mardi

Thierry Bruet honoré par la Fondation Taylor


Artiste dont l'une des toiles a illustré la couverture de mes Flamboyants Escrocs de Normandie paru voici quelques années maintenant, l'artiste-peintre parisien Thierry Bruet nous apprend que, depuis le 15 juin 2016, une de ses compositions picturales a reçu le Prix Fernand Cormon (1845-1924) de peinture, prix annuel décerné par la prestigieuse Fondation Taylor (1844) à un peintre figuratif lors de son assemblée générale au théâtre Saint-Georges à Paris. Par le passé, ce prix doté a honoré d'autres grands peintres figuratifs, parmi lesquels l'élégiaque Robert Delval, le mystérieux russe Igor Bitman, le sombre Laurent Dauptain. Toutes mes félicitations au sympathique récipiendaire dont l'acuité du regard ironique et expressionniste éclate de toile en toile.

Wislin, peintre.


Charles Wislin, né à Gray en 1852 et mort en 1932, est un artiste-peintre français. Biographie Le Franc-Comtois Charles Joseph Victor Wislin est le fils de Joseph Wislin (1804-1893), pharmacien chimiste à Gray. Il est l'élève de Jules Noël et de Jean-Paul Laurens. La fortune familiale étant assurée par les brevets pharmaceutiques de son père ( conservation de produits alimentaires, dont la viande en 1832, etc.), le licencié en droit Charles Wislin peut mener une vie aisée à Paris, résidant au 46 rue de Rennes, puis au 26, avenue de Wagram à Paris jusqu'en 1891, date à laquelle il fait édifier un immeuble au 28, rue Ballu1. En 1892, la Société J. Wislin et Cie (fabrication du « papier Wlinsi », et des « perles purgatives Guyon »), siège au 31 rue de Seine à Paris.
Charles Wislin se consacre essentiellement à la peinture des paysages de Montmartre et multiplie les voyages, tant en France qu'à l'étranger, notamment en Italie. Il est notamment présent à Fréjus en 1881, à Cabourg en 1900, à Pierrefond en 1901, à Pont-Aven en 1906, 1907, 1910, à Quimperlé en 1910, à Binic en 1911, à Thonon-les-Bains en 1912, à Carolles en 1913 et 1914, à Dinard en 1916 et 1917, à Pierrefitte-Nestalas en 1918, à Argelès-Gazost et à Luz en 1919, à Diekierch en 1925, au château de Jaulzy en 1928, à Tessé-la-Madeleine en 1929. En France, outre Fontainebleau et les côtes picardes, ce paysagiste amateur de photographie peint aussi la Bretagne, le vieux Saint-Servan d'avant-guerre entre autres et son quartier de la Cité d'Aleth, la maison de l'académicien Louis Duchesne où résident sa fille Yvonne et son gendre, l'architecte Alexandre Miniac. Pastels et huiles sur toile de petits formats forment l'essentiel de l'œuvre de ce pleinairiste remarqué dès 1886 par Guy de Maupassant. Durant plus d'un demi-siècle, ses œuvres sont exposées aux Salons annuels à Paris : Artistes français, Indépendants. Actuellement, une grande partie de son œuvre appartient à son petit-fils, l'avocat parisien Marcel Wislin, par ailleurs donateur de plaques photographiques de Lucien Tignole au musée du quai Branly.

