lundi

Des GAC peuvent en cacher d'autres.

Dans la rubrique "Des GAC peuvent en cacher d'autres", celles-ci sont abandonnées, peut-être momentanément, pour mieux rebondir sur d'autres ouvrages, l'un à paraître à l'automne 2012 et l'autre à l'automne suivant.

En attendant, voici un reliquat des quelques 1500 clichés de lieux parcourus, réalisés en mars dernier et accompagnant l'élaboration de la table des matières du livre en projet. De fulgurantes et studieuses vacances, somme toute, autour d'un court repérage photographique pour un autre ouvrage en cours.







dimanche

Salon Livres et musiques- Deauville 15, 16 et 17 avril 2011











Déjeuner dans une charmante villa du second empire, Le cercle, à deux pas du casino, séance de signatures dans le luxueux Centre Internationale des congrès, découverte de libraires dynamiques et d'auteurs sympathiques, l'élégant aquarelliste Yves de Saint-Jean et la fraîche romancière Karine Lebert pour ne citer qu'eux, parmi un parterre d'auteurs renommés (Benoit Duteurtre, Marie Nimier, Roger Grenier, Max Genève, Michel del Castillo, Marie-Christine Barrault, Nancy Huston, Christian Binet), une animation artistique avec des participants aussi motivés que ravis, voici quelques-uns des ingrédients d'un salon des plus agréables, d'un professionnalisme hors-pair, en amont comme sur place, placé sous le signe de la grande musique et d'un soleil printanier. Auteur invité dans le cadre de Normandie 2011, ce fut un plaisir de découvrir cette manifestation des plus classieuse.

jeudi

Pour un quart de beurre, Bert !


Tirage original de Eugène Disdéri ( n° 14792, 1860), collection Jean-François Miniac. Provenance : Collection Maurice Levert (1856-1944), d'où l'absence de timbre du photographe au dos.

Cette célèbre aventurière du XIX ème siècle, dont vous trouvez ci-dessus l'un des deux seuls clichés aujourd'hui connus, vous la retrouverez dans un prochain recueil.

"En cette même année, 1859, Napoléon III, peu avant son voyage vers l'Italie, s'arrêta dans la boutique de Disdéri pour s'y faire tirer le portrait. La venue de l'empereur se répandit dans tout Paris et l'engouement fut tel que nombre de studios ouvrirent et se mirent à pratiquer cette technique. Avec Mayer et Pierson[3], Disdéri est alors reconnu photographe officiel de l'Empereur et son succès devient considérable. En 1860, il accompagne sans doute l'Empereur à Alger : son catalogue de mars 1861 présente alors pas moins de deux cent cinquante-six photographies « algériennes » : « cartes-photos » ou « vues stéréoscopiques » dont plusieurs vues prises sur le vif de l'escadre impériale dans le port d'Alger et du débarquement de l'Empereur. Son atelier parisien luxueux se trouve alors juste au-dessus du théâtre de Robert Houdin, au numéro 8 du boulevard des Italiens. Inauguré en grande pompes, on y trouvait notamment un véritable musée : « Le Louvre du portrait-carte » selon l'expression du Monde illustré du 14 avril 1860, avec une collection de personnages et de simples personnes dont les originaux suffiraient à peupler une sous-préfecture de seconde classe".( La revue européenne, juin 1859 / L'argus méridional, 28 janvier 1860.)

mercredi

Sang d'encre


"Dominique Rizet est enseveli. Au Figaro magazine, ce fait-diversier reçoit des tombereaux d'ouvrages consacrés au crime. Et d'énumérer sa moisson hebdomadaire: «Il était une fois Marseille, de René Coppano, commissaire de la brigade de répression des mœurs marseillaise, Côté Crime 2, de Jacques Pradel, Flic à vie de Georges Demmer, membre de la brigade anticriminalité parisienne… On en reçoit tous les jours!»

Il y a trente ans, le crime se tapissait dans l'obscurité des éditions spécialisées. Aujourd'hui, plus une seule maison d'édition sans collection «noire». Le genre est foisonnant: roman policier, thriller, polar historique, compte-rendu d'affaires judiciaires...

Les Éditions de Borée, par exemple, se sont spécialisées dans le fait divers régional: «Nous explorons les archives judiciaires des divers départements, explique l'éditrice Nathalie Faure. Nous avons vocation à développer des thèmes plus porteurs, comme les crimes passionnels. On constate un grand engouement pour ces sujets.» Ce n'est plus de l'amour, c'est de la rage! Un roman sur quatre est un roman policier: 1 750 titres ont été publiés en 2008, quelque 20 millions d'exemplaires s'en vendent par an et, en 2009, seize polars figuraient dans les cinquante meilleures ventes du classement Ipsos-Livres hebdo.

