samedi

IMEC

Présidé par l'ancien ministre de la culture de François Mitterrand, Jack Lang, l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (IMEC) est un organisme chargé de la conservation des manuscrits des écrivains du XXème siècle. Il est situé dans le Calvados, à Saint-Germain-La-Blanche-Herbe, dans l'ancienne abbaye d'Ardenne.
(Visuel Wikipédia) Contact : IMEC, Abbaye d'Ardenne, 14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. Standard : Tél. : 02 31 29 37 37
L'Abbaye d'Ardenne, le livre.

vendredi

Raymond Moritz


Peintre et illustrateur, notamment de romans feuilletons, Raymond Moritz (1891-1950) est né à Paris le 8 juillet 1891. Il a peint une allégorie de la vie pour les décors de la salle des mariages de l'hôtel de ville d'Albert (Somme), un édifice art déco et inspiré du style flamand, conçu par Miniac, architecte à Paris, et Benjamin Maneval, architecte à Amiens. Cet édifice de vastes dimensions domine la place Émile Leturcq. Son beffroi haut de 64 mètres possède un carillon "de Westminster" a été inauguré en 1932 par le président de la République, Albert Lebrun, sous le mandat de Sainte-Marie Verrier. Vendémiaire Pavot, sculpteur valenciennois, est l' auteur de la frise de la façade qui évoque les travaux des champs et les activités industrielles, le départ d'un jeune père à la guerre et son retour dans sa famille. Georges Tembouret, maître-verrier amiénois, réalisa le vitrail du grand escalier représentant l'industrie aéronautique.
Moritz, in Le Pèlerin. Raymond Moritz a combattu durant la guerre de 14/18, comme en témoigne un petit dessin fait sur la cote 304. Illustrateur, Raymond Moritz est présent dans Le pèlerin des années 20 aux années 30 et l'Illustration. Édition (illustration) : * Georges Fronval, Le Mystère du Val d'enfer. * Francis de Croisset (Pseudonyme de Franz WIENER), LA FEERIE CINGHALAISE, Collection Poivre et Sel, 1929. * Guy Chastel, Bayard, Paris, Maurice d'Hartoy, 1935, * Christiane de La Hamonnaye, Neige sur la flamme, 1938. * Roger Régis, La resistance par 1' humour, Paris, Les Editions de Paris, 1945. * Pierre L'ermite, La jeune fille en bleur, roman, 1947. * Jean Renald, Sans peur et sans reproche Leclerc, Paris, Bonne Presse, 1948. * COLLECTION DE LA MAIN BLANCHE, 19 fascicules, éditions S.P.E., couvertures de Raymond Moritz, 1942 , la collection : les auteurs sont connus des amateurs de petits formats : Jean des Marchenelles, Line Deberre, Marc Minerath... Michel Ciry est aussi illustrateur de cete collection.
En 1935, Moritz a exposition personnelle à la Galerie Jean Charpentier, à Paris, au 76, rue du Faubourg-Saint-Honoré, à l'angle de la rue Duras. Un catalogue d'exposition est édité à cette occasion, orné d'illustrations en hors-texte. Moritz, illustrateur de Simenon : P *Publication de la nouvelle L'auberge aux noyés d'une préoriginale dans l'hebdomadaire « Police-Film/Police-Roman », n° 29 du 11 novembre 1938, Paris, Société parisienne d'édition ; 26,5 x 17,5 cm, 16 pages ; illustrations de Raymond Moritz, couverture illustrée (R. Moritz). Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire Maigret ». * Mademoiselle Berthe et son amant, nouvelle publiée dans l'hebdomadaire « Police-Film », [première série] n° 1 du [29 avril] 1938. Paris, Société parisienne d'édition ; 26,5 x 17,5 cm, 15 pages ; Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire Maigret ». *Il illustre encore Georges Simenon pour La vieille dame de Bayeux, dans la Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire Maigret » de l'hebdomadaire « Police-Roman », n° 41 du 3 février 1939, Paris, Société parisienne d'édition. * L'enquête de Mlle Doche, nouvelle, mars 1939. * Georges SIMENON. Le Policier d'Istambul dans « Police-Roman ». N°38. Paris, s.n., (Société Parisienne d'édition), 1939. ÉDITION ORIGINALE illustrée par Raymond Moritz.

Deyrolle


Élève aux Beaux-Arts de deux peintres académiques et prix de Rome, Alexandre Cabanel et l'ingresque William Bouguereau, le peintre Théophile Deyrolle, bien que né à Paris le 16 décembre 1844, a adopté la Bretagne et plus particulièrement Concarneau, ville où il a fondé l'école de peinture éponyme avec beau-frère Alfred Guillou (1844-1926). Marié à Suzanne Guillou, Théophile est mareyeur le matin dans les huitrières de l'arrière-port de Concarneau et peintre l'après-midi. C'est dans sa cité d'adoption, qu'il disparait le 14 décembre 1923.
On lui doit de magnifiques portraits de bretonne, des scènes de genre, des paysages :" Joueurs de boules " en 1887, " Noce bretonne " en 1892, " Retour de la foire de Trégunc " en 1893, " Gavotte bretonne " en 1896, " L'aumône en Bretagne " en 1902, " Naufrage à l'entrée de Concarneau " en 1906. Au salon de 1882, Théophile reçoit une mention honorable pour ses " Retour de foire, chemin de Saint-Jean à Concarneau " et " Pêche aux maquereaux au lever du soleil ". Dès 1909, Deyrolle développe une série autour du monde des bergers. Portrait de jeune bergère, collection Miniac. A la mort de son père, son petit-fils, Jean Deyrolle (1911-1967) s'initie à la peinture à Concarneau, en compagnie de sa cousine, Jeanine Guillou (1909-1946), laquelle devient la compagne de l'immense Nicolas de Staêl en 1937 et donne naissance à Anne de Staël. Jean renouvelle l’art abstrait français à partir de 1946, avec cette oeuvre magnifique, marquée par une abstraction géométrique qui lui vaut le prix Kandinsky en 1946 et sa participation aux principales manifestations collectives d’art abstrait. Découvrant la céleste Gordes en 1947, il entraîne ses amis peintres, notamment Schneider, Serge Poliakoff et Vasarely.

Michel de Decker


Un ouvrage signé MDD, dans l'esprit élégiaque qu'on lui connait, à savourer prochainement :

Arcabas le magicien


Magicien de la couleur...
...pour une peinture spirituelle...
...plastique...
...et décorative.