Expositions Salon des artistes français, Paris, 1880. Salon des artistes français, Paris, 1881. Salon des artistes français, Paris, 1883. Salon des artistes français, Paris, 1884, salle 27 : deux paysages d'Etretat. Salon des artistes français, Paris, 1885 : "Labour d'automne en Picardie". Salon d'Etretat, été 1885. Salon des artistes français, Palais des Champs-Elysées, Paris, mai 1886. Salon des artistes français, Palais des Champs-Elysées, Paris, mai 1887. Salon des artistes français, Palais des Champs-Elysées, Paris, mai 1888. Toile "Honfleur", salle 29. Exposition universelle de Paris, 1889, exposition de la toile "Journée d'août sur les falaises d'Etretat". En 1889, il devient membre honoraire des artistes français. Salon des artistes français, 1890. Salon des artistes français, 1891. Salon des artistes français, 1893. Salon des artistes français, Champs-Élysées, 1895 : toile "Le champ du repos". Galerie Chaine et Simonson, au 19, rue Caumartin, à Paris : exposition collective en 1899. Salon des artistes français, 1899, exposition des toiles "Ciel sur Montmartre" et "L'église du Sacré-Cœur".. Exposition universelle de Paris, 1900. Cercle de la rue Volney, exposition collective, 1901. Cercle de la rue Volney, exposition collective, 1902. Cercle de la rue Volney, exposition collective avec Charles Léandre, André Devambez et Lucien-Victor Guirand de Scevola, 1905. Salon des artistes français, Grand-Palais, Paris, 1906. Salon de la société des Indépendants, Jardin des Tuileries, Orangerie, 1906. Sept toiles dont "La retenue au Tréport", "Blés à Moussy", "Saint-Gilles à l'Ile-Bouchard", "La Vienne à L'Ile-Bouchard", "Roches à Trestraou" et "Le château à Trestignel". Salon de la société des Indépendants, Jardin des Tuileries, Orangerie, 1908. Cinq toiles : "La mer à Perros-Guirec", "A Trestraou", "Côte de Port-Manech", "La pointe de Trévignon" et "La chapelle Saint-Philibert" . Salon de la société des Indépendants, Jardin des Tuileries, Orangerie, avril-mai 1909. Deux toiles : "Marée basse à la baie du Hénant, Finistère" et "Larchant, novembre". Salon de l'Ecole française, Grand-Palais, Paris, janvier-février 1911. Wislin est membre du jury. Salon d'hiver, Grand-Palais, 1926, Salon d'hiver, Grand-Palais, février-mars 1930. Six toiles dont "Saint-Valéry-sur-Somme", "Le fort national à Saint-Malo", "Le Tréport". Wislin est alors sociétaire du salon d'hiver. Salon d'hiver, Grand-Palais, février-mars 1933. Depuis 2006, le Musée d'Orsay référencie Charles Wislin (Notice Artiste n° 79710). Prix Wislin est primé à l'Exposition Universelle de Paris en 1900. Critique "Une petite charrue abandonnée est peinte avec grand talent par M. Wislin" Guy de Maupassant, journal Le XIXe siècle, 10 mai 1886, à propos du Salon. Collections Wislin est présent dans les collections de : Charles Hermann-Léon, Notes et références 1.↑ Photographies de la façade sur bricksinparis.blogspot.fr Sources (fr) Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays (14 vol.), éditions Gründ, 1999 (4e édition) (ISBN 2-7000-30109) Charles Watt, A monthly journal of chemical and physical science, London, 1842. Annales d'hygiène publique et de médecine, Baillière et fils, Paris, juillet 1857. Théodore Véron, Dictionnaire Véron, Salon de 1880, Bazin, Paris, 1880 (article sur Wislin, p 505). Théodore Véron, Dictionnaire Véron, Salon de 1881, Bazin, Paris, 1881( long article sur Wislin, p 493). Emile Bellier de la Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'Ecole Française, 1882,long article sur Wislin p 725. Eugène Véron, Courrier de l'Art, hebdomadaire, 1883. Citation de l'envoi de Wislin au Salon de 1883, page 171. Théodore Véron, Dictionnaire Véron, Salon de 1884, Bazin, Paris, 1884 (article sur Wislin, p 407). L'Europe artiste, 6 janvier 1884. Le Monde illustré, 14 juin 1884, critique élogieuse sur sa participation au Salon. Gil Blas, 16 septembre 1885, citant Wislin. Le Radical, premier mai 1888, article sur le Salon citant l'envoi de Wislin. Auguste Dalligny, Agenda de la curiosité, des artistes et des amateurs, Journal des Arts, Paris, 1889. Le Gaulois, 26 avril 1895, citation d'un envoi de Wislin. Le Gaulois, 12 avril 1899, citation de Wislin. Le Rappel, 26 janvier 1901, article sur l'exposition du cercle Volney citant l'envoi de Wislin. L'Humanité, 27 février 1905, citant positivement Wislin à sa Une. L'Aurore, 21 janvier 1911, citation de Wislin. La France judiciaire, 5 juin 1932, annonce du décès de Wislin. Léo Kerlo et Jacqueline Duroc, Les peintres des côtes de Bretagne, tome 4 (de Quimper au Pouldu), Chasse-Marée-Glénat, 2006. (ISBN 9782914208833) Dictionnaire des Peintres à Montmartre, éditions André Roussard. 
Cote : les prix en vente publique varient entre 80 et 500 euros selon le format des huiles. De facto, les cessions sont faibles.

Seconde carte postale


Une nouvelle carte postale de la rue des Forges à Bazouges-la-Pérouse(35), œuvre d'Alexandre, est en cours de réalisation avec l'aimable autorisation du collectionneur Pierre-Henri Brunet.

mercredi

Les Grandes Affaires Criminelles, n° 8 (juin-juillet 2016)


Retrouvez la plume de Jean-François Miniac pour quatre des récits de ce huitième numéro du bimestriel Les Grandes affaires criminelles. Par ailleurs, une nouvelle rubrique apparaît dans le titre de presse, plus graphique, dont j'ai la charge.
Les Grandes Affaires Criminelles, n° 8 (juin-juillet 2016).

jeudi

Bazouges


Une aquarelle de Bazouges-la-Pérouse brossée par Alexandre, collection Michel Brunet, est désormais éditée sous forme de carte postale par nos soins.

mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 22, mai-juin 2016.


