dimanche

Salon Livres et musiques- Deauville 15, 16 et 17 avril 2011











Déjeuner dans une charmante villa du second empire, Le cercle, à deux pas du casino, séance de signatures dans le luxueux Centre Internationale des congrès, découverte de libraires dynamiques et d'auteurs sympathiques, l'élégant aquarelliste Yves de Saint-Jean et la fraîche romancière Karine Lebert pour ne citer qu'eux, parmi un parterre d'auteurs renommés (Benoit Duteurtre, Marie Nimier, Roger Grenier, Max Genève, Michel del Castillo, Marie-Christine Barrault, Nancy Huston, Christian Binet), une animation artistique avec des participants aussi motivés que ravis, voici quelques-uns des ingrédients d'un salon des plus agréables, d'un professionnalisme hors-pair, en amont comme sur place, placé sous le signe de la grande musique et d'un soleil printanier. Auteur invité dans le cadre de Normandie 2011, ce fut un plaisir de découvrir cette manifestation des plus classieuse.

jeudi

Pour un quart de beurre, Bert !


Tirage original de Eugène Disdéri ( n° 14792, 1860), collection Jean-François Miniac. Provenance : Collection Maurice Levert (1856-1944), d'où l'absence de timbre du photographe au dos.

Cette célèbre aventurière du XIX ème siècle, dont vous trouvez ci-dessus l'un des deux seuls clichés aujourd'hui connus, vous la retrouverez dans un prochain recueil.

"En cette même année, 1859, Napoléon III, peu avant son voyage vers l'Italie, s'arrêta dans la boutique de Disdéri pour s'y faire tirer le portrait. La venue de l'empereur se répandit dans tout Paris et l'engouement fut tel que nombre de studios ouvrirent et se mirent à pratiquer cette technique. Avec Mayer et Pierson[3], Disdéri est alors reconnu photographe officiel de l'Empereur et son succès devient considérable. En 1860, il accompagne sans doute l'Empereur à Alger : son catalogue de mars 1861 présente alors pas moins de deux cent cinquante-six photographies « algériennes » : « cartes-photos » ou « vues stéréoscopiques » dont plusieurs vues prises sur le vif de l'escadre impériale dans le port d'Alger et du débarquement de l'Empereur. Son atelier parisien luxueux se trouve alors juste au-dessus du théâtre de Robert Houdin, au numéro 8 du boulevard des Italiens. Inauguré en grande pompes, on y trouvait notamment un véritable musée : « Le Louvre du portrait-carte » selon l'expression du Monde illustré du 14 avril 1860, avec une collection de personnages et de simples personnes dont les originaux suffiraient à peupler une sous-préfecture de seconde classe".( La revue européenne, juin 1859 / L'argus méridional, 28 janvier 1860.)

mercredi

Sang d'encre


"Dominique Rizet est enseveli. Au Figaro magazine, ce fait-diversier reçoit des tombereaux d'ouvrages consacrés au crime. Et d'énumérer sa moisson hebdomadaire: «Il était une fois Marseille, de René Coppano, commissaire de la brigade de répression des mœurs marseillaise, Côté Crime 2, de Jacques Pradel, Flic à vie de Georges Demmer, membre de la brigade anticriminalité parisienne… On en reçoit tous les jours!»

Il y a trente ans, le crime se tapissait dans l'obscurité des éditions spécialisées. Aujourd'hui, plus une seule maison d'édition sans collection «noire». Le genre est foisonnant: roman policier, thriller, polar historique, compte-rendu d'affaires judiciaires...

Les Éditions de Borée, par exemple, se sont spécialisées dans le fait divers régional: «Nous explorons les archives judiciaires des divers départements, explique l'éditrice Nathalie Faure. Nous avons vocation à développer des thèmes plus porteurs, comme les crimes passionnels. On constate un grand engouement pour ces sujets.» Ce n'est plus de l'amour, c'est de la rage! Un roman sur quatre est un roman policier: 1 750 titres ont été publiés en 2008, quelque 20 millions d'exemplaires s'en vendent par an et, en 2009, seize polars figuraient dans les cinquante meilleures ventes du classement Ipsos-Livres hebdo.

