prince (183-1934), mardi 19 février 1934, Dijon (Côte d'Or). Affaire classée Acte de naissance d'Albert Prince ( Grand merci à Sylvain Larue). L'affaire Auguste-Lazare Méla (1895-1960) et l'attaque du train d'or ( Joe Rossi, Etienne Demarque, Emile Long, Jean Silvestri, Ange Simon, Joseph Dessi-Attlilo, Paul Leca), 22 septembre 1938, Marseille-Sainte-Barthélémy. Cour d'assises des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence, 24-26 octobre 1940. L'affaire M5 le maudit, Thierry Maitret et Claude Vallot, 13-17 août 1984, Lyon, Annecy et Grenoble. Cour d'assises de Haute-Savoie, Annecy, 25 novembre 1988. Arriver à Paname au matin par la gare Saint-Lazare, passer devant le lycée Condorcet cher à Serge Stavisky, puis rue du Faubourg Saint-Honoré, puis devant la place Beauveau, siège de la DST, comme autant de lieux présent dans les affaires de la prochaine émission. Puis, après cette marche à faire du lèche-galeries, picorer avant de me rendre devant RTL et d'y rencontrer Céline, de chez de Borée, ponctuelle au rendez-vous. Au final, en arrivant au 22 rue Bayard, Perrine m'indique que l'émission se focalisera sur l'affaire M5 ( celle que je maîtrise le moins), l'affaire Prince, l'affaire Aubert-Dubois, l'affaire Steffen et, in fine, l'affaire du train d'or. Après discussion, nous évacuons l'affaire Steffen, une des dix convenues jeudi dernier en présélection. Enfin, l'affaire du train d'or n'est pas évoquée au cours de l'émission, par manque de temps. Une heure de direct, dans une ambiance détendue et conviviale, sans penser un instant aux quelques centaines de milliers d'auditeurs et donc sans appréhension, avec un Jacques Pradel, maître de ses sujets et du timing, oscillant entre maîtrise et imporvisation. Du grand art et un vrai bonheur ! Une heure trop vite passée, au regard de la densité des affaires évoquées. Un plaisir aussi de constater combien Jacques Pradel a apprécié l'ouvrage paru chez de Borée. Grignoter dans le parc du Théâtre Marigny, au marché aux timbres évoqué dans l'affaire de la malle sanglante de Couville, puis musarder dans les galeries de l'avenue de Matignon ( de paisibles Marquet, du Buffet à foison, un délicieux Brueghel, des Boudin), puis celles de la rue de Miromesnil (Un Marcel Duchamp) avant de rejoindre la gare Saint-Lazare à 16 h 20. Retour vers le quotidien dans une ambiance printanière. RETOUR SUR EMISSION Naturellement, je découvre que l'émission est écoutée par des proches et connaissances, mais aussi des inconnus qui prennent dès lors contact et découvrent votre travail, ou encore un vieux copain de collège écoutant la station en sourdine dans sa filiale d'exportation dentaire. Déjà de premiers retours positifs d'auditeurs : Céline ("Jacques Pradel a "dévoré" le bouquin, ce sont ses propres mots, et il était sincère au vu de son large sourire et de son regard pétillant. Une belle "prestation" de Jean-François pour couronner le tout, chouette! "), Christine, Laura, Marie-Anne ("Belle émission !"), Alexandre, Marie-Ange ("J'ai beaucoup apprécié vos récits , si précis et intéressants. J'ai écouté en direct et j'ai été captivée , et agréablement surprise d'entendre un sujet bien préparé qui fourmillait de détails. Dommage, c'était trop court. Felicitations. Je vais aller vendredi à la Fnac acheter votre livre "), Stéphane Ha( "Désormais deux grands raconteurs d'histoire."), Jacqueline Po ("J'ai écouté en direct tout en travaillant : très captivantes, ces