Dans le numéro 22 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, retrouvez la plume de Jean-François Miniac pour sa rubrique judiciaire "Histoire en procès ainsi que pour un entretien avec une personnalité de la bande dessinée, le dessinateur espagnol Ruben Pellejero autour de Corto Maltese. * Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 22, mai-juin 2016.

dimanche

Nostalgérie


Alain Ruscio, Nostalgérie. L'interminable histoire de l'OAS, Paris, La Découverte, collection « Cahiers libres », 2015.
Petite découverte du jour, ce 2 avril : mon travail est cité dans cet ouvrage paru l'an passé. Un livre signé d'Alain Ruscio, chercheur en histoire et par ailleurs politiquement engagé, communiste en l'espèce. Un ouvrage consacré à l'OAS, sujet toujours sensible s'il en est, des deux côtés de la Méditerranée. Pourquoi cette citation ? Sans doute par rapport aux divers récits écrits sur Alfred Locussol, membre du Parti Communiste Algérien assassiné à Alençon en janvier 62 lors d'une "ponctuelle" de deux tueurs de l'OAS, peut-être en lien avec l'évasion d'Henry Alleg, auteur de La Question. A vérifier donc. Après lecture de livre, il s'agit bien d'une référence au sujet de l'affaire Locussol, mais sans interprétation erronée de mes propos sur la question. Parfait.

mardi

Les Grandes Affaires de l'Histoire, n° 21 (mars-avril 2016)


Dans le numéro 21 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire consacré aux reines qui ont marqué l'histoire de l'Europe, retrouvez la plume de Michel Benoit, celle de Jean-François Miniac pour sa rubrique judiciaire "Histoire en procès ainsi que pour un entretien avec une personnalité.
* Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 21, mars-avril 2016.

Les Grandes Affaires Criminelles n°7 ( mars-avril-mai 2016)


Dans le septième numéro du trimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, consacré au grands procès de l'histoire de France, retrouvez la plume de Jean-François Miniac pour l'évocation de trois procès, l'un de 1894, l'autre de 1917 et le dernier de 1977. Ce numéro ouvre une nouvelle formule pour le titre de presse spécialisé né en août 2014 de la revue Les Grandes Affaires de l'Histoire. Désormais, il est doté d'une pagination plus importante, soit 150 pages de récits historiques.
Les Grandes affaires criminelles n°7 ( mars-avril-mai 2016). Disponible en kiosque dès le 17 février 2016.

samedi

Arts Sous Les Clochers 2017


Basée dans la Manche, l'association Arts Sous Les Clochers proposent d'exposer temporairement des œuvres d'art dans les églises de Normandie.
Parcours artistique contemporain 2017 : Offrir à 4 ou 5 artistes de créer des oeuvres...
Site pour le crowdfunding : www.kisskissbankbank.com
Site de l'association: Site Internet: www.artsouslesclochers.fr Mail: h.aumont2@netcourrier.com

Des coccinelles dans des noyaux de cerise - Nan Aurousseau


Après six romans parus dans la prestigieuse collection Bleue chez Stock, remarqué par feu Jean-Marc Roberts, le romancier Nan Aurousseau sort en janvier 2017 un nouveau volume, Des coccinelles dans des noyaux de cerise, chez l'éditeur Buchet-Chastel. "Une histoire vraie, terrible", selon les propres mots de l'auteur qui place son nouvel écrit sous le double signe d'Alfred Jarry et de Jim Thompson. Des coccinelles dans des noyaux de cerise, Buchet-Chastel, janvier 2017, ISBN : 978-2-283-02963-3, EAN : 9782283029633.
C'est dans le Cantal durant l'été 2016 que Nan Aurousseau a tourné son troisième long-métrage, Jour de Pêche, d'après une histoire authentique advenue à l'un de ses amis, avec Jean-Hugues Lime et Kachev notamment. Richard Bohringer a fait une apparition dans ce film dont la sortie est prévue à l'été 2017. Nan a tourné ses deux dernières scènes courant janvier 2017. L'avant-première du film a eu lieu le 10 juin 2017 au Saint-André-des-Arts à Paris. Le métrage est présenté dans le cadre du Festival du Film Francophone à Angoulême le 25 août à 18 heures à la salle Laloux du CBDI. Avec Nan, je prépare depuis début 2016 un récit romanesque à quatre mains qui, signé et suivi par un éditeur, devrait paraître prochainement. Ensemble, nous avons notamment disséqué le dossier d'instruction. Entre autres. Livré à l'éditeur au printemps 2017, le roman devait paraître en juillet mais sa sortie a malheureusement été retardée à la suite de la sortie annoncée d'un autre livre sur le même sujet courant août. Cela nous permet d'en changer la forme romanesque.

"Romain Souber" et Romain Souverbie : un même peintre.