Un genre prisé par la gent féminine, comme le constate Stéphane Bourgoin, qui a vendu un million d'exemplaires de son ouvrage édité chez Grasset en 1991 (Serial Killer: enquête sur les tueurs en série): «Mon lectorat est féminin à 70%, estime-t-il. Les femmes sont de plus grandes lectrices que les hommes, elles sont aussi plus férues de psychologie.»

Source : Stratégie.

dimanche

Printemps littéraire 2011 - Mortagne-au-Perche

Programmation
Samedi 9 et dimanche 10 avril 2011, de 14h à 18h :
► Rencontres, entretiens et dédicaces avec les auteurs présents pour cette nouvelle édition : la chroniqueuse Joy Sorman, prix de Flore 2005, Sigrid Baffert, Jean-François Miniac, Jacques de Miribel, la critique et biographe littéraire Evelyne Bloch-Dano, Anne de Pasquale, la médiatique journaliste Sophie Coignard, A-M. Desplat-Duc, le romancier Max Genève, ami de Derrida, l'historien de l'art Gilles Plum, Fabien Rypert, la reine du roman policier Andrea H. Japp, la nègre littéraire et romancière Catherine Siguret, Jacky Lecomte, le patron de la police judiciaire Gilbert Thil, Paul Vacca...


La printanière campagne ornaise depuis le jardin de l'hôtel-de-ville de Mortagne, orné d'une étonnante statue équestre, un amour sur un cheval à la puissance toute percheronne, à deux pas du plus vieil hippodrome de France, avec ses tribunes en bronze.

Mortagne, la cité du philosophe Alain, dont une statue ponctue un jardin public jouxtant la maison des comtes du Perche, que nous visitons le dimanche matin, jalon d'un périple menant les auteurs de la crypte au cloitre du vieil hôpital, sous la docte et passionnante direction de la conservatrice Catherine Guimond, présidente des Amis d'Alain.


Devant un parterre d'auteurs, notre hôte, un ancien "employé de banque" du nom de Léon Guerrini( radsoc à ne pas confondre avec le margoulin socialiste de Marseille et son seul R), évoque le bel hôtel Henri IV dans lequel le Vert galant est supposé être venu une nuit, en se référant malicieusement à la définition de la chambre-à-coucher, selon Gustave Flaubert : " Toute chambre d'un château dans lequel Henri IV est venu dormir"... C'est un plaisir renouvelé, au terme d'une visite du vieux Mortagne, que de converser dans cet hôtel Renaissance en y dégustant un frais Vouvray, accompagné de mignardises concoctées par la maîtresse de maison, Elisabeth. Puisse Les mystères de l'Orne plaire à ce maître des lieux tout en rondeur et verbe.


L'hôtel Henri IV et son traditionnel apéritif.


Le charmant hôtel du tribunal, celui où résida Yves Montand pour son ultime film, un bonheur d'y séjourner à nouveau. Ici officie Freddy Pommier, un jeune chef imaginatif que la franco-américaine de Condeau, Colette Rossant, auteure auréolé du Prix Eugenie Brazier 2010 et critique culinaire du New York Times, a élogieusement évoqué dans les pages du journal américain.


Vue depuis l'hôtel lui-même.

Déjeuner dominical chez les chaleureux Danguy en compagnie d'anciens instituteurs et autour d'un succulent veau en daube, évocation de mille choses, du cirque de Silaos, de Roger Jouet, de la retraite mortagnaise de Jean Markale, notamment de Pierre-Jakez Hélias et Charles Le Quintrec animant jadis les soirées du Printemps littéraire, rencontre d'un historien percheron passionné, le sympathique et généreux Jacky Lecomte qui a acquis des milliers de courriers de Foccart et suggère le lien entre Monet et son chef-jardinier de Giverny, originaire de Rémalard, évocation de la marocaine Essaouira avec Fabien, retrouvailles de l'auteur jeunesse Nénesse-les-paluches-blanches et de quelques fidèles lecteurs, l'ancien patron de la police Gilbert Thil, interview par Yves Danguy, tels sont les ingrédients d'une date toujours agréable.