histoires." ), Crom ( "Vachement bien, ta prestation." ), Philippe Po, André Pa, Lionel Ca("Tu as vraiment assuré, vieux. Prestation d'autant plus réussie qu'elle était en direct."), Charlotte Le ("L'émission était très bien et très intéressante. "), Philippe Ta ("Je vous ai écouté hier avec Pradel, j'écoute chaque jour son émission, dans mon atelier en grattant du papier avec une plume en acier et de l'encre qui tâche les doigts... Et je ne vais pas tarder à me procurer le bouquin dont vous avez parlé chez Pradel, cet aprem."), Manu ( "Tu cartonnes. Bien, l’émission de radio ! C'était fluide et intéressant. Je m'attendais à ce que les crimes du rail se passent tous dans des trains, mais en fait, ça englobe les gares également."), Christian-Louis ("Il est médiatique, le Miniac !"), Franck Du ("Tu as une voix de ministre, posée, à la radio. Je ne reconnaissais pas ta voix au quotidien, si ce n 'est par quelques intonations"), Odette Ma du Coglais ( Jacques Pradel a fait beaucoup de compliments sur son livre), Paule Du et Jérôme Po ( Petit retour sur mes impressions d'auditeur de l'émission. J'ai passé les premiers instants à m'étonner de ne pas trop reconnaître ton timbre de voix, un peu voilé ai-je trouvé. Quoiqu'il en soit je suis très vite rentré dans les trois récits, très passionnants ! Avec des petits détails qui m'ont parfois bien amusé, malgré le contexte sordide des affaires. Une petite préférence pour le récit de l'affaire de la malle, le fameux "crime philatélique"... Mais qu'est-ce qui passe donc parfois par la tête des gens ?! Et pourquoi ne pas s'être débarrassé du corps dans la Seine, c'était moins loin ! Et les petites discussions innocentes sur la profondeur des eaux avec les autochtones en bord de mer alors que la malle était à la gare... Il y a vraiment eu des instants jubilatoires ! Mais j'ai aussi bien aimé les éléments liés au hasard. Très présents dans la première histoire. Bel exemple de réalité qui dépasse la fiction, un romancier se ferait recaler avec le coup du mec suivi à partir de la cabine téléphonique... Comme Jacques Pradel et toi l'avez souligné, la non-préméditation de la plupart des crimes et le côté huis clos d'un voyage en train où les protagonistes ne se connaissent pas donnent pas mal de piment à découvrir ces affaires. On sent d'ailleurs que Jacques Pradel ne s'est pas forcé à lire ton bouquin, il a l'air d'être très amateur de ce genre d'enquête, même de polar plus généralement. J'ai été déçu de voir que l'émission était déjà terminée.). Et des félicitations : Agénor LR, Yann A, Thierry, Aurélien M, Stéphane Ol, Guyslaine. Et, formule du temps, de rapides appréciations facebookienne ( Catherine Go, Sortie d'Usine, Lionel, Christian-Louis Ec, Roselyne An, Maryse Co, Sébastien Ro, Edouard Ba, Emmanuel P,Charly Sa, Jacques, Céline Hy, Félicia Or, Cédric Gé, Jeanne Sa-Ch, Pauline Ca, Karine Le, Catherine Le, Olivier B, Vincent Du, Zone Livre, Fabrice Le Hé, Thierry Gi, Olivier Br, Severine, Mélanie Si, Catherine Le, Aurélien Ma, Manu De, Popeye, Luc Tu, Carole DuR, Maryline Ma, Sofia Az-Be-Man, Martine Be, Mareva Fe, Priscilla, Alexe Ty, Jean-Luc Co)