Je recherche tout renseignement sur l'artiste Romain Souverbie alias "Romain Souber".
Six femmes, huile sur toile, signé R.Souber en bas à gauche, format 65 par 100 cm. (Cession Tradart Deauville, maître James Fattori). Si l'huile est non datée sur le catalogue, la facture est d'évidence du XXe siècle. En tapant "Souber" sur le moteur de recherche, un seul document apparaît, un catalogue d'expo. Bibliographie : * Romain Souber, peintures récentes, dessins: catalogue de l'exposition à la Galerie Gérard Mourgue (Librairie), Paris, du 5 au 18 avril 1963, Éditeur La Galerie, 1963. Peintre du XXe siècle, Romain Souber expose donc dessins et peintures à la fameuse galerie Mourgue, à Paris, en avril 1963. Un autre "Romain Souber" est jadis passé aux enchères à Drouot : * Romain Souber, « Composition à l'atelier », huile sur toile signée en bas à gauche, 46 x 37 cm. Bref, si tant est que la signature "R. Souber" soit celle de ce Romain Souber, ma toile est l'une des deux seules connues sur le net. Curieux pour une huile dont la qualité démontre un incontestable métier et donc une trajectoire artistique. C'est tout ce que révèle internet de ce bien mystérieux artiste au talent affirmé mais si discret.. Intriguant.
Ce d'autant que la galerie Mourgue s'avère une prestigieuse galerie parisienne. Si elle a accroché les œuvres de Souber à ces cimaises, parmi les noms de la Nouvelle école de Paris, c'est que le peintre a une œuvre derrière lui...
Romancier couronné par divers prix de l'Académie française, président-directeur général adjoint de la Librairie Julliard, chef de service des émissions littéraires de l’ORTF, puis de Radio-France et de France Culture, le galeriste Gérard Mourgue (1921-1995) dirige alors cet ensemble de librairies et galeries parisiennes( 29, boulevard Raspail et 9, avenue de l'Opéra). Les galeries Gérard Mourgue exposent aussi Maurice-Elie Sarthou (1911-1999) en 1957, Sabine Darrigan et Jean Cocteau en 1957, Georges Artemoff (1892-1965) en 1958, George Choquet-Perez (1923-) en 1959, Richard Jeranian (1921-) en 1959, Jacques Yankel (Jakob Kikoïne au civil) après 1959, Raymond Mirande en 1960, Monique Le Beguec (1929-) en 1961, Jacques Palumbo (1939-) en 1962, Rafel Tona (1903-1987) en 1962, 1963 et 1966, André Sablé (1921-2013) en 1963, Janine Béraud ( épouse de Marcel Arland) en 1963, Victor Laks (1924-2011) en 1963, Jean-Pierre Charpy (1935-) en 1964, Lydie Chantrell (1931-) en 1965, Jacques Chevalier (1924-) en 1965, Jean Bertholle (1909-1996) en 1966, Jean Cuillerat (1927-1998) en 1966, Georg Firmans en 1966, Georges Arnulf en 1967, Etienne Blanc en 1967, Hrair Diarbekirian (1946-) en 1967, Gérard Economos (1935-) en 1967, Jean Nicolle en 1967, Camille Hilaire en 1968, Kazimierz Dzyga en 1968, Libor Sir (1933-) en 1970, Barkev, Mohamed Bouzid (1929-2014).
Huile de Camille Hilaire. Il écrit également une monographie sur Hilaire en 1975 et participe à une monographie sur Boncompain paru en 2005.
HYPOTHESE : Une hypothèse apparaît, à la suite de mes recherches infructueuses sur la toile. Et si ce nom de Souber, rare et une seule fois référencé comme peintre pour l'expo chez Mourgue, était finalement un pseudonyme ? Et, si oui, de qui ? Parmi d'autres, le patronyme Souverbie m'apparait au fil de mes recherches sur le net. "Romain Souber", tel que l'indique le catalogue de la galerie Mourgue, serait-il le peintre Romain Souverbie (1929-), fils du peintre cubiste et académicien Jean Souverbie (1891-1981) ? (L'étymologie de Soubervie provient de l'agglutination de mots d'occitan, dont sober. Variante graphique : Souberbie. En graphie alibertine : Sobervia.) Jeune peintre, 34 ans en 1963, Romain Souverbie aurait-il adopté ce pseudonyme afin de se distancer de la brillante carrière académique de son illustre père exposé chez Bernheim-Jeune ?