NB : site "hot potatoes".
L'excellent et frais Nan Aurousseau dans la fameuse collection bleue. A lire !
Hélène Amalric.
Le Perche de Catherine Siguret.

mardi

Mes bibles !


Dictionnaire des mots des flics et des voyous, par Philippe Normand, Balland, 2010.

Parmi d'autres ouvrages linguistiques sur des parlers minoritaires, cette somme épatante, celle d'un ancien briscard de la police judiciaire, s'avère l'une de mes bibles en matière d'argot, complétant un volume plus ancien, le vigoureux L'argot chez les vrais de vrai d'Auguste Le Breton. Sachant pertinemment que l'évangile selon Saint-Auguste ou Saint-Philippe ne sont guère appréciés de certains paroissiens, leur langue verte permet d'apporter une couleur supplémentaire à ma palette d'écriture. Même si certains proches des affaires judiciaires, ayant intimement vécu des évènements, peuvent ne pas apprécier sa vertu littéraire, conférant à la langue imagée une grossiereté qui, à mes yeux, lui est étrangère. Ecrire dans cette langue flamboyante, nullement un dénigrement, relève d'un exercice de style au service du récit, avec la distance nécessaire par rapport au réel qu'impose toute forme narrative.


Quelques citations aussi, dont certaines de mes prophètes préférés :



Le poignard le plus aigu, le poison le plus actif et le plus durable, c'est la plume dans les mains sales. Avec cela, on gâte un peuple, on gâte un siècle. Il s'écrit aujourd'hui des choses qui lèveront la semence de crimes.
Louis Veuillot

La guerre est la multiplication du crime parfait.
Robert Sabatier dans Le livre de la déraison souriante

L'avantage du drapeau rouge, c'est que les assassins peuvent y essuyer leurs mains sanglantes sans le souiller.
Jean Cau

Quand le crime d'État se mêle au sacrilège,
Le sang ni l'amitié n'ont plus de privilège.
Pierre Corneille

Les seuls espions avoués sont les ambassadeurs.
Giacomo Casanova

Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicité, tortures, crimes de prince, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d'atrocité universelle.
Charles Baudelaire

Ce serait un crime de montrer les beaux côtés de la guerre, même s'il y en avait !
Henri Barbusse

L'histoire n'est guère plus que le registre des crimes, des folies et des malheurs de l'humanité.
Edward Gibbon

La terre est une colonie pénitentiaire où nous avons à subir une peine pour des crimes commis dans une existence antérieure.
August Strindberg

La gloire des grands hommes tient pour un quart à leur audace, pour deux quarts au hasard, pour le dernier quart à leurs crimes.
Ugo Foscolo

Si tous les hommes étaient gynécologues, il y aurait beaucoup moins de crimes passionnels.
Jean Anouilh

Qui sauve un criminel se charge de son crime.
Thomas Corneille

Fermer les maisons closes, c'est plus qu'un crime, c'est un pléonasme
Arletty

Les hommes ne sont jamais aussi dangereux que quand ils se vengent des crimes qu'il ont commis eux-mêmes.
Sandor Màrai

Encre. Vil composé de tanin, de noir de fumée, de gomme arabique et d'eau, principalement utilisé pour faciliter la contagion de la bêtise et promouvoir le crime intellectuel.
Ambrose Bierce

Jeune fille. Fraîche personne du sexe ferme, vouée à une conduite désordonnée et à des vues qui pourraient pousser jusqu'au crime.
Ambrose Bierce

Le crime augmente en raison du plus grand nombre de liens que le coupable a rompus.
Stendhal, dans Filosofia Nova

