mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire n° 17 (septembre-octobre 2015)


Le numéro 17 de l'excellent bimestriel "Les Grandes Affaires de l'Histoire" est paru hier, jeudi 10 septembre 2015. Parmi d'autres plumes historiques, dont celles des bourguignons Michel Benoit et Thierry Desseux, retrouvez celle de Jean-François Miniac pour l'entretien d'un éminent spécialiste du Proche-Orient et grand-reporter à France Inter : Christian Chesnot. Dans le présent numéro, en partie focalisé sur l'Antiquité, sa rubrique judiciaire "Histoire en procès" est consacrée aux trop fameux "Chauffeurs de la Drôme", de sinistre mémoire en région rhônalpine. Le prochain entretien complétera le sujet si contemporain de la question du Proche-Orient et de ses conflits, abordé ici par Christian Chesnot, en le mettant dans un perspective historique plus ample avec un philosophe, chrétien maronite, acteur de l'histoire et conseiller politique d'un amiral français. Selon la formule désormais consacrée, le numéro est disponible dans tous les bons kiosques de France et de Navarre.
* Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 17, septembre-octobre 2015.

Les Grandes Affaires Criminelles n°5 ( septembre-octobre-novembre 2015)


Retrouvez la plume de Jean-François Miniac dans le cinquième numéro de l'excellent trimestriel Les Grandes Affaires Criminelles, celui de la rentrée 2015, un numéro centré sur les victimes politiques historiques ( Lincoln, Indira Ghandi, Henri III). Concocté par l'historien breton Christophe Belser, un dossier sur la Bretagne se focalise sur huit affaires de la région, dont celle de l'Egorgerie, se déroulant sur les bords de Rance en décembre 1790.
Pour ce cinquième numéro, après l'interview du si médiatique auteur de best-sellers Michel Bussi, j'ai eu le plaisir de m'entretenir avec un écrivain que j'affectionne particulièrement pour l'avoir rencontré voici déjà quatre ans dans le Perche : Nan Aurousseau. Publié dans la collection La Bleue chez Stock, la fameuse collection créée par feu Jean-Marc Roberts, le romancier tout en sensibilité, en humanité et en introspection incarne aujourd'hui le mythe inauguré par François Villon au Moyen-Age, celui du truand repenti en littérature.
Dans ce cinquième numéro, vous trouverez également une affaire criminelle historique normande, saillante et médiatique, laquelle défraya la chronique nationale sous la Seconde Restauration : l'affaire Wilfrid Regnault à Amfreville-la-Campagne.
De surcroît, j'ai eu la charge de brosser les cinq illustrations (dont Omar Raddad, Pierre Chanal, Emile Louis) de la rubrique "Un œil sur notre temps", une rubrique rédigée par une talentueuse nouvelliste, la bourguignonne Fabienne Desseux. Par ailleurs, Didier Decoin, que j'ai eu le bonheur d'interviewer récemment, m'a confié à cette occasion avoir apprécié la revue, tant sur le fond que sur la forme. Ce qui n'est naturellement pas pour déplaire à la rédaction du magazine coordonné par l'ami Anthony comme à ses fidèles contributeurs, également pour ce présent numéro : Philippe Grandcoing, Marie-Christine Bessou, Bruno Dehaye et l'excellent Jean-Michel Cosson. "Les Grandes Affaires Criminelles" n°5, septembre-octobre-novembre 2015, 116 pages, 9 euros 50. Dans tous les bons kiosques de France, de Navarre et d'ailleurs, par abonnement également.

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8319 visites en ce mois d'août 2015 : merci à toutes et à tous de vos passages sur mon blog d'auteur, et notamment pour la fidélité de certains. Au plaisir.

mardi

Plaisir d'auteur


Pour tout auteur, il est plaisant d'apprendre par la bande qu'un lecteur a tellement apprécié la lecture de votre livre qu'il a grignoté sa nuit pour le finir d'une seule traite, emporté par le suspens que vous y avez distillé. Cela a été le cas du beau-frère d'une amie à laquelle j'avais récemment offert un exemplaire de mon "Affaires d'Etat, Affaires Privées", paru chez Métive en avril dernier.
Ce lecteur de Courchevel, Yves, professeur de physique-chimie en classe prépa, que je n'ai pas le loisir de connaître, a fini l'ouvrage en question à plus de deux heures du matin. Même si j'écris en premier lieu pour mon propre plaisir, savoir que mon travail a été partagé et aimé s'avère naturellement gratifiant, ce d'autant que, tombant une fois n'est pas coutume dans la satisfaction, j'ai la faiblesse de beaucoup aimer ce volume, dans le fond comme dans la forme. Et le travail artistique et éditorial effectué par la maison d'édition sur ce titre, ciselé, à l'économie parfaite. Par ailleurs, ajouté à sa diffusion dans quelque 70 librairies indépendantes de l'hexagone, sa présence rapportée dans les relais H des gares françaises n'est pas également pour me déplaire. Puisse ce livre plaire autant à nombre de lecteurs, c'est tout le bonheur que je lui souhaite. Car, d'expérience, le bouche à oreille reste son seul véritable vecteur d'existence.

vendredi

Terrorisme ferroviaire et incurie médiatique


Quand au soir du 21 août 2015, j'entends un criminologue médiatique, estimable par ailleurs, et d'autres journalistes évoquer l'attentat du Thalys 9364 Amsterdam-Paris entre Oignies et Arras, à 17 h 50, je sursaute. De fait, je ne peux que leur conseiller la lecture des "Grandes Affaires Criminelles du Rail". Pour le grand public comme pour l'historien, les approximations de ces commentateurs entendus sur une grande chaine d'information restent tout de même regrettables dans de telles circonstances, pour l'heure dramatiques. La criminalité ferroviaire a malheureusement son histoire, aussi longue que l'existence de ce mode de locomotion et le terrorisme ferroviaire n'est lui-même pas nouveau, loin de là, en France également. Comme pour l'islamisme radical d'ailleurs. En l'espèce, à l'aune du terrorisme puisque telle est la qualification retenue pour le forfait commis par le jeune Marocain Ayoub El Khazzani, Arras n'est pas étranger à une ancien attentat terroriste, datant de l'immédiat après-guerre, fomenté par une cellule communiste à l'époque, d'un bilan bien plus tragique que celui qui consterne et soulage l'hexagone en ce soir du 21 août 2015. Même à une heure de grande écoute, l'émotion ne devrait pas dédouaner, ni de la précision journalistique, ni de la mise en perspective historique. Remarquez, quand on écoute les versions sur le simple déroulé des faits eux-mêmes se multiplier au fil des heures, et se contredire au fur et à mesure, cela en dit long sur l'incurie de trop de médias, trop soucieux d'épouser l'actualité au plus près, quitte à balancer ineptie sur connerie. Quand l'objet des médias est d'être présent coûte que coûte, nécessité fait loi et peu importe la vérité, présente comme passée.
https://www.youtube.com/watch?t=54&v=VzgkMR1RuKQ