Toile de Jean Souverbie. Au soir du 16 août 2016, après avoir glané des informations sur ce peintre dont les jalons biographiques pourraient correspondre, je pose une question publique, au hasard balthazar, sur le blog Blogruz d'un cousin de Romain Souverbie. La grand-mère de ce monsieur est Marcelle Souverbie, sœur de Jean Souverbie et tante de Romain. : " Bonsoir Monsieur, Je possède une toile signée "R.Souber", probablement de "Romain Souber", lequel peintre exposa à la galerie Mourgue en avril 1963. Je me pose la question de savoir si, derrière ce pseudonyme, ne se cacherait pas Romain Souverbie, né en 1929, fils du fameux Jean Souverbie ? Ma question s'apparente à une bouteille à la mer, mais, sait-on jamais, peut-être attendra-f-elle votre rivage ? Au plaisir, Jean-François Miniac." A cette improbable demande, je reçois une sobre et rapide réponse de la part de ce cousin, qui n'est autre qu'un écrivain, Rémi Schulz (Sous les pans du bizarre, Baleine, 2000) : "Bonjour JFM, il s'agit bien de Romain Souverbie." Nouvelle épatante, que cette confirmation validant mon intuition.
ROMAIN SOUVERBIE Élève de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris où son père est alors chef d'atelier (1945-1962), Romain Souverbie est à 26 ans lauréat de la 26e promotion artistique de la Casa Velásquez, à Madrid, en 1955-1956. Ce pensionnaire de la Casa Velásquez, l'Académie de France en Espagne alors dirigée par Paul Guinard, y est encore présent une dernière année en 1956-1957, notamment avec le peintre concarnois Jean Le Merdy (1928-2015). Le Merdy est élève de Jean Souverbie à l'ENSBA de Paris dès 1949, tout comme l'admirable Philippe Lejeune (1924-2014), élève dès 1943 ou encore André Even, Jean Pierre Cassigneul, Jean Chevolleau, Claude Gaveau, Paul Collomb, Françoise Gilot (1921- ; compagne de Picasso de 1944 à 1953), Jean Maufay, Alain Le Nost, Georges Rocher, Yves de Valence et Wu Guanzhong. En 1961, Romain Souverbie devient professeur de peinture à l'école des Beaux-Arts de Dijon. De 1987 à 1992, il y enseigne toujours. Selon l'un de ses étudiants, François Lamy, Romain est un "amoureux inconditionnel de Pablo Picasso, période rose comme période bleue", tout comme son père, peintre cubiste figuratif apprécié de Maurice Denis et influencé par Picasso dont il est ami. L'Espagnol a d'ailleurs visité l'atelier de Jean à l'école du quai Malaquais. Son fils Romain a aussi rencontré le maître du cubisme à Vallauris où ce dernier résidait avec Françoise Gilot de 1948 à 1953. "Yves de Saint-Front est à Vallauris, son ami Romain Souverbie rencontre Picasso ; enthousiaste, il propose à Yves de l'introduire près du maître. Il décline l'offre et l'avoue si simplement que je ne comprends pas." indique Gilles Artur, conservateur du musée Gauguin à Tahiti, au sujet du peintre Yves Durand de Saint-Front (1928-2011), fils du célèbre peintre maritime Marin-Marie et élève de Jean Souverbie dès 1947 aux Beaux-Arts de Paris. "J'étais pourtant revenu à Paris depuis, mais je n'avais pas pensé aux tableaux familiaux, et l'évidence dorée m'a fait contacter un fils de Jean Souverbie, Romain, peintre également, lequel m'a appris qu'effectivement le nombre d'or avait été essentiel pour son père, qu'il avait construit son propre compas de proportions, qu'il l'utilisait intensivement dans sa peinture... En 1946, année de son élection à l'Institut, il avait été également appelé à enseigner dans une académie privée de peinture, qu'il avait rebaptisée Académie de la Section d'Or...", écrit Rémi Schulz, féru du nombre d'or, sur son blog pointu. A suivre donc ! Eu égard à la qualité de la toile acquise sur un coup de tête, j'aimerais beaucoup en connaître davantage sur l'oeuvre de ce mystérieux Romain Souverbie, lauréat du prix de la Casa de Velásquez 1956, dont le brouhaha numérique ne distille que de trop rares informations. "Romain est toujours en vie, et accessible à Fontaine-lès-Dijon." me précise ensuite Rémi Schulz. De fait, le 18 août, j'envoie un courrier postal à M. Souverbie, en espérant que ma curiosité artistique n'importune pas cet homme de 87 printemps.
Par ailleurs, réceptionnant la toile à Deauville le 18 août, je découvre une mention "Souverbie" inscrite au crayon sur le cadre, lequel est également tamponné de la maison du quai Voltaire, "Sennelier". Je découvre aussi une date, "62", juste après la signature. Question : cette toile aurait-elle été exposée chez Mourgue ?
Wait and see...

