mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire, n° 21 (mars-avril 2016)


Dans le numéro 21 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire consacré aux reines qui ont marqué l'histoire de l'Europe, retrouvez la plume de Michel Benoit, celle de Jean-François Miniac pour sa rubrique judiciaire "Histoire en procès ainsi que pour un entretien avec une personnalité.
* Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 21, mars-avril 2016.

Les Grandes Affaires Criminelles n°7 ( mars-avril-mai 2016)


Dans le septième numéro du trimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, consacré au grands procès de l'histoire de France, retrouvez la plume de Jean-François Miniac pour l'évocation de trois procès, l'un de 1894, l'autre de 1917 et le dernier de 1977. Ce numéro ouvre une nouvelle formule pour le titre de presse spécialisé né en août 2014 de la revue Les Grandes Affaires de l'Histoire. Désormais, il est doté d'une pagination plus importante, soit 150 pages de récits historiques.
Les Grandes affaires criminelles n°7 ( mars-avril-mai 2016). Disponible en kiosque dès le 17 février 2016.

samedi

Arts Sous Les Clochers 2017


Basée dans la Manche, l'association Arts Sous Les Clochers proposent d'exposer temporairement des œuvres d'art dans les églises de Normandie.
Parcours artistique contemporain 2017 : Offrir à 4 ou 5 artistes de créer des oeuvres...
Site pour le crowdfunding : www.kisskissbankbank.com
Site de l'association: Site Internet: www.artsouslesclochers.fr Mail: h.aumont2@netcourrier.com

Des coccinelles dans des noyaux de cerise - Nan Aurousseau


Après six romans parus dans la prestigieuse collection Bleue chez Stock, remarqué par feu Jean-Marc Roberts, le romancier Nan Aurousseau sort en janvier 2017 un nouveau volume, Des coccinelles dans des noyaux de cerise, chez l'éditeur Buchet-Chastel. "Une histoire vraie, terrible", selon les propres mots de l'auteur qui place son nouvel écrit sous le double signe d'Alfred Jarry et de Jim Thompson. Des coccinelles dans des noyaux de cerise, Buchet-Chastel, janvier 2017, ISBN : 978-2-283-02963-3, EAN : 9782283029633.
C'est dans le Cantal durant l'été 2016 que Nan Aurousseau a tourné son troisième long-métrage, Jour de Pêche, d'après une histoire authentique advenue à l'un de ses amis, avec Jean-Hugues Lime et Kachev notamment. Richard Bohringer a fait une apparition dans ce film dont la sortie est prévue à l'été 2017. Nan a tourné ses deux dernières scènes courant janvier 2017. L'avant-première du film a eu lieu le 10 juin 2017 au Saint-André-des-Arts à Paris. Le métrage est présenté dans le cadre du Festival du Film Francophone à Angoulême le 25 août à 18 heures à la salle Laloux du CBDI. Avec Nan, je prépare depuis début 2016 un récit romanesque à quatre mains qui, signé et suivi par un éditeur, devrait paraître prochainement. Ensemble, nous avons notamment disséqué le dossier d'instruction. Entre autres. Livré à l'éditeur au printemps 2017, le roman devait paraître en juillet mais sa sortie a malheureusement été retardée à la suite de la sortie annoncée d'un autre livre sur le même sujet courant août. Cela nous permet d'en changer la forme romanesque.

"Romain Souber" et Romain Souverbie : un même peintre.