MEDIAMETRIE : Avec plus de 4 millions de téléchargements en décembre 2013, RTL est la seconde station la plus téléchargée en France. Après Laurent Guerra et Les Grosses Têtes, L'Heure du crime est la troisième émission la plus téléchargée de la station, avant celles de Marc-Olivier Fogiel et Eric Zemmour. Pour réécouter l'émission, voici un lien ou en haut à droite de la page d'accueil du blog : http://www.rtl.fr/emission/l-heure-du-crime/ecouter/l-integrale-les-grandes-affaires-criminelles-du-rail-7769192699 Le livre sur le catalogue des centres culturels Leclerc pour Noël 2013, entre Stéphane Bern et Les Poilus. Histoire de la criminalité ferroviaire en France Initiée en Suisse, peu après l'apparition du chemin de fer en France en 1827, la criminalité ferroviaire est variée dans son mode et, parfois, propre aux chemins de fer (Les malles sanglantes, par exemple...) Au cours du XXème siècle, sa nature évolue, passant du crime domestique au terrorisme, voire au terrorisme international. Elle influe la littérature policière ( Agatha Christie, Patricia Highsmisth, etc... ). Liste chronologiques des célèbres affaires criminelles du chemin de fer français : Parmi les plus célèbres affaires, citons : L'affaire Dumarest, L'affaire Blétry et lallemand en 1843, L'assassinat de Charles Jud vers 1860, L'affaire Guillaume Bayon (1870). L'affaire Leprince à Dijon, L'affaire du préfet Jules Barrême en 1886, L'affaire Hoyos en 1888, L'affaire de la malle à Gouffé en 1889, L'affaire Dutfoy, L'affaire de la malle sanglante de Millery, L'affaire de la malle sanglante de Couville en 1896, L'affaire Mouton en 1899, L'affaire Leuthreau en Bourgogne en 1908, L'affaire de la diligence de Bort-les-Orgues en 1910, L'affaire Renard et Britannicus en 1913, L'affaire Dalloz dans l'Ain en 1920, L'affaire Faust à Paris en 1921, L'affaire du tramway de Meaux à Dammartin, L'affaire Steffen à Paris en 1929, L'affaire d'Ingrandes-sur-Loire en 1932, L'affaire du Petit train de Palavas, L'Affaire du conseiller Prince à Dijon en 1934, L’affaire Laetitia Toureaux à Paris en 1937, L'affaire du train d'or à Marseille en 1938, L'affaire Cocusse dans le Lot en 1940, L'affaire du milliard de la Banque de France à Clermont-Ferrand en 1944, L'affaire du train de Neuvic en 1944, L'affaire de l'attentat du 18 juin 1961 à Vitry-le-François. L'affaire Carlos à Tain-L'Hermitage en 1983, L’affaire du Bordeaux-Vintimille à Castelsarrazin en 1983, L'affaire M5 le maudit, L'affaire des attentats du Hezbollah en 1986, L'affaire des attentats du groupe Khaled Kelkal en 1995. Le mystère des trois crimes sataniques de la gare de Perpignan en 1995, 1997 et 1998, L'affaire Sid Ahmed Rezala en 1999, Thèse Lionel Pourtau, thèse de 3e cycle « Analyse des menaces criminelles contemporaines », Université Paris Panthéon-Assas (Paris 2). Mémoire sur Les spécificités de la criminalité ferroviaire nationale et internationale, sous la direction de Christophe Naudin, 2006. Bibliographie Livres : François Caron, Histoire des chemins de fer en France, éditions Fayard : tome 1, 1740-1883, 1997 ; ISBN 2213021538 tome 2, 1883-1937, 2005 ; ISBN 2213623155 Alfred Detrez, L'Assassinat du conseiller Prince, sur-titré Un crime politique, Librairie Paillard, 1934. Pierre Darmon, La Malle à Gouffé. Le guet-apens de la Madeleine, éditions Denoël, 1988. Serge Janouin-Benanti, Le Tueur du Paris-Mulhouse. L'histoire de Charles Jud, Cheminements, Turquant, 2010. Serge Janouin-Benanti, Les Trains du crime, treize affaires criminelles dans le monde ferroviaire, L'Apart, Turquant, 2010. Patrick Eris, Histoires vraies sur les rails, Papillon Rouge, Montpellier, 2012. Jean-François Miniac, Les Grandes Affaires Criminelles du Rail, de Borée, Paris, 2013.
Les malles sanglantes.