Sorolla à Giverny


lundi

Stavisky, l'escroc du siècle, film de Claude-Michel Rome


Dialogue autour du métrage de Claude-Michel Rome, Stavisky, l'escroc du siècle : "Le téléfilm sur Stavisky passé cette semaine présentait des anachronismes sur la Cagoule justement et une erreur sur Albert Prince que Claude-Michel Rome présente comme procureur et qui était conseiller. Rappelons que Schueller , le financier de tout cela est monsieur l'Oréal ; Realpolitik quand tu nous tiens..." m'écrivait un collègue écrivain, grand romancier du noir. "Héla oui pour les anachronismes relatifs à la Cagoule ! lui répondais-je. Elle n'existait donc pas encore au moment de l'affaire Stavisky puisque le CSAR nait justement de l'échec du 6 février 1934, conséquence entre autres de l'affaire Stavisky. Ah oui, je n'avais pas relevé pour le conseiller Prince. Ce qui m'a gêné également, même si c'est une fiction populaire, et surtout si cela en est une d'ailleurs, c'est de ne pas avoir respecté un minima la réalité des physionomies des personnages. Le film présente notamment des photos de trois cagoulards en prenant des photos d'acteurs ; cela aurait été si simple de montrer des visuels retouchés des vrais protagonistes. Oui, et les Michelin, les huiles Lesieur, et autres Renault. Et, dans votre région, un certain Jean Dominique Moreau de la Meuse, filateur à Roubaix. Mais, malgré toutes ces réserves, agaçantes d'emblée, le film était agréable à suivre. Après tout, c'est peut-être là l'essentiel ? J'ai relevé des détails que j'ignorais (le fait que Stavisky sauve un épargnant de la faillite, par exemple) mais au vu des incohérences historiques précédentes, je ne sais si ces détails relèvent de l'invention ou du réel. Et c'est bien dommage. Le mieux est de bâtir une fiction, avec de vrais personnages de fiction, sur un fond historique vraisemblable, tel le superbe Village Français, davantage que de traiter d'un sujet précis avec une certaine légèreté. " "Ou faire de l'uchronie à la Dumas, inventer les protagonistes d'une histoire branchée sur l'Histoire. L'affaire Stavisky est certes une fiction populaire et c'est bien." concluait mon interlocuteur.

Victor Lustig in Escroqueries Légendaires d'Eric Yung.