Je recherche tout renseignement sur l'artiste Romain Souverbie alias "Romain Souber".
Six femmes, huile sur toile, signé R.Souber en bas à gauche, format 65 par 100 cm. (Cession Tradart Deauville, maître James Fattori). Si l'huile est non datée sur le catalogue, la facture est d'évidence du XXe siècle. En tapant "Souber" sur le moteur de recherche, un seul document apparaît, un catalogue d'expo. Bibliographie : * Romain Souber, peintures récentes, dessins: catalogue de l'exposition à la Galerie Gérard Mourgue (Librairie), Paris, du 5 au 18 avril 1963, Éditeur La Galerie, 1963. Peintre du XXe siècle, Romain Souber expose donc dessins et peintures à la fameuse galerie Mourgue, à Paris, en avril 1963. Un autre "Romain Souber" est jadis passé aux enchères à Drouot : * Romain Souber, « Composition à l'atelier », huile sur toile signée en bas à gauche, 46 x 37 cm. Bref, si tant est que la signature "R. Souber" soit celle de ce Romain Souber, ma toile est l'une des deux seules connues sur le net. Curieux pour une huile dont la qualité démontre un incontestable métier et donc une trajectoire artistique. C'est tout ce que révèle internet de ce bien mystérieux artiste au talent affirmé mais si discret.. Intriguant.
Ce d'autant que la galerie Mourgue s'avère une prestigieuse galerie parisienne. Si elle a accroché les œuvres de Souber à ces cimaises, parmi les noms de la Nouvelle école de Paris, c'est que le peintre a une œuvre derrière lui...
Romancier couronné par divers prix de l'Académie française, président-directeur général adjoint de la Librairie Julliard, chef de service des émissions littéraires de l’ORTF, puis de Radio-France et de France Culture, le galeriste Gérard Mourgue (1921-1995) dirige alors cet ensemble de librairies et galeries parisiennes( 29, boulevard Raspail et 9, avenue de l'Opéra). Les galeries Gérard Mourgue exposent aussi Maurice-Elie Sarthou (1911-1999) en 1957, Sabine Darrigan et Jean Cocteau en 1957, Georges Artemoff (1892-1965) en 1958, George Choquet-Perez (1923-) en 1959, Richard Jeranian (1921-) en 1959, Jacques Yankel (Jakob Kikoïne au civil) après 1959, Raymond Mirande en 1960, Monique Le Beguec (1929-) en 1961, Jacques Palumbo (1939-) en 1962, Rafel Tona (1903-1987) en 1962, 1963 et 1966, André Sablé (1921-2013) en 1963, Janine Béraud ( épouse de Marcel Arland) en 1963, Victor Laks (1924-2011) en 1963, Jean-Pierre Charpy (1935-) en 1964, Lydie Chantrell (1931-) en 1965, Jacques Chevalier (1924-) en 1965, Jean Bertholle (1909-1996) en 1966, Jean Cuillerat (1927-1998) en 1966, Georg Firmans en 1966, Georges Arnulf en 1967, Etienne Blanc en 1967, Hrair Diarbekirian (1946-) en 1967, Gérard Economos (1935-) en 1967, Jean Nicolle en 1967, Camille Hilaire en 1968, Kazimierz Dzyga en 1968, Libor Sir (1933-) en 1970, Barkev, Mohamed Bouzid (1929-2014).
Huile de Camille Hilaire. Il écrit également une monographie sur Hilaire en 1975 et participe à une monographie sur Boncompain paru en 2005.
HYPOTHESE : Une hypothèse apparaît, à la suite de mes recherches infructueuses sur la toile. Et si ce nom de Souber, rare et une seule fois référencé comme peintre pour l'expo chez Mourgue, était finalement un pseudonyme ? Et, si oui, de qui ? Parmi d'autres, le patronyme Souverbie m'apparait au fil de mes recherches sur le net. "Romain Souber", tel que l'indique le catalogue de la galerie Mourgue, serait-il le peintre Romain Souverbie (1929-), fils du peintre cubiste et académicien Jean Souverbie (1891-1981) ? (L'étymologie de Soubervie provient de l'agglutination de mots d'occitan, dont sober. Variante graphique : Souberbie. En graphie alibertine : Sobervia.) Jeune peintre, 34 ans en 1963, Romain Souverbie aurait-il adopté ce pseudonyme afin de se distancer de la brillante carrière académique de son illustre père exposé chez Bernheim-Jeune ?