Aux grands crimes les dieux réservent de grands châtiments.
Hérodote

Il serait normal que les assassins signalent les crimes. Après tout, ils sont les premiers informés.
Michel Audiard

Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d'esprit en est le père.
Jean de La Bruyère

Le pauvre sans désir possède le plus grand des trésors ; il se possède lui-même. Le riche qui convoite n'est qu'un esclave misérable.
Anatole France dans Le Crime de Sylvestre Bonnard


Quand on a accoutumé les esprits à des idées de crime, on y accoutume bientôt les moeurs.
Joseph Joubert

Y-a-t-il encore place aujourd'hui pour des utopies après tant et tant de crimes perpétrés en leur nom ?
Jacques Attali

Pourquoi punir le valet pour le crime du maître ?
Jacques Attali dans La Vie éternelle

C'est un crime d'être heureux : il faut donc que le bonheur soit châtié.
August Strindberg

Le crime se reflète toujours sur les esprits des témoins et des proches. Il faut les considérer comme des miroirs ; le meurtrier se cache dans un des angles morts.
Jean-Christophe Grangé

Un crime n'est véritablement un chef-d'oeuvre que si l'auteur reste impuni. D'autre part, l'impunité n'est complète que si la justice condamne un faux coupable.
Jean Richepin

Combien de crimes ont été commis simplement parce que leur auteur ne pouvait supporter d'avoir tort.
Albert Camus

Le châtiment déprime la moralité car il donne au crime une compensation finie.
Paul Valéry

Je suis honnête homme, n'ayant jamais assassiné, jamais volé ni violé, que dans mon imagination. Je ne serais pas honnête homme sans ces crimes.
Paul Valéry

Les fausses opinions ressemblent à la fausse monnaie qui est frappée d'abord par de grands coupables et dépensée ensuite par d'honnêtes gens qui perpétuent le crime sans savoir ce qu'ils font.
Joseph de Maistre

L'erreur, le crime et l'adultère : voilà tout ce qui rend les hommes intéressants.
Raymond Queneau

Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance
Laisse le crime en paix et poursuit l'innocence.
Jean Racine dans Andromaque


Tous les crimes sont venus de la tyrannie, qui fut le premier de tous.
Saint-Just


J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.
Woody Allen


Méfions-nous des entraînements de la sensibilité ! On commence par plaindre les assassins et par un enchaînement fatal on finit par s'apitoyer sur les victimes...
André Frossard


On tue les tigres pour leur peau et les assassins pour l'exemple.
Victor Hugo

Le plus lâche des assassins, c'est celui qui a des remords.
Jean-Paul Sartre

L'esclave est un serviteur qui ne discute point et se soumet à tout sans murmure. Quelquefois il assassine son maître mais il ne lui résiste jamais.
Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique

Les hommes ont inventé l'honneur de mourir parce que cela permet d'assassiner en paix...
Claire Martin

La bonne santé est l'assassin des génies...
François-Régis Bastide dans Les Ficelles

Le brigand qu'on persécute, l'homme exalté qui injurie, le peuple trompé qui assassine, suivent leur instinct et font leur métier. Mais, l'homme en place qui les tolère, sous quelque prétexte que ce soit, est à jamais déshonoré.
Madame Roland, Lettre au ministre de l'intérieur, Juin 1793

Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est tout à fait l'aise entre assassins.
Emil Michel Cioran

Un assassin est un créateur qui n'a pas trouvé son emploi.
Daniel Pennac dans La Petite Marchande de prose

Si vous voulez connaître la lie des sentiments humains, penchez-vous sur les sentiments que nourrissent les femmes envers les autres femmes : vous frissonnerez d'horreur devant tant d'hypocrisie, de jalousie, de méchanceté, de bassesse.
Amélie Nothomb dans Hygiène de l'assassin

L'espionnage serait peut-être tolérable s'il pouvait être exercé par d'honnêtes gens.
Montesquieu dans De l'esprit des lois

Quand on fait de l'espionnage, on ne choisit pas la manière du combat, l'on profite des circonstances.
Jean Desgranges dans La Belle de Kharbine