Au-delà de la thématique de l'escroquerie qui m'intéresse vivement, appréhendée ici par le journaliste et écrivain Eric Yung, il y a un récit qui m'intrigue dans ce livre généraliste à la maquette alléchante : le chapitre consacré à Victor Lustig, le gansgter austro-hongrois de la bande d'Al Capone, lequel aurait vendu la tour Eiffel à un ferrailleur français en mal de reconnaissance, le dénommé Poisson. Histoire emblématique de l'escroquerie en France, maintes fois relatée dans les livres et propagée depuis sur la toile, jadis écrite par le passionnant conteur qu'est Pierre Bellemare.
La couverture sur le site du Cherche-Midi. Pour autant, en cherchant des références dans la presse contemporaine des faits supposés voici deux ans, je n'avais strictement rien trouvé qui puisse corroborer le récit de cette escroquerie à la Tour. L'existence de l'homme est avérée par les journaux - sa participation à d'autres escroqueries lui vaut ainsi une arrestation et une incarcération en France. Mais l'existence de l'escroquerie à la tour Eiffel elle-même n'est attestée par aucune des sources écrites de l'époque que j'avais alors consultées. Tout comme aucun des noms des protagonistes cités dans le chapitre Lustig du livre de Bellemare consacré aux escroqueries : Les Génies de l'Arnaque, paru chez Albin-Michel en 1994. A commencer par le fameux Poisson, supposé ferrailleur de son état. Pas le moindre encart commercial. Pas la moindre adresse. Rien. Absolument rien. Au-delà du goût pour la littérature d'Eric Yung, ancien policier versé dans l'écriture, c'est donc avec un intérêt particulier que je lirai ce chapitre de son Escroqueries Légendaires qui parait début mars 2016 aux éditions du Cherche-Midi, espérant trouvé quelques réponses à mes questions. Au regard de ce livre à paraitre, cet intérêt tout personnel pour la véracité sur ce sujet n'a aucune importance puisque le titre même du volume invoque l'aspect légendaire des choses. Ceci étant, j'aimerais bien un jour connaître le fin mot de l'histoire Lustig. Mythe ou réalité ? Si le mythe était avéré, il serait de même intéressant de savoir les circonstances de sa naissance. Au fond, pour ce dernier, ne serait-ce pas la plus magistrale des escroqueries que de se voir attribuer par la postérité une escroquerie aussi emblématique qu'imaginaire ?
En me penchant sur cette nouveauté, je m'aperçois qu'Eric Yung a également écrit un autre livre sur l'escroquerie en 2103, lequel "Escroqueries en tout genre" fait implicitement référence à la supposée escroquerie de Lustig en arborant une tour Eiffel à vendre en couverture. Autre achat de librairie en perspective pour qui s'intéresse au mystère Lustig !
YUNG Eric, Escroqueries légendaires, Le Cherche-Midi, sortie le 3 mars 2016. ISBN-10: 2749121108 ISBN-13: 978-2749121109 228 pages, 405 grammes, prix public de 17 euros. Présentation de l'éditeur "Romulus Brinkley, constatant qu'un grand nombre d'américains se plaignent de faiblesse sexuelle, leur propose de se faire greffer des testicules de bouc. Pour ce faire, en 1918, il ouvre un hôpital de 50 lits, embauche six chirurgiens. Et, miracle inattendu : plusieurs femmes d'opérés témoignent publiquement de leur satisfaction. Cet escroc, puisqu'il en est un, devient l'un des hommes les plus riches des États Unis (il est le propriétaire de plusieurs voitures dont une Lincoln gravée à son nom, d'un avion privé, de deux yachts, d'un voilier de 170 pieds, d'une chaîne de radio etc.). On a estimé que Romulus Brinkley avait greffé, en 16 ans, plus de 5000 paires de testicules de boucs à des hommes en quête de virilité. Or, le dossier de Romulus Brinkley n'est pas unique, loin de là. Les " génies de l'arnaque " se comptent par centaines. De l'affaire Victor Lustig, cet austro-hongrois qui a vendu, en 1925, la Tour Eiffel à un ferrailleur parisien et qui, après avoir récidivé plusieurs fois avec des combines du même genre, a fini ses jours sous la protection d'Al Capone à celle de "Helga de la Brache" qui a convaincu les plus grands de ce monde qu'elle était la fille cachée du roi de Suède, en passant par " Le suaire de Léonard de Vinci " et autres astuces frauduleuses qui, en leur temps, ont défrayé la chronique judiciaire, les histoires de délinquance astucieuse sont nombreuses. Éric Yung a réuni les plus drôles, les plus géniales et les plus insolites." Biographie de l'auteur "Journaliste et écrivain, rédacteur en chef à Radio France, chroniqueur littéraire pour le magazine culturel BSC NEWS, Éric Yung a déjà publié, au cherche midi, La Tentation de l'ombre (en cours d'adaptation cinématographique), Du cambriolage considéré comme l'un des beaux-arts, Un silence coupable et Les nouvelles Archives de l'Étrange. L'auteur habite le Loir et Cher (41)" Décidément, la narration des grandes figures de l'escroquerie des XIX et XXe siècles est à la mode aujourd'hui dans l'édition, après une longue absence du sujet depuis son évocation par Pierre Bellemare. Après mon bouquin sorti en 2014 chez Métive (Affaires d'Etat, Affaires Privées), puis celui de Eric Yung paru en mars 2016, voici l'escroc Christophe Rocancourt qui se colle à l'exercice en avril 2016 avec un titre accrocheur, L'escroquerie, le 8ème art, dont le sous-titre joue à profit sur la médiatisation de l'ancien escroc Rocancourt. Naturellement, les classiques du genre sont évoqués dans ce dernier livre, peut-être écrit par celui qui attire l'attention médiatique par son parcours carcéral antérieur. A nouveau, il est question d'un marronnier du genre : la figure de Victor Lustig. Dont les exploits relatifs à la Tour eiffel, selon mes recherches approfondies en archive, s'avèrent bien hypothétiques. Jusqu'à preuve du contraire, si Lustig a bel et bien existé, il n'a jamais vendu de tour Eiffel à qui que ce soit si l'on se réfère à la presse de l'époque qui, outre le fait que jamais l'escroquerie n'est évoquée, ne relève aucune preuve de l'existence de l'un ou l'autre des autres protagonistes de l'affaire, victime, fonctionnaires divers. Le dénommé Poison, celui étant supposé être sa victime, n'apparait jamais dans la presse de son époque. A-t-il jamais existé ?.. Mystère. Et tout de la même eau pour ce récit... Et chacun de replanter ce marronnier pour son propre compte.. "En février 2015, Christophe Rocancourt, à l'issue de quatre mois de détention, est mis en examen pour trafic d'influence et corruption : il a indirectement provoqué la chute du directeur du 36, quai des Orfèvres où 52 kg de cocaïne ont été dérobés. Dans ce livre, Rocancourt s'interroge sur ce qui fait le génie des grands escrocs. Il révèle les ficelles du métier, ses trucs et ses codes. L'escroquerie est un art qui requiert savoir-faire et talent. La technique ne suffit pas, il faut du brio. Les vrais professionnels charment leur proie avant de la saigner. De ses pairs, il jauge les forces et les faiblesses et conclut, à l'heure des nouvelles technologies, que les escrocs sont une espèce en voie de disparition. La pléiade présentée ici a été sélectionnée pour son panache et sa diversité : Frank Abagnale vole en pilotant, Alexandre Jacob préfigure Arsène Lupin, les soeurs Fox parlent aux esprits pour ruiner les vivants, Fernand Legros dupe le marché de l'art, Victor Lustig vend deux fois la Tour Eiffel, Vrain-Lucas, faussaire de génie, bénéficie de l'appui de l'académie des sciences... "

vendredi

Les Grandes Affaires de l'Histoire, n° 20, ( janvier-février 2016).