Histoires vraies sur les rails, Patrick Eris, Papillon rouge, mai 2012 288 p. ; 24 x 16 cm ISBN 978-2-917875-28-5 Coll. "Histoires vraies" "Tous les amateurs de romans ou de films policiers connaissent le pouvoir de séduction du train sur l'intrigue. Nous ne citerons qu'Alfred Hitchcock, Patricia Highsmith, Agatha Christie, et surtout Freeman Wills Crofts qui, des années 1920 aux années 1940, a combiné ses énigmes et notamment ses alibis avec les déplacements en train figés par les horaires. Car c'est toute la magie du train : les personnages, enfermés, se déplacent sur de longues distances alors que le temps est lui-même enfermé dans des horaires définis et contrôlables. Nimbé d'un fort symbolisme technique et social (n'oublions pas la psychanalyse), le train est donc un motif majeur. Et ce n'est pas un hasard si Patrick Eris choisit en majorité des affaires criminelles dans son recueil. Celle qui correspond le plus aux énigmes classiques de F. W. Crofts est celle de Laetitia Toureaux, une jeune femme seule dans une rame de métro, poignardée, et retrouvée par six personnes en 1937 à la porte de Charenton. Cette jeune fille coquette aurait-elle maquillé son suicide en meurtre ? Il faut dire que les enquêteurs limitent le temps d'action du meurtrier à deux minutes pour tuer et se volatiliser entre deux stations remplies de témoins. L'énigme s'épaissit quand on apprend que la jeune fille était au service de détectives privés travaillant pour des patrons. Elle aurait espionné des syndicalistes dans les guinguettes ! Certains penchent pour un assassinat de la Cagoule : Laetitia Toureaux en savait trop... Autre énigme, celle du Conseiller Prince qui voulut impliquer des politiques dans l'après scandale de l'affaire d'escroquerie Stavisky. En février 1934, juste un mois après la mort de l'escroc "suicidé... de deux balles dans la tête", Albert Prince, conseiller à la Cour d'Appel de Paris et dirigeant la section financière du parquet, obtient "à l'arraché, un rendez-vous avec le premier président de la Cour de Cassation, M. Lescouvé". Or, la veille, il est attiré par un faux coup de téléphone l'avertissant d'une opération d'urgence de sa vieille mère à Dijon. Il disparaîtra de son hôtel et sera retrouvé décapité et déchiqueté sur la voie. Le garde des Sceaux va nommer le sulfureux inspecteur Bonny sur l'enquête... À noter que Bonny ne fut pas décapité pour collaboration en décembre 1944, comme l'écrit Patrick Eris dans sa dernière page, mais fusillé. Outre ces deux histoires, on retrouvera deux autres très célèbres affaires ferroviaires : le fameux assassin Jud qui inspira Fantomas et le meurtre du préfet Barrême. À découvrir, l'incroyable affaire Hoyos en 1888, avec escroquerie à l'assurance et substitution d'identité de cadavre, et quelques hold-up dont celui du train d'or en 1928 et celui du Périgueux-Bordeaux par le maquis en 1944. Patrick Eris se lance aussi dans un très pédagogique historique du rail en France ainsi que dans des récits de catastrophes, dont la première est datée du 8 mai 1842 : fête du roi Louis-Philippe célébrée par le spectacle populaire des Grandes Eaux à Versailles. Revenant de la fête, Un déraillement suivi de l'incendie des wagons du côté de Meudon font cinquante-cinq morts et d'innombrables blessés. Plus horrible, le 612, train des permissionnaires ramenant "les Poilus d'Italie" le dimanche 12 décembre 1917 et dont les freins lâchent dans la terrible descente de Modane vers Saint-Michel-de-Maurienne. Des soldats sautent ou sont éjectés avant le terrible déraillement des wagons de bois qui s'enflamment. Au total 675 morts sur neuf cents soldats, et personne ne connaîtra cette tragédie car la censure militaire veille. Voilà donc un ouvrage très agréable, non chronologique mais bien pensé, hélas sans bibliographie, bien illustré qui, sur une thématique précise, balaie l'histoire française de 1888 (Affaire Hoyos) à 1983 (trois légionnaires jettent un jeune Algérien d'un train). Patrick Eris reste bien sur ses rails et file à bonne vitesse." Michel AMELIN, in K-libre. 03

