samedi

Etoile du matin.


"Morning star, un navire qui, parti de France, fera naufrage sur les bouches de la Columbia River un jour de juillet 1849"


La rivière Columbia, en Oregon, sur laquelle le Morning Star fut remorqué.


Portland, le lieu où le navire fut vendu, puis détruit. Daguerreotype attribué à Joseph Buchtel, montrant Front Street depuis Ash Street à la Salmon Street, avec les docks au loin. Les hommes sont, de droite à gauche: C.P. Bacon; Dolph Miller, avec le cheval ; Thomas Jefferson Dryer, fondateur du Oregonian; William H. Barnhard, à la porte, l'agent de la Wells Fargo ; Henry W. Corbett et William S. Ogden, associés avec John M. Breck dans Breck and Ogden, le magasin sur la droite.In the background, on voit le brick Henry, qui régulièrement brought supplies de la jeune ville de Portland.


Oregon city peint en 1850-1852 par John Mix Stanley (1814–1872), d'après une photographie anonyme de 1847.

Oregon city en 1850, où s'établirent les quelques rescapés français du Morning star, fondant l'un des quatre premiers magasins de l'Ouest des Etats-Unis, à Oregon city, alors seule ville, avec San francisco, de la côte Pacifique des jeunes Etats-Unis.
Le magasin Abernethy.
La demeure du docteur Mac Loughlin, à Oregon city, voisin de la poignée de Français.


Quelques-uns des authentiques protagonistes de ce récit, à la fois fresque de l'Amérique des pionniers et saga familale : Georges Abernethy, concurrent du magasin des rescapés, le généreux docteur Mac Loughlin, "père de l'Oregon", et voisin des rescapés, ASA Loveloy, qui fit l'acquisition de l'épave à Portland, Norbert Blanchet, archevêque de l'Oregon, le rebelle indien Tiloukaikt, FrancisPettygrove au centre, avec barbe, co-acquéreur du navire.






vendredi

Challenger


Le "Challenger", puis baptisé "True Blooded Yankee", navire sur lequel navigua un ancêtre au début du XIX ème et dont l'aventure fera l'objet d'un livre maritime que je préparai avant d'entamer ma collaboration avec les éditions de Borée. Magie de la toile puisque j'ai découvert que ce bâtiment a récemment été peint par un peintre américain de marine, O'Brien.

jeudi

Sébastien Japrisot, souvenirs, souvenirs...



Un soir d'automne, sombre, froid, sinistre, voici quelques années. Un train. "Vous descendrez en gare de Chamouille." m'avait-on indiqué. A Chamouille, moi j'déboulle. Sur le quai, une silhouette solitaire. L'inconnu m'aborde.
- " Etiez-vous avec Régine ?
- Régine ?
- Oui, Régine Desforges.
- Du tout.
J'apprends alors que j'aurais du faire le trajet avec elle. Dans ce cas, elle doit être avec Alphonse, conclut l'homme. Tiens, Lamartine est aussi de la partie ? Décidément pas banal comme entrée en matière...
La voiture de l'homme, une berline, direction Merlieux, dans l'Aisne. Dans sa résidence jouxtant l'église du village, une vingtaine de convives patiente depuis la fin d'après-midi. Dans cette salle, tous sont bien gais, un verre à la main. L'épouse de l'éditeur Denoël, fort sympathique, est contente de discuter d'autres choses que de littérature. Régine Desforges, Alphonse Boudard arriveront plus tard dans la soirée. En les attendant, dans le groupe de convives, un homme en veste américaine se détache, l'allure d'un vieil ado, goguenard, ronchon et insolent, Sébastien Japrisot... Une anecdote, puisque prescription il y a. Au cours du souper, Sébastien Japrisot appele "Lucien" Alphonse boudard. A plusieurs reprises. Ce qui devait arrivé arriva : Boudard éclata de colère, prit le goguenard à parti devant tout le monde, sur le mode "Tu me prends pour un con, je ne suis pas Lucien Bodard et tu le sais ! ", puis se tut le reste du repas, renfrogné, bougon. Ambiance.

Sébastien Japrisot, auteur de Compartiment tueurs.

De cette nuit blanche passée avec ce grand monsieur date précisément mon envie d'écriture. Japrisot n'ignorait nullement Boudard et le prenait en effet pour ce dont sa victime s'était qualifié. Balance. Et puis, il y aurait un livre à écrire sur un certain grand-père, proxénète marseillais du début du siècle...

lundi

Des GAC peuvent en cacher d'autres.

Dans la rubrique "Des GAC peuvent en cacher d'autres", celles-ci sont abandonnées, peut-être momentanément, pour mieux rebondir sur d'autres ouvrages, l'un à paraître à l'automne 2012 et l'autre à l'automne suivant.

En attendant, voici un reliquat des quelques 1500 clichés de lieux parcourus, réalisés en mars dernier et accompagnant l'élaboration de la table des matières du livre en projet. De fulgurantes et studieuses vacances, somme toute, autour d'un court repérage photographique pour un autre ouvrage en cours.







dimanche

Salon Livres et musiques- Deauville 15, 16 et 17 avril 2011











Déjeuner dans une charmante villa du second empire, Le cercle, à deux pas du casino, séance de signatures dans le luxueux Centre Internationale des congrès, découverte de libraires dynamiques et d'auteurs sympathiques, l'élégant aquarelliste Yves de Saint-Jean et la fraîche romancière Karine Lebert pour ne citer qu'eux, parmi un parterre d'auteurs renommés (Benoit Duteurtre, Marie Nimier, Roger Grenier, Max Genève, Michel del Castillo, Marie-Christine Barrault, Nancy Huston, Christian Binet), une animation artistique avec des participants aussi motivés que ravis, voici quelques-uns des ingrédients d'un salon des plus agréables, d'un professionnalisme hors-pair, en amont comme sur place, placé sous le signe de la grande musique et d'un soleil printanier. Auteur invité dans le cadre de Normandie 2011, ce fut un plaisir de découvrir cette manifestation des plus classieuse.