Dans le numéro 20 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, retrouvez Jean-François Miniac pour sa rubrique judiciaire "Histoire en procès ainsi que pour un entretien avec un grand peintre français, Arcabas. Chose exceptionnelle, la rubrique "Ils ont fait l'Histoire" présentera un article de votre serviteur consacrée à la courte biographie d'une maîtresse du maréchal Philippe Pétain, révélant son nom au passage, fruit d'une découverte aléatoire effectuée de recoupement en recoupement autour d'une affaire criminelle périgourdine.
* Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 20, janvier-février 2016.

Les Grandes Affaires Criminelles, Hors-série n°1, janvier-février-mars 2016


Oyez citoyennes et citoyens : à Pradelles comme ailleurs, en France comme en Navarre, le premier numéro hors-série du trimestriel Les Grandes Affaires Criminelles est disponible dans tous les bons kiosques depuis le 31 décembre 2015 et sur abonnement naturellement. Réalisé par une équipe de spécialistes du True crime, ce n°1 est donc consacré à la criminalité politique française, essentiellement depuis la Troisième république.
Parmi les vingt chapitres, vous y retrouverez huit récits politiques concoctés par votre serviteur.

mardi

Les Grandes Affaires Criminelles n°6 (décembre 2015-janvier et février 2016)


Il est beau, il est sorti tout chaud des presses le samedi 21 novembre, le numéro 6 du bimestriel Les Grandes Affaires Criminelles ! Amateurs de True Crime, cet excellent magazine est naturellement pour vous. Amateurs d'Histoire également puisque, sur ce numéro, le titre se focalise davantage sur la seule criminalité d'ordre historique, délaissant quelque peu celle de fait-divers. Retrouvez la plume de Jean-François Miniac dans ce sixième numéro, celui de l'hiver 2015-2016. Outre l'écriture de deux affaires (Léger, Le Petit Grégory), j'y ai réalisé cet été le long entretien d'un grand écrivain, accessoirement amateur de faits-divers : M. Didier Decoin.
Un honneur et un vrai bonheur, que de s'entretenir avec le romancier, homme affable, passionnant, charmant, ouvert, courtois, compassionnel. Cela donne vraiment envie de se plonger ou de se replonger dans l'un de ses livres, ne serait-ce que dans La pendue de Londres ou bien Est-ce ainsi que les femmes meurent, ses deux derniers romans basés sur des relations de fait-divers à la noirceur exemplaire.
De surcroit, j'ai dessiné les six illustrations des trois grandes affaires récentes (Patrick Dils, Sagawa, Simone Weber) de la rubrique "Un œil sur notre temps", ponctuellement rédigée par une talentueuse nouvelliste de la Nièvre, Fabienne Desseux. Pour une perfection de la proposition éditoriale et une meilleure satisfaction des lecteurs, le prochain numéro devrait voir quelques changements notables que nous évoquerons plus tard, au moment adéquat. "Les Grandes Affaires Criminelles" n°6, décembre 2015-janvier et février 2016.

dimanche

Les Grandes Affaires de l'Histoire n°19 (novembre-décembre 2015)


Dans le numéro 18 du bimestriel Les Grandes Affaires de l'Histoire, retrouvez Jean-François Miniac pour sa rubrique judiciaire "Histoire en procès, consacré à un procès d'un assassinat anarchiste, celui d'un président de la République, ainsi que pour un entretien avec Antoine Assaf, auteur d'un bel essai, L'islam radical - Faut-il avoir peur de l'avenir ?", paru chez Eyrolles en avril 2015. Cet entretien est complémentaire de celui que nous a accordé Christian Chesnot, grand-reporter à France Inter, en juin 2015. Le dossier principal traite des "Grands stratèges militaires contemporains". On y retrouve aussi l'histoire d'Attila au Ve siècle et une passionnante enquête sur "La Belle Epoque des trafiquants d'art (1890-1914)". * Les Grandes Affaires de l'Histoire, numéro 19, novembre-décembre 2015.
Foisonnant, riche, pour le moins brillant, le propos de ce chargé de cours à l'Ecole de guerre et ancien conseiller politique d'un amiral français met en perspective philosophique, historique et géopolitique les guerres inévitablement perdues de l'islamisme radical. Témoin des guerres du Liban, lui-même pris en otage en 1983 en défendant le Mont-Liban, disciple de Pierre Boutang à la Sorbonne, il analyse avec charisme, pragmatisme et culture de haute vol les problèmes passés et actuels du Proche-Orient. Revitalisant. Naturellement, son court essai intitulé "L'Islam radical" est un conseil de lecture pour qui s'intéresse à l'islamisme aujourd'hui.