Il paraît que les tests ADN vont permettre de confondre l'assassin ; c'est pourtant pas le confondre qu'il faudrait ! C'est être sûr que c'est bien lui !
Laurent Ruquier

Dans l'algèbre comme dans la police, il faut identifier X.
André Frédérique

La police doit être une mère et non pas une commère
Charles Joseph de Ligne, Mes écarts

Police : a toujours tort.
Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues

Quand une conjuration échoue par l'effet du hasard, il est plus urgent de de changer de police que de punir les conspirateurs.
Duc de Lévis, Maximes politiques

La police et les Jésuites ont la vertu de ne jamais abandonner ni leurs ennemis ni leurs amis.
Honoré de Balzac

La diplomatie est la police en grand costume.
Napoléon Bonaparte

La police est sur les dents, celles des autres, évidemment.
Boris Vian

Il y a tout lieu de s'inquiéter quand la police est "sur les dents" : la position ne permet pas d'attraper grand-chose.
André Frossard, Les Pensées

Il y a deux choses qui ne supportent pas la publicité, c'est la police et l'amour.
Edouard Herriot Notes et maximes

C'est dans les dossiers des archives de la police que se trouve notre seule immortalité.
Milan Kundera, Le livre du rire et de l'oubli

Il est beau le progrès ! Quand on pense que la police n'est même pas fichue de l'arrêter...
Pierre Dac, Arrières-pensées

Je n'ai pas déclaré à la police le vol de ma carte bleue. La personne qui me l'a prise ne pourra jamais dépenser autant que ma femme.
Ilie Nastase

Le héros d'aujourd'hui, est celui qui est capable de donner raison à la police.
Jean-François Kahn, Dictionnaire incorrect

Les écrivains doivent connaître la grammaire comme les escrocs le code.
Maurice Chapelan, Amours, amour

Dans la carrière d'un esprit qui a liquidé préjugé après préjugé, survient un moment où il lui est tout aussi aisé de devenir un saint qu'un escroc en tout genre.
Emil Michel Cioran

Un bon escroc est un farceur ironique qui se joue de la distraction, de l'impertinence, de la naïveté ou de la nervosité de ses contemporains.
Henri Jeanson, La Volonté

Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute.
Michel Audiard, Le Pacha

On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis.
Michel Audiard

Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s'additionne.
Michel Audiard, Le cave se rebiffe

Les producteurs de films ont tous des Rolls-Royce parce que, dans le métro, il faut payer comptant.
Michel Audiard

Que ce soit la révolution ou la paëlla, rien de ce qui est espagnol n'est simple.
Michel Audiard, Un Singe en hiver

C'est le sort des familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements.
Michel Audiard, Les Barbouzes

Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant.
Michel Audiard, Archimède le Clochard

On n'emmène pas de saucisses quand on va à Francfort.
Michel Audiard, Le Pacha


Une mauvaise action trouve toujours sa récompense.
Michel Audiard, Les Lions sont lâchés


A la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.
Michel Audiard

Si les femmes s'occupaient de savoir d'où vient l'argent qu'elles dépensent, les bijoutiers fermeraient boutique.
Michel Audiard, Massacre en dentelles

Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire.
Michel Audiard

La fréquentations des salons m'a appris une chose : à ne plus chercher à acheter au coin des rues ce que l'on trouve gratuitement auprès des femmes du monde.
Michel Audiard

Le bistrot est utile à un dialoguiste, mais il y a un risque : l'alcoolisme.
Michel Audiard

J'ai été enfant de choeur et militant socialiste. C'est dire si j'ai entendu des conneries...
Michel Audiard

Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.
Michel Audiard

Le scénariste n'est qu'un brodeur d'histoire.
Michel Audiard

Le cinéma, très tôt, a prouvé qu'il valait mieux cacher que montrer.
Jacques Audiard




L'été : les vieux cons sont à Deauville, les putes à Saint-Tropez et les autres sont en voiture un peu partout.
Michel Audiard