Toile de Jean Souverbie. Au soir du 16 août 2016, après avoir glané des informations sur ce peintre dont les jalons biographiques pourraient correspondre, je pose une question publique, au hasard balthazar, sur le blog Blogruz d'un cousin de Romain Souverbie. La grand-mère de ce monsieur est Marcelle Souverbie, sœur de Jean Souverbie et tante de Romain. : " Bonsoir Monsieur, Je possède une toile signée "R.Souber", probablement de "Romain Souber", lequel peintre exposa à la galerie Mourgue en avril 1963. Je me pose la question de savoir si, derrière ce pseudonyme, ne se cacherait pas Romain Souverbie, né en 1929, fils du fameux Jean Souverbie ? Ma question s'apparente à une bouteille à la mer, mais, sait-on jamais, peut-être attendra-f-elle votre rivage ? Au plaisir, Jean-François Miniac." A cette improbable demande, je reçois une sobre et rapide réponse de la part de ce cousin, qui n'est autre qu'un écrivain, Rémi Schulz (Sous les pans du bizarre, Baleine, 2000) : "Bonjour JFM, il s'agit bien de Romain Souverbie." Nouvelle épatante, que cette confirmation validant mon intuition.
ROMAIN SOUVERBIE Élève de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris où son père est alors chef d'atelier (1945-1962), Romain Souverbie est à 26 ans lauréat de la 26e promotion artistique de la Casa Velásquez, à Madrid, en 1955-1956. Ce pensionnaire de la Casa Velásquez, l'Académie de France en Espagne alors dirigée par Paul Guinard, y est encore présent une dernière année en 1956-1957, notamment avec le peintre concarnois Jean Le Merdy (1928-2015). Le Merdy est élève de Jean Souverbie à l'ENSBA de Paris dès 1949, tout comme l'admirable Philippe Lejeune (1924-2014), élève dès 1943 ou encore André Even, Jean Pierre Cassigneul, Jean Chevolleau, Claude Gaveau, Paul Collomb, Françoise Gilot (1921- ; compagne de Picasso de 1944 à 1953), Jean Maufay, Alain Le Nost, Georges Rocher, Yves de Valence et Wu Guanzhong. En 1961, Romain Souverbie devient professeur de peinture à l'école des Beaux-Arts de Dijon. De 1987 à 1992, il y enseigne toujours. Selon l'un de ses étudiants, François Lamy, Romain est un "amoureux inconditionnel de Pablo Picasso, période rose comme période bleue", tout comme son père, peintre cubiste figuratif apprécié de Maurice Denis et influencé par Picasso dont il est ami. L'Espagnol a d'ailleurs visité l'atelier de Jean à l'école du quai Malaquais. Son fils Romain a aussi rencontré le maître du cubisme à Vallauris où ce dernier résidait avec Françoise Gilot de 1948 à 1953. "Yves de Saint-Front est à Vallauris, son ami Romain Souverbie rencontre Picasso ; enthousiaste, il propose à Yves de l'introduire près du maître. Il décline l'offre et l'avoue si simplement que je ne comprends pas." indique Gilles Artur, conservateur du musée Gauguin à Tahiti, au sujet du peintre Yves Durand de Saint-Front (1928-2011), fils du célèbre peintre maritime Marin-Marie et élève de Jean Souverbie dès 1947 aux Beaux-Arts de Paris. "J'étais pourtant revenu à Paris depuis, mais je n'avais pas pensé aux tableaux familiaux, et l'évidence dorée m'a fait contacter un fils de Jean Souverbie, Romain, peintre également, lequel m'a appris qu'effectivement le nombre d'or avait été essentiel pour son père, qu'il avait construit son propre compas de proportions, qu'il l'utilisait intensivement dans sa peinture... En 1946, année de son élection à l'Institut, il avait été également appelé à enseigner dans une académie privée de peinture, qu'il avait rebaptisée Académie de la Section d'Or...", écrit Rémi Schulz, féru du nombre d'or, sur son blog pointu. A suivre donc ! Eu égard à la qualité de la toile acquise sur un coup de tête, j'aimerais beaucoup en connaître davantage sur l'oeuvre de ce mystérieux Romain Souverbie, lauréat du prix de la Casa de Velásquez 1956, dont le brouhaha numérique ne distille que de trop rares informations. "Romain est toujours en vie, et accessible à Fontaine-lès-Dijon." me précise ensuite Rémi Schulz. De fait, le 18 août, j'envoie un courrier postal à M. Souverbie, en espérant que ma curiosité artistique n'importune pas cet homme de 87 printemps.
Par ailleurs, réceptionnant la toile à Deauville le 18 août, je découvre une mention "Souverbie" inscrite au crayon sur le cadre, lequel est également tamponné de la maison du quai Voltaire, "Sennelier". Je découvre aussi une date, "62", juste après la signature. Question : cette toile aurait-elle été exposée chez Mourgue ?
Wait and see...