lundi

Raymond Moritz


Raymond Moritz (1891-1950) est un peintre figuratif, illustrateur et fresquiste français. Biographie Né le 8 juillet 1891 à Paris, Raymond Moritz est issu de familles originaires d'Alsace, pauvres et catholiques, les Moritz par son père, et les Staub, par sa mère originaire de Kaysersberg (Haut-Rhin) où son grand-père maternel le tonnelier Clément Staub y possédait une maison, au 57, impasse du père Staub aujourd'hui. Tonneliers de père en fils, les Staub venaient de Wihr-au-Val. Moritz est le neveu de Marie-Clément Staub (1876-1936), fondateur outre-Atlantique de la Congrégation des Sœurs de Sainte Jeanne d'Arc. Il combat lors de la Der des ders dans le régiment de Péronne du 120ème régiment d'infanterie, dans la 2ème compagnie de mitrailleurs, et est honoré de la croix de guerre avec palme. De 1942 à 1944, Moritz cache un médecin juif, le soustrayant des griffes de la Gestapo. Marié, il meurt sans descendance, tout en ayant adopté deux petites orphelines, filles d'un ami mort prématurément. Il décède à son domicile parisien début mai 1950, des suites d'une douloureuse maladie comme l'indiquent les quotidiens nationaux. Ses obsèques se déroulent à l'église Saint-Philippe-du-roule où son ami le père Roger Gichardan (1906-1985), directeur du Pèlerin et futur romancier aux Editions du Masque sous le nom de Jacques Ouvard, prononce son allocution funèbre. Il repose désormais au cimetière de Saint-Ouen. Œuvres principales Illustrateur Illustrateur, il est notamment présent dans les publications parisiennes de la Bonne presse, dans Le Pèlerin, des années 1920 aux années 1930, et dans L'Illustration. Il signait R.M.. On retrouve sa signature dans le magazine Bernadette (Bonne presse, Paris), en 1947 et 1948. Moritz est le premier illustrateur du personnage de Jules Maigret de Georges Simenon, dont les nouvelles étaient prépubliées dans la presse avnt l'édition en volume : Georges Simenon, L'étoile du Nord, série Les Nouvelles Enquêtes du commissaire Maigret, dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 23 du 30 septembre 1938, Paris, Société parisienne d'édition. Georges Simenon, Stan le tueur, série Les Nouvelles Enquêtes du commissaire Maigret, dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 35 du 25 décembre 1938, Paris, Société parisienne d'édition. Georges Simenon, La Vieille Dame de Bayeux, série Les Nouvelles Enquêtes du commissaire Maigret, dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 41 du 3 février 1939, Paris, Société parisienne d'édition. Georges Simenon, L'enquête de Mlle Doche, série Les Nouvelles Enquêtes du commissaire Maigret, dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 47 du 17 mars 1939, Paris, Société parisienne d'édition. Georges Simenon, La demoiselle en bleu pâle, série Les Nouvelles Enquêtes du commissaire Maigret, dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 79 du 24 novembre 1939, Paris, Société parisienne d'édition. Georges Simenon, Le mort tombe du ciel, série Les Nouvelles Enquêtes du commissaire Maigret, dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 91 du 16 février 1940, Paris, Société parisienne d'édition. Georges Simenon, L'amiral a disparu, série Les Nouvelles Enquêtes du commissaire Maigret, dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 103 du 1940, Paris, Société parisienne d'édition. Chez le même éditeur, entre 1938 et 1940, il a signé des illustrations et des couvertures de nouvelles de la Série "Nouvelles aventures policières" dites aussi "Nouvelles exotiques", toujours de Simenon : notamment Tempête sur la Manche en 1938, Le notaire de Châteauneuf en juin 1938, L'improbable Mr Owen du 15 juillet 1938, Ceux du grand café du 12 août 1938, L'amoureux de Madame Maigret, 1939. En édition, on retient aussi : Jean Renald, Sans peur et sans reproche Leclerc, Paris Bonne Presse, 1948. Georges Fronval, Le Mystère du Val d'enfer. Il a illustré Roland Dorgelès et André Maurois. Peintre Moritz est un paysagiste