Décidément, la narration des grandes figures de l'escroquerie des XIX et XXe siècles est à la mode aujourd'hui dans l'édition, après une longue absence du sujet depuis son évocation par Pierre Bellemare. Après mon bouquin sorti en 2014 chez Métive (Affaires d'Etat, Affaires Privées), puis celui de Eric Yung paru en mars 2016, voici l'escroc Christophe Rocancourt qui se colle à l'exercice en avril 2016 avec un titre accrocheur, L'escroquerie, le 8ème art, dont le sous-titre joue à profit sur la médiatisation de l'ancien escroc Rocancourt. Naturellement, les classiques du genre sont évoqués dans ce dernier livre, peut-être écrit par celui qui attire l'attention médiatique par son parcours carcéral antérieur. A nouveau, il est question d'un marronnier du genre : la figure de Victor Lustig. Dont les exploits relatifs à la Tour eiffel, selon mes recherches approfondies en archive, s'avèrent bien hypothétiques. Jusqu'à preuve du contraire, si Lustig a bel et bien existé, il n'a jamais vendu de tour Eiffel à qui que ce soit si l'on se réfère à la presse de l'époque qui, outre le fait que jamais l'escroquerie n'est évoquée, ne relève aucune preuve de l'existence de l'un ou l'autre des autres protagonistes de l'affaire, victime, fonctionnaires divers. Le dénommé Poison, celui étant supposé être sa victime, n'apparait jamais dans la presse de son époque. A-t-il jamais existé ?.. Mystère. Et tout de la même eau pour ce récit... Et chacun de replanter ce marronnier pour son propre compte..
"En février 2015, Christophe Rocancourt, à l'issue de quatre mois de détention, est mis en examen pour trafic d'influence et corruption : il a indirectement provoqué la chute du directeur du 36, quai des Orfèvres où 52 kg de cocaïne ont été dérobés. Dans ce livre, Rocancourt s'interroge sur ce qui fait le génie des grands escrocs. Il révèle les ficelles du métier, ses trucs et ses codes. L'escroquerie est un art qui requiert savoir-faire et talent. La technique ne suffit pas, il faut du brio. Les vrais professionnels charment leur proie avant de la saigner. De ses pairs, il jauge les forces et les faiblesses et conclut, à l'heure des nouvelles technologies, que les escrocs sont une espèce en voie de disparition. La pléiade présentée ici a été sélectionnée pour son panache et sa diversité : Frank Abagnale vole en pilotant, Alexandre Jacob préfigure Arsène Lupin, les soeurs Fox parlent aux esprits pour ruiner les vivants, Fernand Legros dupe le marché de l'art, Victor Lustig vend deux fois la Tour Eiffel, Vrain-Lucas, faussaire de génie, bénéficie de l'appui de l'académie des sciences... "
lundi
Victor Lustig in Escroqueries Légendaires d'Eric Yung.
Décidément, la narration des grandes figures de l'escroquerie des XIX et XXe siècles est à la mode aujourd'hui dans l'édition, après une longue absence du sujet depuis son évocation par Pierre Bellemare. Après mon bouquin sorti en 2014 chez Métive (Affaires d'Etat, Affaires Privées), puis celui de Eric Yung paru en mars 2016, voici l'escroc Christophe Rocancourt qui se colle à l'exercice en avril 2016 avec un titre accrocheur, L'escroquerie, le 8ème art, dont le sous-titre joue à profit sur la médiatisation de l'ancien escroc Rocancourt. Naturellement, les classiques du genre sont évoqués dans ce dernier livre, peut-être écrit par celui qui attire l'attention médiatique par son parcours carcéral antérieur. A nouveau, il est question d'un marronnier du genre : la figure de Victor Lustig. Dont les exploits relatifs à la Tour eiffel, selon mes recherches approfondies en archive, s'avèrent bien hypothétiques. Jusqu'à preuve du contraire, si Lustig a bel et bien existé, il n'a jamais vendu de tour Eiffel à qui que ce soit si l'on se réfère à la presse de l'époque qui, outre le fait que jamais l'escroquerie n'est évoquée, ne relève aucune preuve de l'existence de l'un ou l'autre des autres protagonistes de l'affaire, victime, fonctionnaires divers. Le dénommé Poison, celui étant supposé être sa victime, n'apparait jamais dans la presse de son époque. A-t-il jamais existé ?.. Mystère. Et tout de la même eau pour ce récit... Et chacun de replanter ce marronnier pour son propre compte..
"En février 2015, Christophe Rocancourt, à l'issue de quatre mois de détention, est mis en examen pour trafic d'influence et corruption : il a indirectement provoqué la chute du directeur du 36, quai des Orfèvres où 52 kg de cocaïne ont été dérobés. Dans ce livre, Rocancourt s'interroge sur ce qui fait le génie des grands escrocs. Il révèle les ficelles du métier, ses trucs et ses codes. L'escroquerie est un art qui requiert savoir-faire et talent. La technique ne suffit pas, il faut du brio. Les vrais professionnels charment leur proie avant de la saigner. De ses pairs, il jauge les forces et les faiblesses et conclut, à l'heure des nouvelles technologies, que les escrocs sont une espèce en voie de disparition. La pléiade présentée ici a été sélectionnée pour son panache et sa diversité : Frank Abagnale vole en pilotant, Alexandre Jacob préfigure Arsène Lupin, les soeurs Fox parlent aux esprits pour ruiner les vivants, Fernand Legros dupe le marché de l'art, Victor Lustig vend deux fois la Tour Eiffel, Vrain-Lucas, faussaire de génie, bénéficie de l'appui de l'académie des sciences... "
vendredi
Les Grandes Affaires de l'Histoire, n° 20, ( janvier-février 2016).
Les Grandes Affaires Criminelles, Hors-série n°1, janvier-février-mars 2016
mardi
Les Grandes Affaires Criminelles n°6 (décembre 2015-janvier et février 2016)
Pour une perfection de la proposition éditoriale et une meilleure satisfaction des lecteurs, le prochain numéro devrait voir quelques changements notables que nous évoquerons plus tard, au moment adéquat.
"Les Grandes Affaires Criminelles" n°6, décembre 2015-janvier et février 2016.
dimanche
Les Grandes Affaires de l'Histoire n°19 (novembre-décembre 2015)
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