Un genre prisé par la gent féminine, comme le constate Stéphane Bourgoin, qui a vendu un million d'exemplaires de son ouvrage édité chez Grasset en 1991 (Serial Killer: enquête sur les tueurs en série): «Mon lectorat est féminin à 70%, estime-t-il. Les femmes sont de plus grandes lectrices que les hommes, elles sont aussi plus férues de psychologie.»

Source : Stratégie.

dimanche

Printemps littéraire 2011 - Mortagne-au-Perche

Programmation
Samedi 9 et dimanche 10 avril 2011, de 14h à 18h :
► Rencontres, entretiens et dédicaces avec les auteurs présents pour cette nouvelle édition : la chroniqueuse Joy Sorman, prix de Flore 2005, Sigrid Baffert, Jean-François Miniac, Jacques de Miribel, la critique et biographe littéraire Evelyne Bloch-Dano, Anne de Pasquale, la médiatique journaliste Sophie Coignard, A-M. Desplat-Duc, le romancier Max Genève, ami de Derrida, l'historien de l'art Gilles Plum, Fabien Rypert, la reine du roman policier Andrea H. Japp, la nègre littéraire et romancière Catherine Siguret, Jacky Lecomte, le patron de la police judiciaire Gilbert Thil, Paul Vacca...


La printanière campagne ornaise depuis le jardin de l'hôtel-de-ville de Mortagne, orné d'une étonnante statue équestre, un amour sur un cheval à la puissance toute percheronne, à deux pas du plus vieil hippodrome de France, avec ses tribunes en bronze.

Mortagne, la cité du philosophe Alain, dont une statue ponctue un jardin public jouxtant la maison des comtes du Perche, que nous visitons le dimanche matin, jalon d'un périple menant les auteurs de la crypte au cloitre du vieil hôpital, sous la docte et passionnante direction de la conservatrice Catherine Guimond, présidente des Amis d'Alain.


Devant un parterre d'auteurs, notre hôte, un ancien "employé de banque" du nom de Léon Guerrini( radsoc à ne pas confondre avec le margoulin socialiste de Marseille et son seul R), évoque le bel hôtel Henri IV dans lequel le Vert galant est supposé être venu une nuit, en se référant malicieusement à la définition de la chambre-à-coucher, selon Gustave Flaubert : " Toute chambre d'un château dans lequel Henri IV est venu dormir"... C'est un plaisir renouvelé, au terme d'une visite du vieux Mortagne, que de converser dans cet hôtel Renaissance en y dégustant un frais Vouvray, accompagné de mignardises concoctées par la maîtresse de maison, Elisabeth. Puisse Les mystères de l'Orne plaire à ce maître des lieux tout en rondeur et verbe.


L'hôtel Henri IV et son traditionnel apéritif.


Le charmant hôtel du tribunal, celui où résida Yves Montand pour son ultime film, un bonheur d'y séjourner à nouveau. Ici officie Freddy Pommier, un jeune chef imaginatif que la franco-américaine de Condeau, Colette Rossant, auteure auréolé du Prix Eugenie Brazier 2010 et critique culinaire du New York Times, a élogieusement évoqué dans les pages du journal américain.


Vue depuis l'hôtel lui-même.

Déjeuner dominical chez les chaleureux Danguy en compagnie d'anciens instituteurs et autour d'un succulent veau en daube, évocation de mille choses, du cirque de Silaos, de Roger Jouet, de la retraite mortagnaise de Jean Markale, notamment de Pierre-Jakez Hélias et Charles Le Quintrec animant jadis les soirées du Printemps littéraire, rencontre d'un historien percheron passionné, le sympathique et généreux Jacky Lecomte qui a acquis des milliers de courriers de Foccart et suggère le lien entre Monet et son chef-jardinier de Giverny, originaire de Rémalard, évocation de la marocaine Essaouira avec Fabien, retrouvailles de l'auteur jeunesse Nénesse-les-paluches-blanches et de quelques fidèles lecteurs, l'ancien patron de la police Gilbert Thil, interview par Yves Danguy, tels sont les ingrédients d'une date toujours agréable.



NB : site "hot potatoes".
L'excellent et frais Nan Aurousseau dans la fameuse collection bleue. A lire !
Hélène Amalric.
Le Perche de Catherine Siguret.