qui laisse nombre de toiles en Picardie. Durant la première guerre, il a combattu en terres picardes, à Assevillers, Dompierre et Berny, et en a rapporté de nombreux croquis. De même, il a ramené des croquis d'Espagne, de Pologne, des Pays-Bas et de sa chère Alsace. Orientaliste, ayant beaucoup peint la lumière du grand Sud, on lui doit : "L'entrée du Sultan par Bab Mansour à Meknès", une gouache de 41X54 qui fut vendue 22 000 francs en 1990 chez Tajan. Exposition : Raymond Moritz exposa régulièrement au Salon d'Hiver de 1923 à 1941. Il exposa également au Salon de l'Ecole française en 1948, au Salon des Humoristes et à la galerie Charpentier, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Fresquiste Illustrateur de romans-feuilletons et peintre, Raymond Moritz a réalisé de nombreuses fresques en Picardie, notamment : Les décors du bureau du maire et une Frise des âges de la vie dans la salle des mariages de l'hôtel de ville d'Albert (Somme), œuvre des architectes Alexandre Miniac et Benjamin Maneval. Lors de l'inauguration de la mairie, il reçut les félicitations du président de la République et de la presse britannique. Dans l'église Saint-Vincent d'Auchonvillers, Oise, une descente de croix, témoignant de la ferveur religieuse du généreux Moritz. Dans la chapelle de Beaulieu-les-Fontaines, Somme, un ensemble consacré à Jeanne d'Arc, exécuté pour la commémoration de 1930, avec l'aide documentaire de son oncle, le Père Marie-Clément Staub (1876-1936), docteur en philosophie et fondateur de la congrégation des Sœurs de Sainte Jeanne d'Arc au Canada et aux USA. Jeanne d'Arc fut enfermée au donjon du bourg en juin 1430 après sa capture à Margny-lès-Compiègne le 23 mai précèdent. Dans le bureau de la maison du docteur Fernet, conseiller municipal à Albert (Somme), un ensemble de cinq grandes et magnifiques fresques sur la Grande guerre, du départ à la reconstruction en passant par la bataille. Ces cinq œuvres ont été éditées en cartes postales chez Fondary. Le docteur Fernet, un ami de Moritz, l'avait sans doute sollicité pour participer à l'édification de l'hôtel-de-Ville d'Albert. Sources *Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays (14 vol.), éditions Gründ, 8 février 1999 (4e édition) (ISBN 2-7000-30109) *Documents de la famille Annie Fernet.

Miniac in Les Grandes Affaires de l'Histoire n° 3.


Les Grandes Affaires de l'Histoire est un magnifique magazine d'histoire à destination du grand public dont le numéro d'hiver 2014 est entièrement consacré à un sujet d'actualité. Dans le troisième numéro de ce nouveau trimestriel, retrouvez à nouveau quelques plumes historiques, dont celle de Miniac pour trois articles, l'un ayant pour objet l'espionnage, l'autre les camps et le troisième la caricature. * Les Grandes Affaires de l'Histoire n°3, janvier-février-mars 2014, 9,50 euros. Distribution nationale en kiosque, par commande ou par abonnement sur le site des éditions Oracom.

dimanche

Les Grandes Affaires d'Espionnage de France, in L'Alsace


Dans le quotidien régional L'Alsace du lundi 2 septembre 2013, un article signé de l'éditorialiste Raymond Couraud, Les espions ont toujours beaucoup aimé la France", critique le dernier livre de Jean-François Miniac sur "Les grandes affaires d'espionnage de France". C'est le second article que ce titre consacre au livre, après un premier fin juin. L'auteur dudit article conclut ainsi : "Avant de relire James Bond ou d'autres aventures de fiction, suivez la trace de Miniac. Le plaisir et le frisson sont garantis." On ne peut que l'approuver ! Raymond Couraud. Reporter au journal L'Alsace et écrivain, Couraud est spécialisé dans les questions de défense. Il a couvert divers conflits : Liban, Algérie, guerre du Golfe. Aux éditions Hirlé, en collaboration avec Jean-Paul Picapert et Peter Scholl Latour, il a écrit le seul ouvrage consacré au pilier de la défense européenne : Le Corps européen, une force pour l'Europe. Il est aussi le co-auteur d'"Omaha, au nom des derniers témoins", sorti en 2003.